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Lettre de Klapisch à Sarko
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Auteur:  Karloff [ 05 Jan 2008, 02:05 ]
Sujet du message: 
Justement le problème vient de là... Pour toi grand public c'est films pour ados (je veux bien que la Guerre des Mondes touche les adultes ricains, les Français, j'ai un doute). Le public français est généralement plus âgé que son homologue américain. Donc les films grand public français sont pour le public plus âgé que nous avons.
Auteur:  Film Freak [ 05 Jan 2008, 02:09 ]
Sujet du message: 
Karloff a écrit:
Justement le problème vient de là... Pour toi grand public c'est films pour ados


Nan c'est film pour un maximum de cibles...genre OSS 117 par exemple.

Citation:
(je veux bien que la Guerre des Mondes touche les adultes ricains, les Français, j'ai un doute).


Ca c'est un autre problème.

Citation:
Le public français est généralement plus âgé que son homologue américain. Donc les films grand public français sont pour le public plus âgé que nous avons.


Bah c'est peut-être ça le problème aussi :D
C'est pas vraiment "grand public", ça n'attire pas "tous les publics" quoi...
Auteur:  Karloff [ 05 Jan 2008, 02:11 ]
Sujet du message: 
Car tu crois que Beowulf, Spider Man et autres Transformers sont tout public ?
Auteur:  Karloff [ 05 Jan 2008, 02:12 ]
Sujet du message: 
Sinon OSS117 est loin de plaire à tous... Ma Maman, je suis pas sûr qu'elle apprécierait. Et elle voit allez 30 films par an au cinéma.
Auteur:  Noony [ 05 Jan 2008, 02:13 ]
Sujet du message: 
Film Freak a écrit:
Karloff a écrit:
Justement le problème vient de là... Pour toi grand public c'est films pour ados


Nan c'est film pour un maximum de cibles...genre OSS 117 par exemple.


Et donc comme "Un secret" et "Ensemble c'est tout" qui sont tous les deux multi cibles.
Auteur:  Film Freak [ 05 Jan 2008, 02:15 ]
Sujet du message: 
Noony a écrit:
Film Freak a écrit:
Karloff a écrit:
Justement le problème vient de là... Pour toi grand public c'est films pour ados


Nan c'est film pour un maximum de cibles...genre OSS 117 par exemple.


Et donc comme "Un secret" et "Ensemble c'est tout" qui sont tous les deux multi cibles.


Nan mais vous êtes sérieux là? Tu crois vraiment que c'est le même public?
Tu crois vraiment qu'il y autant de jeunes devant Un secret que devant OSS?
Auteur:  Film Freak [ 05 Jan 2008, 02:17 ]
Sujet du message: 
Karloff a écrit:
Car tu crois que Beowulf, Spider Man et autres Transformers sont tout public ?


J'ai pas cité Beowulf et Transformers donc déjà tu remballes.
Quant à Spider-Man, s'il est clairement plus ciblé ado, il table aussi sur les générations antérieures qui ont lu la BD, connaissent le perso, etc.
Quand il sort qques mois après les attentats du 11 septembre, Spider-Man ne fait pas 400M$ au box office uniquement avec des teenagers...
Auteur:  Karloff [ 05 Jan 2008, 02:18 ]
Sujet du message: 
Film Freak a écrit:
Noony a écrit:
Film Freak a écrit:
Karloff a écrit:
Justement le problème vient de là... Pour toi grand public c'est films pour ados


Nan c'est film pour un maximum de cibles...genre OSS 117 par exemple.


Et donc comme "Un secret" et "Ensemble c'est tout" qui sont tous les deux multi cibles.


Nan mais vous êtes sérieux là? Tu crois vraiment que c'est le même public?
Tu crois vraiment qu'il y autant de jeunes devant Un secret que devant OSS?


Tu crois qu'il y a autant de femmes devant Oss 117 ? de personnes de plus de 30 ans?
Auteur:  Noony [ 05 Jan 2008, 02:19 ]
Sujet du message: 
Film Freak a écrit:
Noony a écrit:
Film Freak a écrit:
Karloff a écrit:
Justement le problème vient de là... Pour toi grand public c'est films pour ados


Nan c'est film pour un maximum de cibles...genre OSS 117 par exemple.


Et donc comme "Un secret" et "Ensemble c'est tout" qui sont tous les deux multi cibles.


Nan mais vous êtes sérieux là? Tu crois vraiment que c'est le même public?


Euh... Il me semble avoir écrit ça nulle part.

Citation:
Tu crois vraiment qu'il y autant de jeunes devant Un secret que devant OSS?


Non, mais il y en a. Mais il y a plus de vieux, plus de provinciaux... Enfin je comprends pas trop là.
Auteur:  Film Freak [ 05 Jan 2008, 02:22 ]
Sujet du message: 
Karloff a écrit:
Sinon OSS117 est loin de plaire à tous... Ma Maman, je suis pas sûr qu'elle apprécierait. Et elle voit allez 30 films par an au cinéma.


