Forum de FilmDeCulte

Comme avec InThePanda, mais pour des raisons différentes, j'ai toujours ressenti un rejet physique en tombant sur ses vidéos. La mise en scène de soi, cette diction affectée, cette assurance sidérante de produire quelque chose de pertinent... Pour moi la correlation est évidente entre ce besoin à tout prix d'exister de cette manière, par ce format, comme si ces mecs se produisaient devant un public alors qu'ils sont seuls devant la caméra, et les comportements de sociopathe complet.

Je suis sûr que les mecs de L'heure magique ont un rape dungeon dans un box loué à Juvisy-sur-Orge.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Une copine aimait bien ça, donc elle m'a forcé à l'époque de voir quelques très brèves minutes, ce qu'elle n'assumerait pas aujourd'hui mais moi j'oublie pas (ce qui est plutôt un défaut qu'une fierté) mais j'ai toujours été incompréhensif à son égard.
A l'époque on imaginait même pas que youtube rapportait de l'argent. Plus de dix ans plus tard, rétrospectivement, je me rends compte que quelques youtubeurs qui ont pris le train en marche à l'époque avaient de grandes chances de se constituer un auditoire. Le mec de Mantes-la-jolie spécialisé dans la malbouffe et qui s'est fait basher car il sortait avec une fille de 17 ans étant un exemple d'un autre genre.

Je parle de Norman.

Les types de L'Heure Magique me font l'effet d'être des passionnés inoffensif à l'inverse. La comparaison invalide un peu ton propos.

C'était une plaisanterie, pour l'heure magique.

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L'occasion de revoir cette vidéo mythique sinon




(Nos anciens jeunes ont du talent).

J'ai été dans un jury de courts métrages avec Le Fossoyeur de Films, mec hyper sympa au demeurant (mais avec des goûts de chiotte). Toujours étonnant d'apprendre que le mec tout tranquille et souriant devant toi et en fait une énorme merde violente et toxique.

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CroqAnimement votre

C'est Le Passeur critique que j'ai rencontré, dans un salon à Toulon. Très sympa (et très intéressant). Après, il y a de base une différence entre un Cyrille Falisse, libraire, et un Norman, débile.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ca fait partie du profil, ce sont généralement des personnes très agréables avec l'entourage professionnel, à plus forte raison quand c'est dans le domaine du personal branding. C'est une forme d'alibi, voire même d'assurance même s'ils ne le formuleront jamais comme tel : non pas tant parce que ce serait "inconscient", mais parce qu'un travail somme toute ordinaire d'introspection leur est extrêmement difficile, ou en tout cas insupportable. C'est dans la sphère de l'intime que les vannes s'ouvrent.

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Oui Cyrille est une crème, un des mecs les plus gentils que je connaisse.

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CroqAnimement votre

Pas certain que ce soit spécifique à ce milieu mais oui ça semble être souvent ce schéma, la typique interview des voisins ("il disait toujours bonjour et il était souriant").

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CroqAnimement votre

Un des trucs qui m'horripilent le plus au monde.

Spécifique au milieu non, mais disons qu'un certain statut attire naturellement ce genre d'individus : combien de twittos influents au moins dans une niche et considérés comme "super sympas" sont tombés pour ce genre de trucs au cours des dernières années ? Le besoin irrépressible de passer pour quelqu'un de bien, de contrôler même passivement, par l'engagement militant par exemple, la manière dont les autres les percoivent, est un des red flags les plus sous-estimés qui soit.

Il ne s'agit pas de dire que les gens cools et agréables sont tous suspects. Mais il faut être attentif à la manière dont ces simulateurs "imposent" cette perception. Once you see it you can't unsee it. En tout cas mon radar personnel ne m'a jamais trompé, même par écrans interposés.

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Pourtant c'est une réalité. Un psychotique en rupture de traitement, personne dans la résidence ne dira qu'il était agréable, souriant et disponible. Même la famille proche exprimera son inquiétude. L'expression et l'étrangeté des troubles est trop parlante, que ce soit dans la parole (ou le silence), le langage corporel (regard, démarche etc.). Un sociopathe en revanche aura souvent la cote, et sera même capable de te faire douter de toi-même si tu le chopes en flagrant délit (dispute avec le/la conjoint(e) par exemple).

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Oui mais aucun intérêt de faire témoigner la boulangère dans les médias : "Il disait toujours au revoir et merci en achetant sa baguette."

T'as 25 ans, tu deviens soudain connu, avec une horde de filles plus jeunes que toi qui peuvent te contacter et que tu peux contacter à l'envi, c'est sympa, tu joues avec, sentiment de toute-puissance, ça va trop loin.

Je parle pas des mecs accusés d'avoir violé, juste ceux qui se sont joués de ces filles online avec des messages tendancieux ou autre.

Glissement qui a toujours existé pour d'autres types "d'artistes", mais qui était moins simple avant les réseaux sociaux. Si t'étais, je sais pas moi, Rachid Taha et que tu commences à devenir connu, tes relations avec tes fans se font davantage en présentiel, forcément ça change tout.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui d'ailleurs vu ce qui sort, difficile de pas imaginer que de nombreuses célébrités pré-réseaux sociaux doivent se traîner d'énormes casseroles au cul (en particulier les musiciens qui ont directement accès aux fans après les concerts).

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CroqAnimement votre