Forum de FilmDeCulte

Assez déçu dans l'ensemble...d'un côté on a un jusqu'au boutisme graphique,le travail réussi de Benoit Lestang (RIP),le visage de Mylène et une première partie loin d'être parfaite mais relativement prenante.
De l'autre côté faut quand même se farcir un "discours" un peu vaseux sur les martyrs,une violence hélas pas toujours justifiée et surtout 3/4 d'heure de "torture porn" répétitif et soporiphique à base de distribution régulière de pains et de baffes,avec en prime l'intrusion pas franchement heureuse d'une "secte" toute droit sortie d'une mauvaise série B ("Mademoiselle": )
C'est dommage,j'avais trouvé "Saint Ange" plutôt sympa,ici il y a encore quelques bribes de scènes et d'idées pas inintéressantes,je pense encore que Laugier a du potentiel,mais j'espère qu'à l'avenir il s'éparpillera un peu moins.

2/6

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Ouais, j'ai failli écrire "mis à part le plan de l'oeil". Si on s'arrête à cette simple exposition on peut aussi objecter la scène du bain de sang dans le 2. Bref, ça reste des films d'un certain genre donc il y a des scènes choc.

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ah moi d'un type qui pond d'abord un film chiant à mourir comme St-Ange, puis un gros caca nerveux comme celui-ci, je n'attends plus rien du tout.

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je te propose qu'on reprenne cette conversation dans l'un des fils de ces deux films.

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"Saint Ange" était déjà plus chiadé,et un peu plus modeste dans son approche peut être...là pour le coup "Martyrs" c'est un peu du "Hostel" arty...

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je vois pas, non.
au contraire, pour moi c'est terriblement beauf Martyrs, à la rigueur Hostel 2 c'est Hostel 1 en plus arty, si tu veux.
mais martyrs, c'est juste vulgaire et bête.

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pas tout le monde apparemment

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Je sais pas comment formuler autrement... lol

Bref, j'ai trouvé que paradoxalement la gamine qui faisait Jampanoï jeune ressemblait plus à Alaoui vieille (l'inverse est moins vrai).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Alors celui-là je l'attendais...
En sortant de la salle, j'étais vraiment colère, l'impression de m'être fait pisser dessus par Pascal, et un gros 0 qui se balançait.
Curieusement, le film vieillit bien: à froid, je suis à 2.

Techniquement, c'est plus que correct, et sur le papier il y avait deux bonnes idées pour de chouettes courts-métrages. Le problème c'est que Laugier ne trouve jamais vraiment de quoi les relier, et qu'elles sont étirées jusqu'à perdre tout piquant.
Le début est très cool, toute la partie dans l'orphelinat, le cache-cache, tout ça je suis A FOND.
Dès qu'on passe au petit déjeuner,avec maman qui bricole les canalisations le dimanche matin, on commence à ressentir des problèmes d'écriture assez flagrants, et le film ne fonctionne plus que par éclairs, tant Laugier ne semble pas connaître le sens du mot "ellipse".
Dégraissé, ça aurait pû être efficace, percutant. En l'état, c'est juste chiant.

La troisième partie commence assez étrangement et réserve une surprise assez intéressante, malheureusement assez vite abandonnée, au profit d'un festival assez gratuit et pénible, encore une fois d'une longueur pas possible, et qui me laisse assez perplexe quant à son intérêt, sous cette forme, en tous cas. Et la toute fin en pirouette achève définitivement la bête. A moins que je n'aie pas tout compris.

A propos de ce qui vous a mis sur le cul, Blissfully et Qui-Gon Jinn, disons que je comprends, mais vu ce qui précède, je n'ai pas été scotché plus que ça,

Voilà voilà... une sorte de gâchis, non dénué de fulgurances.

2/6 donc.


Ah, un dernier mot sur la musique... Ben en fait si c'était pour mettre celle-là, je pense qu'il eût été plus inspiré de ne pas en mettre du tout. C'est tellement dissonant par rapport aux scènes qu'elle est censée réhausser que c'est est aberrant.

J'ai plutôt aimé, mais y a pleins de trucs qui m'emmerdent.

De Freak à Xcapist ci-dessus, plusieurs d'entre vous l'ont évoqué : c'est super mal raconté. Autant, comme QGJ, je trouve que les différentes parties donnent finalement une construction intéressante, autant ça m'a paru laborieusement raconté. Du coup j'étais jamais à fond.
Mais heureusement, y a quelques séquences bien sévères qui réveillent un peu... et qui ont le courage de pas faire les choses à moitié. Du coup y a même un malaise naissant, mais les problèmes de narration viennent tout foutre en l'air, en ce qui me concerne.
Reste que ça fait pas semblant de dépoter et que je suis toujours content quand ce type de projet arrive jusqu'en salles. Et puis y a ce côté ambitieux au niveau du fond qui, s'il est parfois maladroitement exploité, fait que le film risque de me trotter dans la tête un moment.
Bref, malgré ses défauts, je regrette pas une seconde ma séance et il aura même droit à une 2e vision dans quelques mois.

Ah, par contre, un dernier truc qui m'a mit hors de moi : le ripp off scandaleux de 28 Theme de John Murphy,

Dans le 1, le plan

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There is no such thing in life as normal

Je ne vois pas pour quelle raison.

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http://forum.plan-sequence.com/viewtopic.php?t=2349

Bon j'ai pas aimé du tout, mais j'ai du mal à comprendre le fracassement intensif, les 0 et les -2/6 sont assez surprenants. J'aime bien la première partie, même si je trouve ça assez basique, la fin m'a fait sourire et je l'ai trouvée limite grotesque. Je pense que tout a été dit, je ne trouve pas ça abjecte et beauf, juste pas très bien.

2/6

Et je m'attendais au gros lol rétroactif vis à vis des soit disant références à Bergman et Pasolini que Tomak évoquait. C'est effectivement hilarant. Mon petit loup, quand on est ignare le plus facile c'est de pas traiter les autres d'ignares. Si tu veux en discuter je suis ton homme.

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