Forum de FilmDeCulte

Il me semble qu'il n'y a pas eu de top sur le bonhomme, faut rattraper ça, surtout que je sais que quelques uns d'entre vous apprécient son oeuvre :

The Last Tycoon (1976)
The Visitors (1972)
The Arrangement (1969)
America, America (1963)
Splendor in the Grass (1961)
Wild River (1960)
A Face in the Crowd (1957)
Baby Doll (1956)
East of Eden (1955)
On the Waterfront (1954)
Man on a Tightrope (1953)
Viva Zapata! (1952)
A Streetcar Named Desire (1951)
Panic in the Streets (1950)
Pinky (1949)
Gentleman's Agreement (1947)
Boomerang! (1947)
The Sea of Grass (1947)
A Tree Grows in Brooklyn (1945)

Il me reste énormément à découvrir mais bon, j'ai envie de savoir ce que vous appréciez de lui :

Un tramway nommé Désir :
Un peu déçu par ce qui est censé être l'un des chef d'oeuvre du maitre Kazan. Les interprétations sont certes parfaites mais le métrage souffre selon moi de longueur, d'un scénario qui ne m'a jamais fait décollé et entrer pleinement dans le drame. Après c'est clair que le travail de Kazan, tant sur la lumière (les clairs/obscurs éblouissant) que sur les cadres reste de grande classe.
3.5/6

Viva Zapata! :
Scénario de Steinbeck + réalisation de Kazan + interprétation de Brando, pour ne citer que lui (Quinn à eu l'oscar de meilleure second rrôle). Bref sur le papier ça avait vraiment de la gueule. Et bien à l'écran ça en a tout autant. J'ai trouvé ça vraiment très fort. Ce n'est pas qu'une partie de la vie du leader mexicain qui nous est présenté ici mais une véritable réflexion sur le pouvoir et ce qu'il peut engendrer. Fascinant. Il peut passer à 6 lors de la deuxième vision.
5.5/6

Sur les quais :
Kazan tente de se racheter après avoir balancé ces potes coco. Brando a pour cette occasion accepté de rempiler une nouvelle fois avec celui a qui il doit d'être passé en haut de l'affiche, et il a eu raison. Après le prix d'interprétation à Cannes pour Viva Zapata! il décroche cette fois ci l'Oscar qu'il mérite amplement pour cette folle interprétation de Terry Malloy. Film sur la délation, sur ce qu'elle en coute et sur le pardon. Kazan se rachète avec brio.
6/6

A l'est d'eden :
Steinbeck est à nouveau à l'origine de ce projet. James Dean qui par ce biais sera révélé comme nouvel icône de toute une génération. Le drame est d'une telle force, l'interprétation de Dean comme de Harris expectionnelle, cela suffit à rattraper les quelques petites longueurs dont on peut être victime ça et là. Un drame comme on en fait plus.
5/6

La fièvre dans le sang :
Son chef d'oeuvre selon moi. Tout y est. C'est d'une classe folle, d'une puissance émotionnelle qui fait de Kazan l'un des plus grand réalisateur de l'histoire du cinéma.
6/6

Le dernier Nabab :
Pour son dernier film il s'attaque à l'industrie cinématographique, c'est à dire à Hollywood et fait appel pour ça a "Bob" De Niro, Tony Curtis, Robert Mitchum, Jeanne Moreau, Jack Nicholson...rien que ça. Il s'agit quelque sorte d'un film bilan qui clos avec brio sa belle carrière dont il me reste à découvrir, je n'en doute pas, de nombreuses pépites.
4.5/6


Mon Podium :

Le fièvre dans le sang
Sur les quais
Viva Zapata!

Pas mal à découvrir

The Visitors (1972) 5/6
America, America (1963) 5/6
Splendor in the Grass (1961) 2/6
Baby Doll (1956) 4,5/6
On the Waterfront (1954) 6/6
A Streetcar Named Desire (1951) 2/6

The Arrangement (1969)
America, America (1963)
A Face in the Crowd (1957)
Baby Doll (1956)
On the Waterfront (1954)
A Streetcar Named Desire (1951)

Il faudrait quand même que j'en vois d'autres. J'ai aimé les six films ci-dessus (j'ai un doute pour L'Arrangement, je me demande si je ne confonds pas avec un autre film), suradoré Baby Doll. Il faudrait que je vois Le Dernier nabab (j'adore le livre) et A l'est d'Eden, quand même.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

... Pourquoi?

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Why there is so much trouble in this world?

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J'ai juste vu ces deux-là:

Baby Doll (1956) - 5/6
Beaucoup aimé, ça suinte d'érotisme et de pulsions en tout genre. Excellent.

A Streetcar Named Desire (1951) - 5,5/6
Je l'ai vu genre 3 fois en peu de temps, tellement j'étais fasciné par la mise en scène, qui reflète non-stop l'était psychologique des personnages, et par les performances, démentielles, de Brando, Leigh, Kunter et Malden.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Jerzy, je T'AIMAIS !

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J'étais sûr que tu ferais un pet de fouffe en lisant ses commentaires...

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N'écoutez pas Film Freak

Mais comme d'hab, c'est ce que j'aime chez toi, même quand on est pas d'accord tu fais mouche, ça donne envie de discuter et tu mets le doigt sur des choses importantes, comme le surlignage dans Un Tramway nommé désir, qui est indéniable. Après j'aime énormément le film, surement car je vois rétrospectivement comme un manifeste ce qu'il voulait mettre en place plus tard, c'est peut être pas un grand film mais je ne le trouve pas simplement théâtral... En fait Kazan avait essayé durant une longue période d'adapté la pièce "pour le cinéma" en écrivant plusieurs versions d'un scénario qui ne lui plaira jamais, décidant par la suite de "filmer la pièce"... Pourtant on est quand même loin du théâtre filmé, c'est un énorme travail sur le gros plan et les expressions, jusqu'à atteindre la lourdeur si on veut, pourtant je trouve ça vraiment passionnant la manière dont Kazan relie ces essaies, ces expressions, aux trajets des personnages... Leight n'a pas que les mimiques aliénées, elle l'est vraiment dans le film, elle devient véritablement un vampire qui suce le sang du réel, de l'autre monde qu'elle veut fuir, le point culminant étant ce passage au milieu de la brune qui radicalise ça, qui prend un ton fantastique relayant les expressions du visages à la morphologie du décors, avec le pauvre Karl qui la bade croyant encore à son fantasme... Un personnage qui ne peut pas vivre sans spectateur... Enfin tout ça pour dire que je comprends que tu n'accroches pas, pour ma part cette expérience sur les visages me fascine, car elle n'est pas vaine et qu'elle est poussée à l'extrême dans le gros plan pour justement en faire une matière cinématographique et s'éloigner du théâtre.

Sinon oui il faut que tu vois Splendor in the grass et Wild river... Si là tu n'aimes pas tu peux abandonner Kazan et donc moi même.

Je n'aime pas Un homme dans la foule et L'arrangement est le premier que j'ai vu de lui, il m'avait marqué mais je ne l'ai jamais revu, donc...

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Mais c'est clair.... Un Tramway - THE MOVIE c'est tout sauf théâtral...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Faut arrêter de penser que théâtral c'est péjoratif.

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N'écoutez pas Film Freak

Pas très fan de Beatty et Wood et j'avais trouvé ça un peu lourdingue, ça m'est juste complètement passé à côté. Je reconnais que le réalisateur a parfois la main lourde, mais suivant certains scénarios j'adhère à fond, d'autres ça m'emmerde sévèrement.

Carrément.

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