Bah évidemment et je doute pas que Camping et Les Bronzés 3, deux mauvais films, font plus qu'OSS, bon film, au box office mais bon j'essayais de prendre un exemple de film populaire grand public qui ait marché, qui ait eu des bonnes critiques, qui soit apprécié des cinéphiles, qui combine comédie et film de genre, etc...

OSS et Bon Voyage, c'est ce que j'aimerai voir plus souvent.

De la thune mis dans des trucs ambitieux avec du talent derrière.

Tu peux donner autant de thunes que tu veux à Salomé, ça donnera a priori un film raté donc ouais, on oublie l'ambition et on fout la thune dans des valeurs sûres style comédie beauf.
Auteur:  Film Freak [ 05 Jan 2008, 02:24 ]
Sujet du message: 
Karloff a écrit:
Tu crois qu'il y a autant de femmes devant Oss 117 ? de personnes de plus de 30 ans?


Lequel ratisse le plus de publics? Honnêtement?
Auteur:  Karloff [ 05 Jan 2008, 02:58 ]
Sujet du message: 
En France ? Les films du style Ensemble c'est tout

sinon l'exemple du vrai gros film tout public français c'est Ne le dis à Personne
Auteur:  Z [ 05 Jan 2008, 09:27 ]
Sujet du message: 
Karloff a écrit:
donc je me répète: le Secret, la Môme et Ensemble c'est tout c'est de l'auteur grand public

Lorsque j'avais rencontré Karmann, j'avais évoqué le sujet et plutôt aimé sa définition pleine de bon sens :

FilmDeCulte - Clovis Cornillac, que nous avions interviewé pour la sortie de Maléfique, nous avait confié son envie de faire du cinéma populaire, comme Le Goût des autres, plutôt que, on va dire, le bas du panier des productions Besson. Avez-vous la même ambition?

Sam Karmann – Mais le cinéma populaire, c'est quoi ? Besson fait un cinéma populaire, il me semble, par définition. Celui qu'on oppose au cinéma d'auteur.

FilmDeCulte - Clovis citait Le Goût des autres, un film qui rassemble, émeut et fait rire. Il y en a finalement assez peu. On pourrait citer également Un Air de famille, de Cédric Klapisch, toujours écrit par le duo Jaoui & Bacri.

Sam Karmann – En fait, ce serait un cinéma d'auteur qui rassemble le plus grand nombre, c'est ça ? Ces deux films, effectivement, démontrent qu'il y a, en France, un potentiel de 4 millions de gens qui aiment aller voir un film d'auteur, mais pas prise de tête. Ce sont de magnifiques exemples que ceux-là. Ce serait formidable, évidemment, de rouler sur la même route qu'eux. Mais le cinéma de Besson, c'est populaire aussi, mais c'est un cinéma de genre. Et c'est ça que je n'ai pas envie de faire.
Auteur:  Z [ 05 Jan 2008, 09:41 ]
Sujet du message: 
Plutôt que d'évoquer Un Secret ou Ensemble, c'est tout - qui sont tout de même des semi-surprises - je trouve plus juste de citer La Môme ou Ne le dis à personne - qui étaient condamnés au succès et qui n'ont déçu ni la critique ni le public -, non ? Le film populaire, pour moi, c'est celui que tu as d'instinct envie de voir, dès l'annonce du projet. Une envie qui ne s'essoufle pas malgré la forte promotion... qui reste intacte en marge du bon accueil critique et du bon bouche à oreille... qui reste intacte toujours pendant la vision et dans l'appréciation du film. Que tu peux même défendre après coup, alors que ce n'est à priori pas ton truc de promouvoir une grosse machine. Un succès programmé qui ne déçoit pas, quoi. Parce qu'offrant une juste balance entre budget confortable - fond intérressant - forme actuelle - casting alléchant d'une part, et qualité d'écriture - qualité d'interprétation - qualité de mise en scène - aspect générationnel ou identitaire réussi d'autre part.

Et donc La Môme, Ne le dis à personne, et avant ça des Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, des Un Air de famille.
Auteur:  Z [ 05 Jan 2008, 09:53 ]
Sujet du message:  Re: Lettre de Klapisch à Sarko
Jericho Cane a écrit:
Woody Allen m'a averti des paradoxes du couple. Federico Fellini m'a éclairé sur les mystères de la masculinité, Jane Campion sur les mystères de la féminité. Jean Renoir m'a parlé de ce qui dépasse les classes sociales, Charlie Chaplin de ce qui n'échappera jamais aux classes sociales, Abbas Kiarostami de l'intelligence contenue dans la simplicité, Jean-Luc Godard de la simplicité contenue dans l'intelligence, Martin Scorsese de la beauté de la violence, Alain Resnais de l'horreur de la violence, Pedro Almodovar du fantasme contenu dans le réel, Alfred Hitchcock du réel contenu dans le fantasme...


Joli passage, qui démontre une cinéphilie qui me plaît, digérée et réfléchie.
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