Dur à décrire : énorme caméra cachée, Truman Show pour de vrai, variation de The Office... Au final, je dirais que c'est le même principe que Parks & Recreation (des persos hauts en couleurs qu'on aimerait avoir en amis dans l'environnement moche d'une institution publique américaine chiante, ici un lieu judiciaire), sauf qu'au milieu ils ont foutu un gars qui est pas au courant que tout n'est que fiction et qu'il est entouré d'acteurs. La majeure partie des caméras est planquée.
Je le recommande fortement, à condition qu'on ne s'attende pas à enchainer les rires : au final, l'aspect comique fait souvent flop, car tout dépend des réactions du héros piégé, et il ne va pas toujours où on pense. En fait, le mec est un saint, un monsieur tout le monde parfait, et donc il gère toujours tout à la perfection. Donc on rigole toujours plutot de la perversité des auteurs quand ils lui tendent un piège que de la façon dont il l'affronte, car ça finit toujours très proprement, sans bavure. C'est assez frustrant tout au long de la saison, mais le dernier épisode dévoile les vraies intentions des auteurs, et c'est très intéressant. J'étais partagé entre larmes d'émotion et énorme gêne.
Mention spéciale à James Mardsen, l'idée de son "personnage" est simplissime, mais c'est executé à la perfection, avec beaucoup d'autodérision.