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J'ouvre celui-ci juste parce que Rick & Morty est la meilleure série d'animation adulte d moment et cela risque d'être compliqué pour lui retirer ce titre. Les Simpsons avaient pour eux d'être la première série parodique mais Rick & Morty va plus loin.

Les 4 premières saisons nous ont déjà bien présenté l'univers et l'épisode 06 de la quatrième saison est une petite perle narrative. C'est compliqué de décrire l'univers de Rick & Morty. Ceux-ci ont été créé comme une parodie de Retour vers le futur avec un doc Brown alcoolique et méprisant et un Mc Fly, vraiment, vraiment très con. Et ils ont un pisto portail qui permet de voyager entre les dimensions.

La saison 5 est un très bon cru aussi et l'épisode 08 ne m'a pourtant absolument pas fait sourire, au contraire, c'est une plongée dans la psyché du perso principal et une grosse claque sur ce que peut faire une série sensée être comique lorsqu'elle renverse ces attendus.

A vous, monsieur Larbin!

Je me suis refait les 4 premières saisons en enchainant un ou deux épisodes tous les soirs pendant quelques temps.
Je pense que c'est une très bonne série (il y a du punch, c'est drôle, bien animé et bien écrit), mais Harmon balance tellement son dégout de l'humanité et son cynisme à outrance que j'ai parfois complètement décroché.
Je suis totalement dans la cible (blanc-bourge-misanthrope-collapso), et pourtant je n'ai pu m'empêcher d'être gêné par la complaisance et l'esprit malsain de la série par moments. Je ne peux pas totalement adhérer à cette morale sans morale (cette phrase revient souvent dans le DA) et, in fine, la position supérieure de l'auteur et de son alter-ego à l'écran.
Au final, Harmon se la pète quand même bien (et on voyait ça déjà avec Community, que j'ai lâché trop vite après avoir beaucoup aimé les débuts).

Reste que la série vaut carrément le coup d'être vue pour pas mal d'épisodes et de moments disparates qui font mouche, dans le rythme, les dialogues et la narration.

Sauf que Rick est un faux nihiliste et cela se ressent plus la série avance. Il l'a été mais je pense que l'âge du perso fait qu'il a envie de croire en quelque chose avant d'y passer.

Le dernier épisode sorti est d'ailleurs, je pense, totalement dans ce point de vue. Ce Rick a d'ailleurs déjà prouvé qu'il aime sa famille et qu'il commence même à apprécier son Jerry. Son mantra "on se fout de tout" semble de plus en plus être destiné à le convaincre lui même, alors que le personnage de Summers le comprend de mieux en mieux, au risque de devenir plus nihiliste que son grand père.

Oui, dès la saison 4, cette bascule des persos est entamée. Mais alors je ne la lis pas tout à fait comme toi : je pense que Rick devient un vieux con et que Summers prend exemple sur lui et son aspect anar', comme font les petits enfants avec leurs vieux cons de grands-parents.
On a d'ailleurs bien compris qu'à une époque, Rick se battait pour ses idéaux. Puis, il a vieillit. C'est un soixante-huitard, quoi.
Summers est une représentante de la dernière génération, qui ne croit en rien et passe son temps sur son smartphone. Elle découvre le plaisir de l'annihilation et du pouvoir de tout foutre en l'air.
Bref, cynisme et dégout des gens all over again. Je n'y vois aucun espoir auquel se raccrocher. Même l'attendrissement de Rick envers Morty est à prendre avec beaucoup de pincettes (je ne sais pas s'il revient dans la saison 5, mais le "bad Morty" prouve que Rick déteint sur ces petits-enfants).

Bon, j'attends de voir la dernière saison, peut-être me trompé-je.

Même avis que sur Community : ça oscille entre le génial et le gênant. Et même progression : ça se cherchait dans les premiers épisodes, c'était au top du top vers fin de saison 1, puis 2 puis 3. Et à la 4 c'est sympa sans plus, et là, la 5, j'arrive plus à compter le nombre d'épisodes qui m'ennuient. Tous ces épisodes qui sont basés sur de la récursivité reloue (le robot assemblé à partir de robots assemblés à partir de robots, les decoys de decoys...), c'est vraiment la fausse bonne idée d'un ado de 15 ans qu'on a tous eu. En vrai c'est juste lourd et ça n'a rien d'intéressant.

Encore un autre défaut commun à Community : quand ça joue dans le méta et le brisage de 4ème mur, c'est faible, du niveau de Deadpool. Parfois aussi l'impression que Harmon a des relents de vieux facho mascu. Quand Rick sort une vanne bien sexiste, tu sens qu'il cherche à nous faire dire "héhé c'est bien vrai les femelles". Ou encore l'épisode avec les dindes, la cause amérindienne qui est une préoccupation d'adolescente, c'est chaud.

Je vois pas du tout d'évolution des persos, ce qui ne me dérange pas trop non plus.

Bref je dis du mal de la série mais pour l'instant je regarde toujours avec plaisir. J'espère revoir un jour un épisode digne de ceux de la citadelle des Rick, ou ceux où l'on voit le evil Morty. Tout ce qui touche aux mondes parallèles est assez excellent je trouve.

Tout comme deudtens, mais j'ai pas encore vu la 5.
Première saison qui montait en puissance en cherchant ses marques avant de s'envoler et d'enquiller les chefs d'oeuvre avec des épisodes totalement oubliables au milieu. Plus on avance dans la 4, plus il y a d'épisodes oubliables.
Mais ils mettent la barre tellement haut, la moindre idée et concept SF abordé que l'on croit connaître se retrouve désossé et en trente secondes, ils l'ont déjà étiré dans tous les sens puissance 1000, t'as l'impression qu'on pourra plus jamais faire d'histoire sur les mondes parrallèles, les voyages dans le temps, les changements de corps, les mini-verse après ça. Il y a un tel empilement de concepts, de vannes, de méta, d'auto reférence qu'il peut y avoir un trop plein, ce qui appelle aussi à la re-vision. Pour ça la série est très bonne aussi.
Après, il y une évolution des persos, mais ça reste léger, c'est plus un approfondissement. Il est clair que Rick se la joue nihiliste, mais il y a toujours des failles pour ne pas rendre le personnage totalement détestable.

Ah bah l'épisode 503, c'est littéralement ça avec les teufs d'apocalypse !
Sinon, la fable sur le green washing de ce même épisode est plutôt bien menée, même si caricaturale (mais c'est le propre de ce genre de DA).

Mince, j'ai vu les 8 épisodes et je vois pas duquel tu parles !

La saison 5 commence avec 3 épisodes inventifs de ouf et fun mais se termine en tournant un peu en rond sur cette thématique de la relation toxique.

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Le double dernier épisode est long pour 10 minutes vraiment sympa à la fin, dommage.

J'ai hâte de me refaire la saison d'affilée.

Saison 6 !

Episode 1 fabuleux. Je sais pas trop si c'est un épisode somme qui rassemble tous les arcs précédents ou bien du gigantesque fan service, mais j'adore.

Episode 2 superbe aussi, en mode athéisme de compétition. Et qui a le bon goût de relever la scène de mauvais goût de Die Hard.

Bon, pour l'instant ça repart bien.

C'est-à-dire ? Comment Powell surmonte son trauma ?

Ouais.

T'as bien fait le constat. C'est ce que je pense aussi.