Forum de FilmDeCulte

Les Inrocks ouvrent de nouveau le bal.

01. Le Rire et le couteau
02. Tardes de soledad
03. Sirat
04. Résurrection
05. Les Feux sauvages
06. L'Agent secret
07. La Chambre d'à côté
08. Une bataille après l'autre
09. Nouvelle vague
10. La Petite dernière
11. Jeunes mères
12. Évanouis
13. Vermiglio
14. Le Rendez-vous de l'été
15. Sorry, baby
16. Smashing machine
17. Mektoub my love - canto due
18. Valeur sentimentale
19. Laurent dans le vent
20. L'Aventura

Brrr.

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01. Le Rire et le couteau
02. Tardes de soledad
03. Sirat
04. Résurrection
05. Les Feux sauvages
06. L'Agent secret
07. La Chambre d'à côté
08. Une bataille après l'autre
09. Nouvelle vague
10. La Petite dernière
11. Jeunes mères
12. Évanouis
13. Vermiglio
14. Le Rendez-vous de l'été
15. Sorry, baby
16. Smashing machine
17. Mektoub my love - canto due
18. Valeur sentimentale
19. Laurent dans le vent
20. L'Aventura

Ce que je retiens c’est que cette année même la dernière semaine de sorties va compter.

C'est vrai que le film de Camille Japy a l'air magnifique

C'est pas fou le Rire et le Couteau.
Le dispositif et les conditions de tournage (qui versent dans l'exotisme et l'exploit physique, cf. la Mercedes qui pête au début en pleine Mauritanie) contredisent totalement le propos (une critique de l'extériorité foncière de la coopération au développement sur l'Afrique, plutôt que de son impérialisme potentiel).
Le film joue sur la durée de trois heures pour se dispenser de lier les trois univers montrés : la bourgeoisie de la capitale, sexuellement libérée, à la fois capitaliste et structurée par la mémoire des luttes politiques de la gauche internationale, les miniers où des prolétaires blancs se retrouvent en position à la fois de pouvoir et de rupture sociale, et la communauté rurale lacustre qui est la seule a formuler explicitement la nécessité de s'adapter à son environnement, car elle ose s'avoue mortelle.
Or c'est justement en avançant cette absence de lien que les ONG se légitiment, plutôt que par leurs prestations en termes d'ingénierie. Le film est informé mais ambigu et "neutre", ne touchant à rien , malgré la caricature des coopérantes scandinaves autour des toilettes sèches.


Il ne tranche pas entre deux constats opposés : la coopération au développement fonctionnerait sur le modèle du don, or cette société africaine a sa propre économie qu'elle ne voit pas et qui lui échappe car cette économies est ancienne et transactionnelle. Et par ailleurs c'est la mauvaise conscience du coopérant blanc qui transformerait l'ensemble de ses rapports humains en transactions.
Du coup c'est un documentaire Arte/ZDF avec du cul un peu edgy.

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