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 Sujet du message: Re: Devin Faraci
MessagePosté: 15 Jan 2025, 11:53 
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D'ailleurs, quand t'auras fini avec la pelle, tu la remettras dans le local, stp.

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 Sujet du message: Re: Devin Faraci
MessagePosté: 15 Jan 2025, 11:55 
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Film Freak a écrit:
D'ailleurs, quand t'auras fini avec la pelle, tu la remettras dans le local, stp.
Quand t'auras changé l'ampoule.

Mais t'étais pas parti t'amuser ailleurs ? Parce que là, je me force, donc bon.


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 Sujet du message: Re: Devin Faraci
MessagePosté: 15 Jan 2025, 11:59 
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Je crois qu'on a épuisé le truc. Bon ap!

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 Sujet du message: Re: Devin Faraci
MessagePosté: 15 Jan 2025, 12:20 
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Film Freak a écrit:
bmntmp a écrit:
On a le mécanisme typique du type, qui sous prétexte de bonne morale, en vient se transformer en abuseur, insultant et rabaissant à tout crin, le quiproquo avec Paprika étant un prétexte supplémentaire pour l'enfoncer, dénué de la moindre empathie (alors que ce qu'elle raconte est glaçant).
Merci pour l'exemple.

Je suis égalitaire dans le débat, tout le monde est logé à la même enseigne.

Et toi à la niche d'à côté.


Tu changeras rien à la vie de la victime de Gaiman, mais tu peux épargner ton interlocutrice à laquelle ton ton rabaissant a extorqué des confidences douloureuses... C'est un premier pas.
Je ne parle pas des autres insultes, qui sont à la limite de la légalité...
Tu pourrais dire que le discours, dont tu t'indignes, augmente le mal-être des victimes de VSS mais ça n'a pas l'air d'être forcément le cas.


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 Sujet du message: Re: Devin Faraci
MessagePosté: 15 Jan 2025, 12:51 
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bmntmp a écrit:
Tu changeras rien à la vie de la victime de Gaiman, mais tu peux épargner ton interlocutrice à laquelle ton ton rabaissant a extorqué des confidences douloureuses...


Il t'a balancé une pique qu'elle a pris pour elle.
Arrête de réécrire l'histoire en hallucinant comme ChatGPT.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."


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 Sujet du message: Re: Devin Faraci
MessagePosté: 15 Jan 2025, 13:59 
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Film Freak a écrit:
La perche tendue pour te retourner les "arguments" listés sous forme de tirets dans une de tes réponses est grande mais je ne suis pas dégueulasse à ce point.


Donc tu as des limites, bon à savoir.

Citation:
Comme tout le monde sauf toi l'avait compris, je répondais à Caribou. Ce manque de discernement te dessert mais ne m'étonne pas. Attention si tu reçois des DM sur Insta de Brad Pitt.


Sympa pour la victime du brouteur, c'est sûrement pas le lieu d'exprimer sa compassion ?

Citation:
En l'occurrence, Pavlovich EN A parlé à Palmer avant de tout déballer dans la presse. Là, il ne s'agit plus de discernement mais simplement de comprendre l'anglais.


Ma compréhension de l'anglais est assez faible comme tu l'as relevé, mais j'avais compris ce passage. Néanmoins, en effet, je l'avais délaissé une fois ma lecture achevée (à ma décharge ce passage est très bref) donc le rappel est bienvenu.

Citation:
Mais là n'est même pas la question, tout comme le terme que tu peux préférer mettre sur ce qui l'a poussé à se laisser faire ce jour-là - sidération, emprise, paralysie, dissociation... - le fait est que cette réaction est cohérente avec l'expérience d'innombrables victimes de VSS et qu'il y aura malheureusement toujours des gens comme toi qui viendront exploiter ces failles de l'être humain pour juger la victime.


La dissociation implique un état clinique précis lié à une activité cérébrale d'une telle intensité que l'esprit et le corps de la victime se scinde temporairement, la simple emprise n'amène personne à dissocier. C'est d'une violence inouïe, c'est quitter totalement son corps qui passe en mode pilote automatique. Un peu comme dans Everything Everywhere All at Once (je dis ça sérieusement, j'y ai beaucoup pensé pendant que je le regardais).

Citation:
Parce que c'est bien de ça qu'il s'agit ici : peu t'importe que Gaiman soit coupable des accusations ou non, tu focalises sur "ouais mais elle est coupable aussi, y avait un enfant là", comme si, après tout le travail de sape sur sa personne, cette seule présence devait nécessairement et soudainement agir comme la goutte d'eau, la limite infranchissable. C'est ce manque de projection, de compassion que je trouve révoltant dans tes propos. Le fait que tu ne puisses pas concevoir l'état d'esprit considérablement amoindrie d'une personne qui pourrait l'entraîner à continuer de subir, même avec l'enfant présent. Enfin je sais pas mais je peux faire plus simple pour être sûr que tu comprennes : quand quelqu'un te dit "il m'a violé pour la énième fois alors même qu'il y avait son fils à côté", que ta réponse épidermique soit "attends, y avait un enfant dans la pièce et t'as rien dit?!", c'est même plus l'idiot qui regarde le doigt au lieu de regarder la Lune, tu regardes carrément par terre là.


