Forum de FilmDeCulte

Dommage, cela aurait été tellement plus intéressant de suivre les luttes de pouvoirs dans les armées de Sauron et entre grands méchants plutôt que la quête d'elfes chevelus.

On retrouve globalement le feeling des films de Jackson.

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

9:14 le frérot.

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Quelle divine surprise.

Visuellement, j'étais sur le cul. J'ai trouvé ça chiadé, soigné, avec un beau degré de finition. Pour la première fois depuis longtemps, j'avais pas l'impression de voir une série mais bien... un film. Tous les OBI-WAN de ce monde peuvent tellement aller se rhabiller. Et puis y a de la couleur ! C'est pas tout marron et désaturé. Un régal.

Après ça ressemble aussi à un film dans le mauvais sens du terme, avec ces apparitions gratuites de bestiaux juste pour le fun: le snow-troll, le worm... Y a que l'attaque de l'Orque, avec son design génial que Bayona fait vivre avec son pur héritage horreur, qui me semble vraiment justifiée narrativement. Mais bon.

Je trouve la mise en place bien dosée, avec un bon rythme dans l'entrelacs des différents fils narratifs. On est constamment dedans.

Ils réussissent à éviter le syndrome "Préquelle de SW", avec juste des jedis/elfes hiératiques qui parlent de politique, en injectant des petites gens, de l'humour. Les "Harfoot" sont les bienvenus.

Et je trouve le casting au poil ! Tout le monde ou presque est super bien choisi. Morfydd Clark est super en Galadriel, Elrond est top (avec sa tête pas au bon format là), idem pour le nain, l'elfe noir, les Harfoot... Tout le monde est tellement bien choisi que le casting "colorblind" (en réalité méga-race conscious mais bon) passe crème. J'ai seulement un bémol sur les deux humains: le naufragé avec sa tête de chanteur des années 90 et Bronwyn avec son look trop contemporain.

Bref, carton plein pour ces deux premiers épisodes et hâte de voir la suite.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est chiadé jusque dans la partition musicale. Très bonne bo

Vous me donnez presque envie (je ne savais pas que c'était Bayona)

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Netflix les gars, Netflix.

Tu kifferas pas, je pense.

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Il y a pas mal de défauts. Notamment d'être très verbeux dans les débuts de l'épisode 1

J'étais comme le Cow Boy, pas envie du tout à la base, mais j'ai tenté vu les louanges, eh bien non, j'ai fast forward au bout d'un quart d'heure et c'est du sous Game of thrones (évidemment du sous-LOTR aussi), en tout cas rien qui détonne avec ce que j'ai plus envie de voir. Pour les fans d'heroic fantasy ça a l'air plutôt bien fait et ce sera meilleur que The Witcher peut-être? (qui a une certaine personnalité ceci dit alors que là ça fait tout lisse)

Nan mais je vais pas tenter, cet univers me soûle trop en fait.

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Netflix les gars, Netflix.

Cette scène magnifique où le "Stranger" (sic) place les lucioles, avec ce super thème de BEAR MCCREARY.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Au fil des mois, c'est devenu apparent que la série ne sera jamais vraiment une adaptation. Ni des appendices à la fin du Seigneur des anneaux, ni du Silmarillon. Les auteurs se sont faufilés là où les droits des oeuvres d'origine le permettent, dans les ellipses et non-dits. Bref, techniquement c'est donc de la fan-fiction de luxe.

Et ça se sent.

L'écriture est beaucoup trop didactique, notamment celle des dialogues (seul Elrond sort quelques belles métaphores qui font vivre les échanges). On sent la crainte de perdre le spectateur, avec tout ce que ça implique.

Le style de Jackson dans ses trilogies est singé de manière très appuyée, mais le reste ne suit pas. Grosse impression de coquille vide. Il suffit d'ailleurs de comparer les combats contre les trolls dans La communauté de l'anneau et ici : chez Jackson, l'arrivée du troll lui permettait de révéler un peu plus au spectateur qui sont ces personnages par leurs réactions soudaines au combat, chacun se battant et esquivant à sa manière, dans son propre style. L'irruption de la violence inévitable marquait, en plus d'une belle opportunité de mise en scène et de narration "muette", un tournant thématique majeur et le démarrage d'une évolution supplémentaire pour les hobbits. Là, c'est juste Galadriel qui arrive et fait le boulot. Elle est déjà au top, meilleure que les autres. Le cliché girlboss dans ce qu'il a de plus assomant. Et tout le reste est comme ça, cette scène du troll est bien représentative de l'ambiance générale fate de cochage de cases un peu à côté de la plaque.

Bref, un rapport plus que superficiel à Tolkien avec le même aspect général que le travail de Jackson, sans rien du fond. La communauté de l'anneau aurait eu une première heure comme celle-là, le film aurait eu le même destin que A Knight's Tale avec Heath Ledger.

Sauron reste un bon antagoniste, donc je regarderai sûrement le deuxième dans la foulée pour l'aspect "progression du mal".

Mais ça risque de bider.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Deuxième épisode qui confirme qu'on est dans l'ensemble dans de la fantasy à la Robert Jordan, où quasiment tout est à la fois surligné, tiède et dilué. D'ailleurs c'est aussi Amazon qui se charge de The Wheel of Time, donc ce n'est pas étonnant.

Les nains surnagent en effet, leur tonalité particulière faite d'humour, de susceptibilité, de ruse et de noirceur est toujours là. J'imagine sans mal qu'il est de bon ton de saluer l'addition inclusive d'une naine noire obèse, tactile et extravertie, cliché certes plus (body) positif que ceux qui sous-tendent la conception tolkienienne des nains, plutôt antisémite. L'épouse maternante et généreuse en contrepoids d'un mari grincheux qui s'est laissé castrer par amour, c'est un poncif que j'aime bien de toutes façons.

Durin/Elrond, c'est prometteur. Bien client aussi du couple elf noir/MILF du hameau.

Galadriel, c'est lourd, c'est monochrome, dépourvu d'ambivalence et de tension. Les Harfoot, c'est du young adult gênant. Amusant cela dit de deviner l'identité du mystérieux personnage par la manière dont il use de ses mains, notamment.

Bref, une entrée en matière plus que moyenne, avec quelques vagues sursauts dans un tout d'une grande fadeur.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Le mystérieux personnage c'est ?

Il y a pas dans le silmarillon ou autre texte de Tolkien qui donne un caractère quasi divin aux magiciens. Avec justement un truc de création dans les étoiles ?

Et pour ta seconde question, oui, c'est ce que j'en ai retenu aussi.

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Looks like meat's back on the menu, boys!