Laure Manaudou se rapproche de plus en plus de l'Italie. Selon le quotidien turinois La Stampa, la nageuse serait sur le point de s'engager pour six ans avec le club "La Presse", société de presse et employeur de Luca Marin, le compagnon de la Française. Problème : du fait de sa nationalité étrangère, Laure Manaudou ne pourrait disputer que des meetings interclubs. Du coup, toujours selon le journal italien, Marco Durante, président de "La Presse", aurait proposé au club du Canet-en-Roussillon que la Française y reste licenciée.
Enfin, La Stampa avance que « si Manaudou et Marin devaient se marier - hypothèse pas du tout impossible - alors la championne transalpine pourrait dans un délai raisonnable choisir de représenter l'Italie et non plus la France ». Par ailleurs, Dominique Camus, ancienne présidente et actuelle responsable de l'élite au club de Canet-en-Roussillon, a confirmé que Laure Manaudou resterait licenciée dans le club des Pyrénées-Orientales : « Pour nous aucun problème, elle reste licenciée à Canet-en-Roussillon. Laure est amoureuse. Ce n'est pas la première fois qu'elle pète les plombs pour un garçon. Elle a décidé de le suivre (...) et de s'entraîner avec lui. Ce n'est pas dit qu'elle ne revienne pas d'ici un mois.»
Dimanche L'Equipe avait annoncé la future séparation entre Laure Manaudou et Philippe Lucas. A Canet-en-Roussillon, les proches de Laure Manaudou parlent "d'électrochoc". La star de la natation française, qui a quitté la ville et son entraîneur mardi dernier, leur a annoncé son souhait de mettre fin à six ans d'histoire et son «envie de voir autre chose ». Si le coach a essayé, en vain, de l'appeler le jour même, d'autres ont eu plus de chance. «Elle m'a dit au revoir, confie son amie Esther Baron, ça fait un vide... » La championne olympique a donc pris soin d'informer sa garde rapprochée juste avant de laisser son chat à ses parents à Ambérieu-en-Bugey. Mais les plus intimes savaient la réflexion engagée depuis plusieurs semaines et la décision prise il y a une dizaine de jours...