FingersCrossed a écrit:
alors dans le cadre d'un article général sur les conditions de travailes et rapports humains dans les contextes créatifs ça peut être intéressant, mais le mélanger à un mec qui se frotte sur une gamine de 15 ans c'est assez déplacé je trouve.
Au contraire.
L'article sur Bedos illustre pour la nième fois que les violences sexuelles endémiques, systémiques diront certains, sont commises très majoritairement par des hommes. Ce qu'on devine de Bedos à sa lecture colle bien avec le profil type de ce genre d'agresseurs : très mauvaise gestion des émotions (ses pétages de câbles), intolérance à la frustration (ce qui va de pair avec des addictions fortes, ici l'alcool même s'il y a forcément d'autres produits), inauthenticité (ses changements de visage soudains, le fameux "je me souviens pas j'avais bu" etc.), incapacité à se remettre en question malgré les conséquences de ses actes (viré de la boîte). C'est un cas d'école. Le fait qu'il soit riche et "fils de" ne joue un si grand rôle que ça dans son comportement, ça va peut-être éxarcerber une base déjà présente qui elle ne doit rien à son statut social et ça garantit juste qu'il sera exposé dans la presse.
Le second article parle de violences psychologiques, dont le harcèlement (professionnel ou non) est une des composantes clefs. Ces violences sont aussi endémiques, ou systémiques que celles mentionnées plus haut... Mais contrairement aux violences sexuelles, elles sont
tout autant l'apanage des femmes que des hommes. Que ce soit au travail ou non. Comme il n'y a aucun travail ou matraquage militant à ce sujet (et les militantes féministes ont tout intérêt à justement ne pas trop s'y intéresser, ce serait pas jojo pour leur
storytelling), il ne bénéficie pas du même traitement. Il n'y a pas d'études. Pas de chiffres. Pas de sources. En tout cas rien qui ne soit pas timide et superficiel. Mais quand on sait, on sait.
Les violences psycholigiques tuent à petit feu, détruisent la santé, favorisent l'exclusion sociale. Elles sont toutes aussi graves que les violences sexuelles.