Lohmann a écrit:
A plusieurs reprises (les messages qui proviennent des camions lorsqu'ils sillonnent les rues de Pripyat, certaines musiques, jusqu'aux plaquettes explicatives de Harris lors du procès), la réalisation a régulièrement recours au russe ou à l'ukrainien, comme gage d'une certaine authenticité. C'est d'autant plus ridicule lorsque tout le monde parle anglais.
N'aurait-ce pas été encore plus ridicule si les plaquettes étaient en alphabet latin ?
Lohmann a écrit:
On vit tout de même une époque formidable, où la twittosphère s'enflamme à la moindre polémique, où il faut un blanc seing pour n'importe quel rôle de composition, où la représentativité de n'importe quel groupe ethnique/sexuel/pratique alimentaire/... est scruté et sous-pesé dans les moindres détails, mais où l'uniformisme de la représentation cinématographique/sériel n'est jamais questionné.
Ah non, c'est un truc dont on parle vachement plus. On voit de plus en plus de gens s'indigner que "tout le monde parle en anglais", alors qu'il y a quelques années ça choquait personne. En tout cas c'est un truc que je lis souvent.
Lohmann a écrit:
Ici non seulement l'utilisation de la langue anglaise est totalement ridicule, mais la nationalité et les stéréotypes du jeu des différents acteurs rend absolument impossible que l'on puisse croire ne serait-ce qu'une seconde à la reconstitution de la catastrophe de Tchernobyl telle qu'elle est présentée.
Je ne suis pas russe (donc qui je suis pour parler ?) mais j'ai trouvé au contraire qu'ils avaient fait un effort sur le cast. Les gens parlent certes anglais mais nombreux sont ceux à dégager, si ce n'est une forme de slavitude (quoi que le jeune de DUNKIRK est bien) au moins un côté bourru et "vieilles tronches du bloc de l'est" qui tranche avec les profils dans les films et séries occidentaux.
Bon, sinon la série est sympa, carrée, mais je m'étonne de l'engouement. C'est le genre de truc qu'un mec comme moi aurait pu apprécier vite fait dans mon coin, mais j'hallucine que tout le monde soit A DONF sur un truc comme ça, qui reste quand même assez sec et démoralisant.