Forum de FilmDeCulte

"Que" 84 ans. Je le croyais mort depuis genre les années 90.

Mon frère avait quelques cassettes de Bruce Lee éditées par lui, c'est à ça que j'associerai toujours son nom.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui je le pensais mort aussi. Voire inexistant. Pour moi c'était une panthère quoi.

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Le truc qui m'impressionnait enfant c'était la citation de Truffaut, systématiquement liminaire dans ses VHS, énoncée par une voix à la fois modeste et martiale, au sérieux rappelant la dernière vidéo de djihadiste en route vers l'aéroport, ou bien une séance des alcooliques anonymes chez des pasteurs calvinistes veufs en Norvège

En tant que cinéphile, je suis un fanatique de la vidéo

Sur fond de notes de synthé particulièrement -solennelles. Cela se voulait déculpabilisant mais c'était presque terrorisant.
Par contrecoup cela donnait l'impression que l'on faisait quelque-chose de honteux voire criminel en regardant un vieux film avec Danièle Darrieux et Charles Vanel, et que disposer une salle de projection privée pour voir un film avec 30 amis était à l'inverse un signe d'innocence morale préparant la rédemption des âmes.
Il me semble que le slogan était précédé par quelques phrases ou Truffaut confessait dans un vocabulaire élégant comme à Port-Royal qu'il lui arrivait parfois d'appuyer sur "pause" et "rebobiner"

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

J'avoue pour moi le mec était mort genre en 1967 et c'était la collection qui gardait son nom.... #grosnaze

je ne savais pas pourquoi je maitrisais si bien sa bio, et c'est juste parce que j'avais lu ce super article quand il était sorti :

https://www.vanityfair.fr/culture/ecran ... teau/15032

un vrai personnage.

Le jeune fougueux séduit alors le patron de la Warner, qui lui déroule ses grandes sorties à venir. Mais Chateau s’intéresse surtout à un petit film obscur, négligé par le studio, Bonnie and Clyde. Nous sommes en 1967. Pour faire parler de ce polar avec Faye Dunaway et Warren Beatty, il propose à l’un des paroliers habituels de Johnny Hallyday d’écrire une chanson. Le résultat est désastreux. Chateau ne se démonte pas. Au culot, il appelle Serge Gainsbourg qui lui raccroche au nez. Il insiste : « Je vais le chercher avec ma vieille Chevrolet de 1952. Après dix minutes de projection, Gainsbourg se lève. Je suis tétanisé. Il me dit que c’est formidable, me demande de la documentation. Je lui donne les poèmes de Bonnie Parker. Il compose la chanson dans la nuit, enregistre le lendemain à midi. Quarante-huit heures plus tard, Bardot et Gainsbourg font la “une” de France Soir, habillés comme dans le film. »



et ses méthodes de margoulin pour importer bruce lee, massacre à la tronconneuse, la baxploitation en france... autant que pour faire vivre et éditer du patrimoine français à une époque où c'était la fête du slip total niveaux droits.

une vie de cinéma incroyable.

Une vie passionnante oui. La marque "BELMONDO" en haut de l'affiche, la collection des "Films que vous ne verrez jamais à la télévision" (avec son fameux "après cinq ans d'interdiction" apposé sur la jaquette de Massacre...), son rachat de nombreux éditeurs qui lui permettait d'avoir un catalogue gigantesque, ses sorties dvd dont certaines se limitaient à quelques dizaines d'exemplaires vendus sans que cela l'ennuie plus que ça...

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Comme beaucoup je le pensais mort depuis longtemps. Mec assez culte quand même, il avait réussi à devenir une marque à part entière.

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CroqAnimement votre

Ex de Brigitte Lahaie, qu'il a tenté de propulser en haut de l'affiche de films non X (L'Exécutrice, Les Prédateurs de la nuit).

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