C'est faux de dire que "peu m'importe que Gaiman soit coupable ou non". Bien sûr que ça m'importe qu'un tribunal établisse ou non la culpabilité de ce type d'après les faits retranscrits, et ce même hier quand j'étais fermée à toute compassion. Et pour expliciter plus : ce n'est pas la scène de viol sur le lit qui m'a fait écrire tout ça hier, car là, l'état de sidération est plus ou moins mentionné (encore une fois, on peut être passive et s'enfoncer la tête dans un coussin pour laisser le moment passer sans dissocier). Mais soit, je le reconnais, ma réaction était disproportionnée et malvenue. Je parlerais ici d'une Christine Angoïte : j'ai explosé, c'est moche.

Bref, avec du recul, je te donne raison quand tu dis "C'est ce manque de projection, de compassion que je trouve révoltant dans tes propos. Le fait que tu ne puisses pas concevoir l'état d'esprit considérablement amoindrie d'une personne qui pourrait l'entraîner à continuer de subir, même avec l'enfant présent." Sauf sur le manque de projection, car c'est justement tout l'inverse.

J'ai été assez horrible en coupant les vannes de la compassion à la lecture de certains faits et en l'exprimant avec véhémence. Je doute que la victime principale me lise, raison pour laquelle j'écris ici. Mais si jamais : je te crois et je te prie de m'excuser pour cette débile idée que tu es en partie responsable des actes déviants de Gaiman et de ses répercussions sur son entourage. Et je me permets de douter de la bienveillance de ces journalistes suite à la lecture de cet article, j'ai l'impression que ton témoignage n'est pas mis en lumière de la bonne manière alors que c'est leur métier de te protéger en produisant un article plus factuel qu'il ne l'est, quand bien même l'article retranscrirait au mot près ton témoignage.

Et pour répondre à tes non questions FF : oui je porte aussi cette culpabilité de n'avoir pas dénoncé l'agresseur de ma tante et de ma mère, et sûrement d'autres enfants (c'était un paroissien très assidu). Il est mort depuis. Ma mère l'a fait en son temps, quand les adultes autour ont presque tous détourné le regard. Elle n'a pas obtenu le soutien attendu. On dira que c'était une autre époque mais je ne le crois pas, pas avec les témoignages de proches victimes d'incestes que j'ai obtenus qui sont eux bien plus récents et font état des mêmes problèmes. Il ne m'appartient pas de les dénoncer sans l'accord des concernées, mais j'ai taché d'être présente à leurs côtés quand je les fréquentais, et je les aurais épaulées si elles avaient choisis de saisir la Justice. Je dois dire que j'ai été plus dure avec ma mère, que j'ai appris à pardonner au fil du temps de s'être foutue en l'air, notamment en me souvenant de ces faits, que je ne peux désormais mettre de côté. Bref, t'inquiète, je porte ma charge et je suis loin d'être un modèle de vertu et de perfection, en plus d'être con.

Ta réaction faisant état d'une compassion sans borne face à mon bref témoignage (incluant celui de ma mère) et celle d'autres ici, alors que je suis personnellement bien présente en ces lieux, ça me touche plus que je ne l'aurais cru. Les songes nocturnes que cette conversation a réveillés en moi sont toujours les mêmes : un immense élan de solidarité de la société qui devient un jour parfaitement indifférente au sort des victimes passé un délai assez court, et moi hurlant dans un monde sourd à mes supplications, dur rappel de la réalité. C'est exactement le même leit-motiv depuis que je suis atteinte de SSPT, c'est à dire depuis mon deuxième et dernier viol, exercé par surprise, sous la menace, contrainte et avec violence. Soit la définition juridique exacte et précise du viol. Qui en effet correspond très bien à l'un des passages de l'article où la question de l'emprise ne se pose pas, l'acte décrit est un viol, au moins au regard de la loi française (je connais pas les juridictions étrangères et leurs subtilités).

La société actuelle n'en a cure du sort de ces victimes, en tout cas sur le long terme. Où ça a mené la carrière de Rose Mac Gowan, Corey Feldman ou de Linda Lovelace de révéler leur statut de victimes aujourd'hui ? Vers les sommets ? Fatigue en tout cas de ce genre de publications sordides que j'espérais enterrées hors du corcuit de la presse à scandale.

