Forum de FilmDeCulte

La première saison était abusée mais y avait un côté jouissif à être du côté et dans la tête du stalker. Surtout que le monde autour de lui était peuplé de tels connards qu'on avait du mal à ne pas root pour lui.

La deuxième saison applique la méthode Rian Johnson au personnage: lui faire vivre le pire truc qui pourrait lui arriver. Quitter N.Y. pour L.A., tomber sous le coup d'une nouvelle meuf nommée Love (!), et être lui-même traqué.

Bon, passé le plaisir de retrouver le personnage et cette sublime photo aux bords flous qui vignettent, il faut reconnaître que la série jump the shark un peu beaucoup. Le saut de foi est permanent. Reste le plaisir de cette galerie jouissive de douches en tout genres que la série croque si bien... Mais je sais pas si je vais continuer.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je regarde d'un œil la saison 2, mais au bout d'un moment c'est même plus des sauts de foi tellement le scénario multiplie les facilités...

_________________
Netflix les gars, Netflix.

L'impression que c'est LA série de merde que tout le monde binge en disant que c'est de la merde.

Respectez-vous.

_________________

Dixit le mec qui regarde 12000 trucs dont The Mandalorian... Qu'il a démonté à chaque épisode

Et sinon moi c'est ma femme qui a regardé. De mon point de vue c'est pas naze, c'est bien joué, bien éclairé... Mais c'est inutile. Netflix les gars

_________________
Netflix les gars, Netflix.

The Mandalorian c'est purement par souci d'exhaustivité. Et c'est 8 épisodes hebdomadaires de 35min max.

Et justement, je regarde mille trucs...quand c'est Liam qui regarde 3 séries dans l'année qui gaspille son temps là-dessus...mais je subodore une implication féminine aussi.

_________________

Oui c'est clairement une série pour meufs.

Avec l'oscar du générique le plus HIDEUX du monde d'ailleurs, je vous le conseille, il dure environ 3 secondes mais on dirait du Yannick Morel.

_________________
Netflix les gars, Netflix.

Faux, je regarde tout seul. C'est juste que je me reconnais dans le portrait du stalker.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est plus retors que ça. J'ai regardé le premier épisode de cette saison 2, qui, ajouté aux souvenirs de la première saison m'a fait réaliser une chose : c'est vraiment une série assez perverse par rapport à son époque et à l'air du temps.
C'était frappant dans cet épisode : à chaque apparition d'une nouvelle femme, tout est fait pour nous la faire détester. Non pas par un comportement moralement répréhensible, mais par un jeu (souvent assez grossier, certes) avec la beauferie féminine américaine de l'époque : l'égocentrisme, instagram, le vocal fry, un certain mépris de classe... Le personnage masculin reste un observateur distant des coutumes de son époque et représente une bouée de sauvetage pour le spectateur. Bouée de sauvetage qui devient évidemment le psychopathe assez vite.

En revanche je n'ai pas aimé la construction mensongère de la voix of de ce premier épisode vraiment malhonnête et trop facile.

Très vrai, je me suis arrêté a l'avant-dernier épisode de la première saison, jurant qu'on ne m'y reprendrait plus et sur l'influence féminine qui me l'avait fait voir (ma soeur qui me conseille, ma copine avec qui je l'ai bingewatché). Ce qui en fait une série encore plus pernicieuse.
Le personnage principal reste un gros loser.

Série sympa (pendant 3 épisodes) qui fini par saouler à cause de tout ces raccourcis et twists débiles.

C'est vrai pour la saison 1 aussi. Ça aurait intéressant si ça n'était pas aussi peu subtile.

J'ai presque fini la deuxième saison et finalement je me demande si je la préfère pas à la première. Les twists et les raccourcis scénaristiques sont légion et souvent débiles, mais lorsque dans ce huitième épisode ils osent un tel "truc de scénariste" (dans tous les sens du termes) que "Joe s'est fait kidnapper... mais en fait c'est le wannabee réal qui a payé des hommes de main pour l'enfermer dans un hôtel écrire un scénario", t'as du mal à ne pas imaginer la writer's room morte de rire en l'écrivant. Idem avec la péripétie gratuite du LSD rythmée par le décompte de l'iPhone filmé comme le chrono de 24, pareil, on est quasiment dans le registre du camp. Jouissif de bat les couillisme.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ouais non.
Ça les fait peut-être marrer mais c'est vraiment du gros foutage de gueule là...

_________________
Netflix les gars, Netflix.

Ouais mais c'est tellement gros que ça en devient assumé. La série est de toute façon clairement une comédie déguisée en truc vénéneux. Je repense à ce plan de Joe à la librairie avec la pancarte "thème du mois": "Celebrating bisexual pescatarian authors"

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tu me donnes envie de continuer finalement, c’est mal.

Ma chérie a commencé, je zieute de temps en temps. Mais j'ai toujours l'impression d'être devant un sous Dexter. Je ne trouve pas le personnage assez intelligent pour échapper aux flics, du coup, ça me sort de la série.