Forum de FilmDeCulte

Ca y est j’ai fini, et je confirme que c’est très bon. Le cœur de la saison est ce que j’ai préféré, il y a une petite baisse sur la fin mais ca reste très bien.
La série arrive à retranscrire les éléments principaux de l’enquête et du procès proprement dits de manière digeste, et également les enjeux de société qu’il y a eu derrière à l’époque. Le clivage est extrême, et l’échange final entre Darden et Cochran résume bien le dilemme. L’épisode sur le jury transmet bien ce sentiment également. Bref, c'est vraiment bien écrit, de manière subtile et non manichéenne. La série parle de racisme, de justice, de magouilles, de jeu d’influences, de célébrité, d’argent, avec une pertinence toute actuelle.
Il y a quelques bémols (je ne suis pas fan de l’écriture et du jeu du perso de Darden par exemple), mais c’est à voir absolument.

J'avais vaguement entendu parler de cette affaire à l'époque, et la série m'a bien passionné, d'autant plus que j'ai tâché de ne pas me divulgâcher le verdict.


J'ai trouvé que les premiers épisodes relevaient de la comédie, et je passais du rire franc au facepalm consterné plusieurs fois par épisode, entre les erreurs et malchances du "people", les coups de pute de la dream team de défenseurs, et pétages de plomb du juice (l'épisode du ride of his life en Bronco étant le point culminant du wtf ),...
Tout ça est constamment diffusé, magnifié, commenté par les médias, qui ont complètement pourri les débats et polarisé des positions déjà foutrement sectaires.

Je me félicite qu'on ne puisse filmer un procès par chez nous (six jeunes m'abusent), vu le bordel que ça a généré dans cette affaire.

Et puis au fil des épisodes, je me marrais moins, tant la fracture qui nous est montrée entre noirs et blancs est profonde dans ce pays, et génère des situations absurdes.

C'est vrai que c'est parfois un peu vulgaire ou facile, mais souvent juste, alors qu'on est sur le fil du rasoir, même 20 ans après.
Les premiers épisodes abusent des travellings gerbants, comme ces rotations autour d'un groupe d'avocats debout, qui n'apportent pas grand'chose et m'ont agacé. Mai j'ai bien aimé les rares incursions de la musique, du bon rap ici, another one bites the dust là, et quelques personnages charismatiques (Cochran et Darden, le juge) même si d'autres sont moins bien écrits ou joués (le faux OJ n'a pas le charisme du vrai par exemple); pour Kardashian c'est plus ambivalent: . Sa famille qui kiffe la célébrité, c'était bien drôle aussi vu de 2016.

Bref, une histoire passionnante et apparemment fidèlement rapportée, même si on doit souvent aller vérifier les infos tant ça paraît rocambolesque.

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

Je découvre avec un peu de retard, et je suis à fond. L'épisode 2 m'a mis la patate, et la suite ne va qu'en se bonnifiant j'ai l'impression... J'avais peur d'un truc factuel wikipédesque, mais c'est tout l'inverse. C'est fun, y'a du gros suspense, et même quelques éclats de rire (les Kardashian putain, c'est mortel).

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Commencé la deuxième saison, The Assassination of Gianni Versace. La saison emprunte le point de vue du tueur. Les morceaux mettent un peu de temps à se recoller (ce qui est le défaut de bon nombre de séries) et il n'y a pas cette satisfaction immédiate que procurait la première saison dans mes souvenirs.

Arrêté au cinquième épisode ; ça se veut une "plongée dans la psyché gay" de l'époque, où la société était considérablement moins évoluée de ce point de vue. Problème : la série prend comme prétexte un personnage de serial killer qu'elle n'arrive pas à rendre intéressant, et qui paraît trop flippant tout du long. Est-il censé avoir du charme ou non ? On ne sait pas, mais ce n'est pas du tout le cas à l'écran.

Tiens je ne suis pas du tout d'accord avec toi, même si j'ai trouve cette deuxième pas terrible.
Darren Criss, qui joue le tueur, est excellent et son personnage vraiment fascinant (on en apprends plus sur lui dans deuxième moitié de la saison, tu devrais essayer). Le manque de repère complet dans lequel il a grandit (ses parents, la société en général et le regard sur les gays ) et ce monde imaginaire qu'il s'est construit autour de lui le rends très touchant, en fait.
Après j'ai trouvé que c’était trop artificiellement rattache à l'histoire de Gianni Versace, qui pour le coup est chiante. Tu sens que tout le budget est passé dans le casting de la famille Versace et au final ou s'en fout un peu de ses gens. Ça fait pale figure face au parcours d'Andrew Cunanan. Versace aurait du rester une figure fantastique/héroique, au lieu de nous casser les couilles avec les détails de sa vie. On sent qu'ils ont essayé une espèce d'histoire parallèle entre les deux personnages, mais au final seulement l'histoire d'Andrew est intéressante, et le parallélisme est forcé.

Ouais mais bon la psychopathie ne me fascine pas du tout même si ça peut donner lieu à des films ou des documentaires intéressants ou qui font froids dans le dos (ceux de Herzog, celui sur Aileen Wuornos, etc). Voir ce que j'en disais sur Mindhunters, qui n'adoptait pas leur point de vue (ce qui est précisément ce que je faisais le profiler avec ses méthodes révolutionnaires, ce subtil décalque faisait l'intérêt de la série).
Je n'ai pas vu du tout un personnage fascinant, et le reste de la série ne fait apparemment que dévoiler les problèmes psy habituels, compliqués un petit peu par l'homosexualité, j'ai du mal à l'imaginer touchant tel qu'il est représenté dans la série.

Si tu regardes la série, tu n'auras pas de mal à imaginer de quoi elle parle !
Mais je comprends que ça ne t’intéresse pas.

Quatre ans plus tard ... Je connaissais vraiment mal l’affaire OJ Simpson et j’ai trouvé la série excellente, malgré une réalisation un peu pataude. J’aurais préféré une seconde saison sur le procès civil plutôt qu’un court texte pendant le générique de fin.

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There is no such thing in life as normal