Art Core a écrit:
Luc Ferry en face de moi dans la ligne 14. Il lit Le Point.
Rencontré deux fois.
La première fois, j'étais étudiant, il venait d'entrer au ministère et recevait les doyens dans ma fac. Y avait un service de sécurité, mais connaissant mieux la fac que ses présidents, quelques potes et moi, manifestant devant, à l'origine, on avait réussi à entrer, et je me suis trouvé face à lui autour des petits-fours, avec un garde du corps entre nous deux. Et d'un coup, avant même que je me rende compte de quoi que ce soit, il a juste fait un mouvement des yeux au type, qui est parti, et je me trouvais devant Luc, collé à moi, me mettant son mètre 90 et quelques devant le face : "je vois que vous avez l'air de me regarder. Vous avez un message à faire passer?" J'ai rien dit, j'étais estomaqué. Deux minutes après, j'étais raccompagné à la sortie. Pas par lui.
Comportement qu'il n'aurait pas manqué de qualifier de "voyou"... Un collègue avec qui j'en ai reparlé plus tard a trouvé cela tout à fait conforme à ce qu'il appelle de la "violence Kantienne".
La deuxième fois c'était à l'époque où il était dans ses multiples embrouilles de fausse dénonciation de pédophilie au ministère de l'éducation nationale (il a prétendu que le ministère avait couvert des actes pédophiles d'un ancien ministre, sans le dénoncer, puis quand on lui a demandé un témoignage précis, il a affirmé n'avoir aucune preuve mais des témoignage et n'a pas voulu donner son nom. Or, la loi l'y oblige), et ses histoires de chaire fictive d'université. Lui, il prenait ses vacances tranquilles à New York, et se tartinait des pancakes au sirop d'érable au diner en bas de l'hôtel où j'étais avec mon ex (tronche de cane, pour ceux qui s'en souviennent). TdC s'était foutu la honte en le pointant du doigt et disant "oh, regarde, on dirait..." et moi, tout bas "oui, c'est Luc Ferry". Quelques jours plus tard, je lui disais "bonjour, Monsieur le ministre" en le croisant au Guggenheim, ce qui le faisait sourire.
Etonné que ce con voyage pas intégralement en Taxi.
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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.
Espace branleurs