Fini la deuxième saison, j'ai pris autant de plaisir que première.
Des spoilers.
Il y a toujours des défauts évidents d'écriture
mais les personnages sont tellement attachants dans leur malédiction, la portée symbolique des différentes trames donne beaucoup de sens, la direction artistique et l'ambiance sont tellement réussies, que la série atteint vraiment des sommets pour moi.
C'est très bavard, mais quel plaisir de mon côté, j'apprécie énormément tous ces échanges, très littéraires et peu réalistes, avec par exemple cette réponse de Frankenstein à Lyle avant de pénétrer dans le château dans le season final.
On perd un peu d'intérêt pour Sir Malcolm, en retrait, mais Sembene a plus d'épaisseur et ses échanges avec Ethan offrent des moments assez forts. Et puis Dorian Gray finit par servir à quelque chose.
Et la fin est tellement noire, la victoire contre le mal projetant chaque protagoniste dans un retour à réalité encore plus dur (la siuation de Victor par exemple est presque pire que son hallucination dans le château ; la solitude finale de Vanessa..., sa relation avec Clare offre de beaux moments aussi -sad people like poetry, happy people like songs-), et surtout séparant l'équipe dont chacun tirait une force et un équilibre.
And so we walk alone.