Au moins, comme je l'exprimais au moment de sa parution, l'article sur Gérard Darmon dressait le bilan d'une industrie créatrice de stars au service d'hommes célèbres avides de chair fraîche, en faisant endosser directement une responsabilité aux membres de cette industrie, en recoupant divers témoignages de techniciens de tournage par exemple. Si le tort initial revient à des Darmon, des Weinstein, des Gaiman et ainsi de suite, il demeure essentiel d'interroger notre inaction en général face à un phénomène qui détruit en particulier les femmes et les enfants en les prenant pour cible, et un système qui rend puissants certains de ces auteurs. Et dans le même temps, notre propension à idéaliser les personnalités publiques, qui peut amener au déni complet des témoignages pourtant nombreux et circonstanciés de leurs victimes. Ou notre propension à nier les témoignages de victimes comme je m'y suis employée hier.

Et sinon : quand est-ce qu'on arrête de vouloir absolument punir les coupables en omettant le sort des victimes, en les plaçant parfois sous les feux des projecteurs momentanément pour les oublier une fois l'ire de la foule passée ? À quand de réels moyens pour rendre la vie des victimes plus simples une fois le mal produit, leur permettre de renouer avec la société ? À quand, tous milieux confondus, la reconnaissance du SSPT non pas comme un outil pour nous dire malades (avec ce fardeau qu'on fait peser sur les victimes qui devraient se soigner d'un mal pourtant incurable puisqu'il fait partie intrinsèque de notre être) mais comme une réalité sociétale à intégrer dans les paramètres futurs pour bâtir des structures sociales adaptées à nos vies et aux handicaps que créé les traumatismes résiduels ? À quand une société où les fracassés des VSS ont aussi une place de choix dans la société pour pouvoir se frayer un chemin en dehors de ces établissements psys en décrépitude ou des espaces militants pas franchement neutres ? Pour ne pas atterrir chez une Palmer en imaginant voir en elle une super-héroïne féministe quand on porte les stigmates des abus passés ? Et se retrouver chez un Gaiman aux abords progressistes sans solution pour lui échapper une fois le pot aux roses révélé ? Pourrait-on leur offrir un point de chute stable et en toute autonomie quand le loup est sorti de la bergerie, quand la victime se déclare comme telle ?

Ce sont ces questions que je ne vois que rarement posées et qui personnellement m'animent. On nous laisse simplement en proie au désœuvrement en cas d'échec sur le plan de l'insertion sociale, ce qui est fréquent, alors que c'est bien la société qui favorise ces cycles mortifères en réclamant des punitions sans chercher à prévenir réellement ou à protéger ensuite les victimes de crimes pourtant vieux comme le monde. Presque tout le monde est à fond derrière #MeToo. Ça ne coûte presque rien, justement, donc ça pèse pas lourd dans nos vies en réalité ce sursaut de la société.

À quand la fin des cycles mortifères et la survenue des vertueux ? Je ne veux pas que la peur change de camps. Ou en tout cas, je ne veux plus ca désormais. Je veux juste que la peur lâche un peu nos âmes pour espérer trouver dans cette société un chemin pour donner du sens à notre existence. Le viol est une réalité et on ne pourra jamais la faire disparaitre, jamais. Alors pourquoi ne pas accepter cet état de fait pour prioriser avant tout la prise en charge des victimes, sans pour autant abandonner les poursuites judiciaires mais les laisser suivre leurs cours en parallèle ? Ça permettrait de mettre fin a ces dénonciations publiques sous couvert de faire tourner la roue.

Si la solution à ces maux passe aussi par la Justice, en s'occupant de juger les auteurs de ces faits, ça devrait aussi venir de la société en acceptant nos vagues à l'âme et nos difficultés à affronter un monde rendu hostile, entraves qui sont très documentées. Ou encore cet angle mort du système judiciaire qu'est la mise en application réelle des peines encourues concernant la non assistance à personne en danger, ce truc dont on ne parle jamais alors qu'il est aussi central par moment.

Mon témoignage ou celui de mes proches ne vaut rien sur un plan global, mais la masse des témoignages si. Cette société ne protège pas les victimes de violences sexuelles, elle ne cherche pas à réparer le préjudice qu'engendre ce mal endémique. Elle punit rarement, car difficile de prouver ce genre de crimes il est vrai quand ça se limite à du parole contre parole faute de preuves et on ne peut mettre de côté les faux témoignages en parlant de mythe quand c'est une réalité statistique, faible mais existante, et particulièrement touchy quand on parle de célébrités. Et elle ne répare que trop peu même quand juge ces affaires en faveur de la victime. Les dommages et intérêts ne réparent pas les maux de ceux que la société délaisse et le montant est assez dérisoire pour une victime de VSS lambda, c'est un cataplasme sur une jambe de bois. Et si vous avez dû un jour demandé l'aide juridictionnelle, vous savez certainement que c'est loin d'être une garantie d'obtenir le droit d'être représenté sans frais par un avocat quand bien même vous n'avez pas les fonds suffisants. La Justice ne peut pas être la seule réponse à apporter pour réparer ce genre de préjudice et pour mieux prévenir la survenue de ces crimes à mon sens. Mais on ne peut pas, en tant que victimes déclarées, jeter l'opprobre sur les coupables déclarés sous peine de perpétuer encore et toujours ces cycles de violences.


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