Forum de FilmDeCulte

Figure emblématique du cinéma français sur laquelle il est de bon ton de cracher, dans le sillage des critiques de la Nouvelle Vague.



(1929) Nogent, Eldorado du dimanche
(1936) Jenny
(1937) Drôle de drame
(1938) Le Quai des brumes
(1938) Hôtel du Nord
(1939) Le jour se lève
(1942) Les Visiteurs du soir
(1945) Les Enfants du paradis
(1946) Les Portes de la nuit
(1950) La Marie du port
(1950) Juliette ou la Clé des songes
(1953) Thérèse Raquin
(1954) L'Air de Paris
(1956) Le Pays d'où je viens
(1958) Les Tricheurs
(1960) Terrain vague
(1962) Du mouron pour les petits oiseaux
(1965) Trois chambres à Manhattan
(1968) Les Jeunes Loups
(1971) Les Assassins de l'ordre
(1974) La Merveilleuse Visite
(1977) La Bible

J'en ai marre, c'est le carnet des topics de merde ce forum.

Mince, j'ai cherché mais j'ai pas trouvé. Bravo.

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Netflix les gars, Netflix.

(1937) Drôle de drame
L'un de ceux que je préfère, le plus léger également. Simon et Jouvet livrent un numéro de duettiste jouissif à regarder.
4-5/6

(1938) Le Quai des brumes
(1938) Hôtel du Nord
L'exact inverse, probablement les plus lourds (surtout le premier des deux).
Le meilleur de Quai des brumes restent la composition de Michel Simon, et celle d'Arletty dans Hotel du Nord.
3-4/6

(1939) Le jour se lève
Un film d'une grande poésie, le sujet aurait pu se prêter à ce que le film soit aussi lourd que Quai des brumes, mais ce n'est heureusement pas le cas.
4-5/6

(1942) Les Visiteurs du soir
Mon préféré, c'est totalement théâtral, mais j'adore le hiératisme de Cluny et la verve de Berry.
5/6

(1945) Les Enfants du paradis
Jamais compris pourquoi il a longtemps été placé au sommet de l'histoire du cinéma français.
Il y a certes de belles séquences, mais je le trouve trop indigeste.
4/6

(1953) Thérèse Raquin
Aucun souvenir

Sur Carné le souvenir de deux bons bouquins (offerts par une amie qu'il faut mentionner ici) est plus proche que celui de ses films







Le premier est une comparaison entre les Cousins de Chabrol et les Tricheurs qui enfonce avec tellement de talent le film de Carné qu'il donne très envie de le voir.
Le Jeancolas (super-intéressant) m'a appris un antagonisme politique très vif entre Jean Carné (avec Prévert de sensibilité plutôt trotskistes) et Renoir (sur une ligne plus proche du PCF stalinien, même s'il ne fait pas partie de ceux qui ont dit le plus de conneries et que cela a donné "la Marseillaise").

Pareil, j'avais trouvé ça beau mais un peu ennuyeux. Le genre de classique devant lequel tu bailles poliment.
Pour les autres films, peu de souvenirs je les avais vu (trop) jeune, à part que c'était bien je serais incapable de t'en dire plus.

(1939) Le jour se lève
2/6

(1942) Les Visiteurs du soir
0/6

(1945) Les Enfants du paradis
3/6

Je trouve ça lourdingue, poussiéreux dans sa vison du monde et arriéré dans sa vision du cinéma. Faut vraiment avoir le cerveau qui baigne dans le formol pour le considérer comme un grand réalisateur français.
Faudrait aussi que j'essaie d'en voir un qui soit pas écrit par Prévert...

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N'écoutez pas Film Freak

Pas mal de films vu enfants...et ben j'en revois avec plaisir (le mépris des critiques de la nouvelle vague, j'ai jamais trouvé ça hyper pertinent même si je comprends le but)

ça va aller vite

La quai des brumes
4.5/6

Le jour se lève
5/6

Hôtel du nord et Drôle de drame : vu y'a trop longtemps

Les visiteurs du soir
2/6...sur un vague souvenir mais je n'ai aucune envie de le revoir

Les enfants du paradis
6/6...vu 5 ou 6 fois. Les gens qui ne jure que par ça ne sont pas forcément très intéressants mais je trouve ça parfait. Un plaisir coupable? J'en sais rien

Je n'ai vu que Les Enfants du Paradis, découvert il y a deux-trois ans à peine.. Sa réputation du “plus beau film du XXème siècle” peut faire sourire, mais j'ai été très vite subjugué par la grâce du film, par les comédiens radieux, par les dialogues de Jacques Prévert, parmi les plus beaux, les plus délectables de l'Histoire du cinéma. J'ai passé trois heures sur un nuage et pour moi c'est du 6/6 sans hésiter.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'en ai vu 4-5 il y a pas loin de 20 ans. Aucun souvenir.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Grand souvenir des enfants du paradis pour moi aussi, avec en particulier cette scène où Arletty / Garance se fait draguer lourdement par Brasseur Sr / Frédéric, qui en fait des tonnes sur l'amour alors qu'ils se découvrent, six jeunes m'abusent:


"Garance : Bientôt peut-être. Sait-on jamais avec le hasard ?
Frédérick Lemaître : Oh... Paris est grand vous savez ?
Garance : Paris est tout petit pour ceux qui s'aiment comme nous d'un aussi grand amour."

Avec cette gueule en biais dont elle avait le secret, elle lui met un râteau que Messi n'aurait pas renié.

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-I failed.
-Good. Now go fail again.