Oldboy (2013)
Pas assez de liberté prises par rapport à l'original, et quand ça en prend, c'est ni pertinent, ni engageant pour le spectateur. Un vrai ratage. 1/6
Inside Man (2006)
Un de mes "go to" movies, je le mate souvent quand je ne sais pas trop quoi mater, et malgré un final un peu longuet, je le trouve maitrisé, bien rythmé, éthique et classe. Je me souviens me l'être maté le lendemain du 9 Janvier 2015 parce que j'ai eu envie de voir un film où une prise d'otage se finit bien et où les méchants sont punis à la fin. Ca aurait pu être banal, mais quand il se sort les doigts, ce mec SAIT réaliser un film, putain! 5/6
She Hate Me (2004)
A la sortie, je l'avais bien aimé moi, ce "She Hate Me" et son discours assez féministe dans mon souvenir. Mais malheureusement, je ne me souviens de quasi rien du film, du coup, je me demande si c'est pas mauvais signe. Je me le rematerai pour me refaire une idée, mais au ciné, j'étais à: 4/6
25th Hour (2003)
Le troisième et dernier chef d'oeuvre de Spike Lee pour moi. Un film habité, thématiquement fort, une ville héroïne du film et traumatisée par le 11 Septembre. Une ode à New York et au regret et la solitude éternelle. Perfection.
6/6
Summer Of Sam (1999)
Pas beaucoup de souvenirs de celui ci, vraiment.
Pas de note, à revoir.
He Got Game (1998)
BO qui DEGLINGUE, coupe de cheveux de Denzel absolument mythique, thématique Père/Fils bien exploitée (et retranscrite par la BO d'ailleurs: "If man is the father then the son is the center of the earth in the middle of the universe"), discours intéressant sur la prison et la réhabilitation au sein de sa famille, mais je l'avais trouvé déjà à l'époque assez facile sur pas mal de choses et un rythme pas super car pas assez de conflit/de choses qui se passent par moments. 4/6
Girl 6 (1996)
Aucun souvenir à part l'affiche.
Je sais pas si j'ai envie de le revoir.
Clockers (1995)
Une espèce de proto-The Wire qui épouse le point de vue de petits dealers et des flics qui sont à leurs trousses. Malheureusement, malgré des trucs fantastiques, le film a du mal à décoller et Lee essaie de faire son Scorsese par moments (le film devait être fait par ce dernier à un moment), et ça ne marche pas forcément.
4-3,5/6 Malcolm X (1992)
Deuxième chef d'oeuvre. Film à la réalisation virtuose, épique, qui propose du sens à chaque image. C'est hallucinant la réa de ce film, la densité des dispositifs mis en oeuvre pour mettre en image cette autobiographie de Malcolm X. De toutes petites longueurs au niveau scénar pour moi, mais la réa, le sens et l'interprétation rattrapent tout. Et Mandela qui fait un caméo dans le film en 1992 pour jouer un prof, c'est cadeau.
6/6
Jungle Fever (1991)
Adoré à la première vision à la BU de la fac, puis je l'ai trouvé finalement assez simpliste et surtout assez mal branlé au niveau du rythme à la seconde. Reste des moments incroyables et une des meilleures utilisations de Stevie Wonder au cinéma (l'accompagnement de la scène du Taj Mahal avec "Livin' For the City", c'est 6/6).
4/6 Mo' Better Blues (1990)
Très peu de souvenirs, je l'avais en DVD, je devrais me le remater, tiens!
Do the Right Thing (1989)
Premier chef d'oeuvre. Son plus grand film. Un des films les plus importants qui existent pour moi, et gros coeur serré quand je me rends compte que tout ce qu'on a dans le film n'a toujours pas été résolu et est toujours d'actualité. Une maturité à toute épreuve.
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