bmntmp a écrit:
Bêtcépouhr Lahvi a écrit:
Et même sans titiller le conflit de classe, dès que ça tourne autour du sexe, ça intéresse.
90% des gens ne doivent même pas avoir vu un film du gonze.
Et puis j'imagine que comme il a réalisé Welcome, Pascal Praud va pouvoir délayer sa pensée sur 2 émissions de suite
Bah tiens, bonjour le populisme : 90% des français n'ont pas dû voir le film, circulez il n'y a rien à voir.
Accessoirement, 1 million 200 000 entrées pour
Welcome cité dans la phrase suivante, sans parler des diffusions à la TV, mais bon ce réalisateur n'aurait une audience que dans un milieu parisiano-centré (ça n'est de toute façon pas un argument pour qualifier la gravité des faits).
Ah au fait, cela détourne les gens des vrais sujets - les agressions sexuelles au travail, hein, il suffit d'une bonne gifle pour se prémunir des mauvais comportements...
Lioret n'est pas une personnalité, ce n'est pas un symbole par lui-même, pour le grand public, c'est "un du milieu du cinéma".
Et quand un Lioret sera traité de la même façon qu'Untel, directeur régional de Samsic qui embrasse de force une de ses subalternes femme de ménage ou Tartenpion, franchisé Super U qui harcèle sa cheffe de caisse, dans un même article, là, le journalisme pourra se prévaloir de traîter le sujet d'une manière un peu plus digne.
Parce que là, les fameuses enquêtes à coup de textos et mails pour vérifier telle rumeur avec la comédienne concernée devant un café quand certains se retrouvent avec des contrôles fiscaux au cul quand ça parle de corruption, voilà quoi...
Et c'est juste plus d'efforts dans d'autres milieux professionnels mais c'est possible. Les articles existent, et c'est tant mieux.
Et puis à un moment, va falloir réaliser que s'étaler sur un réalisateur vaguement connu dans un tel degré de violences sexuelles, bah c'est contre-productif sur l'opinion publique. Sans parler de l'impression d'un filon journalistique qui s'épuise.