Forum de FilmDeCulte

Sous ce titre pourri, se cache parfois de petits bijoux, voire des classiques de l'animation. Souvent européens, avec un style et un ton bien à eux (parce que oui tu vois, on est ââârtistes), ils sont peut-être moins fédérateurs mais méritent tout de même leur place dans cette CDM (je prédis un désossage en règle).
Votez pour 4 films qui iront en barrages contres les autres groupes (en exergue les votes svp).
Tous commentaires est bien évidemment souhaitable et souhaité.
Comme tout le monde n'est pas comme la studieuse paprika qui a révisé ses bandes-annonces avant de participer, l'organisateur, dans son infinies sagesse, a intégré un lien Letterboxd pour éclairer ou rafraîchir les lanternes.

Persepolis
Lascars
The Plague Dogs
Le fil de la vie
Gandahar
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Peur(s) du noir
Tout en haut du monde

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

The Plague Dogs

Persepolis (le seul que je connaisse)

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

Tout en haut du monde
Calamity
The plaque dogs

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"PACIFIC RIM" Massinfect

Lascars
Le fil de la vie
Gandahar
Connais pas.

The Plague Dogs
Peur(s) du noir
Pas vus.

Mes votes pour:

Persepolis
Admirable auto-adaptation du formidable roman graphique, grand classique de l’auto-fiction, oeuvre personnelle à portée universelle. Bijou.

Tout en haut du monde
Très beau style en aplats de couleur, bonne histoire et belle héroïne: please meet Rémi Chayé. (avec la musique de Jonathan Morali des Syd Matters)

Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Naissance imaginaire d'une légende, et aussi formidable récit d'émancipation féminine. Souffle, émotion, magnifique animation: Rémi Chayé confirme. (et super BO encore une fois)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Persepolis
Lascars
The Plague Dogs
Le fil de la vie
Gandahar
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Peur(s) du noir
Tout en haut du monde

Ca va être vite vu

Persepolis
Très bien

Lascars
La série était marrante, pas vu le film

The Plague Dogs
Le fil de la vie
Gandahar
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Peur(s) du noir
Tout en haut du monde
Rien vu !

Lascars
The Plague Dogs
Le fil de la vie
Gandahar
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Tout en haut du monde
Encore rien vu.

Persepolis
Une très belle réussite

Peur(s) du noir
Un ou deux cours intéressant si on veut voir du Charles Burns animé (pas un très grande idée à mon avis) mais quasi aucun souvenir.

Persepolis

Persepolis
Je connais pas plus que ça les BD de Sartrapi, j'ai trouvé très chouette le DA.

Lascars
Graphismes fidèles à la série et bon cast côté comédiens doubleurs. Des barres !

The Plague Dogs
Déjà traumatisée par le docu Earthlings donc je passe mon tour.

Le fil de la vie
Gandahar
Ça me dit rien...

Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Tout en haut du monde
Je connais pas et ça me botte plus

Peur(s) du noir
Vaut surtout le coup d'œil pour le CM de Blutch

Persepolis
Lascars
Peur(s) du noir

Lascars
The Plague Dogs
Le fil de la vie
Gandahar
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Peur(s) du noir
Tout en haut du monde
Pas vus.

Persepolis
Sympa et porteur "d'un beau message".

Mon vote:
Persepolis

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Persepolis
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Peur(s) du noir

Tout en haut du monde
Le fil de la vie
Gandahar
Je ne sais même pas ce que c'est.

Peur(s) du noir
C'est pas une compile de courts?

The Plague Dogs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Pas vu.

Lascars
Mouais c'est vite teuf quand même hein... L'humour est tantôt poussif, tantôt lourdingue, avec quand même cela dit un petit lot de gags qui font mouche mais mis bout à bout, ça doit donner 20 minutes. Or le film en dure 96 et j'ai même réussi à m'assoupir un moment au milieu malgré l'hystérie ambiante.
Dans le genre caricature, c'est pas aussi honteux qu'un Cyprien mais on reste dans de la comédie qui flatte l'imagerie cliché que le public-cible se fait des personnages (et dont le public-cible n'est justement PAS ses personnages).
Y a du bon boulot au niveau du design et de l'animation cela dit, le cell shading fait des merveilles pour le panorama graffiti de Paris et sa banlieue.

Persepolis
En adoptant le point de vue d’une enfant sur la tragédie d’une nation, Satrapi parvenait dans ses quatre volumes de Persepolis à traiter d’un sujet grave et riche avec un sens de l’épure captivant, sans jamais tomber dans le piège du simplisme. Du minimalisme de son dessin à la linéarité de son récit, le trait de l’auteur n’en finit pas de cerner avec justesse les aboutissants personnels (l’enfance, l’adolescence) ou plus généraux (la révolution islamique) d’une époque trouble. Si le film ne prétend pas à une retranscription exhaustive de la richesse de l’œuvre originale, transposée au cinéma, et en animation, l'histoire ne perd rien de sa noirceur, de cette chronique d'un pays qui sombre peu à peu jusqu'à ce que même les plus optimistes finissent par ne plus pouvoir y croire et où la fuite devient la seule solution possible. L'audace de garder le noir et blanc du roman graphique se traduit également par un sublime jeu de contraste entre ombre et lumière, clair et obscur, laissant souvent les yeux, reflets de l'âme qui ne s'éteint pas, briller dans le noir. Il faut également voir certaines scènes, muettes, se fondre dans une veine expressionniste, assez puissantes. De plus, l'animation propose quelques idées assez inventives pour illustrer les transitions, pour aller plus vite, ou pour souligner le propos. Voir comment on passe de figures figées (par le régime) au mouvement (de la liberté) par la suite. Au niveau du scénario cependant, l’exercice visant à condenser les quatre tomes initiaux s’avère plus bancal mais Persepolis reste une réussite tour à tour amusante, touchante, forte, émouvante, et importante.

VOTE POUR PERSEPOLIS

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Étonnement, le seul film “autres pays” pour lequel tu votes est celui réalisé par une iranienne. Grosse surprise !