Forum de FilmDeCulte

Ah je n’ai rien lu là-dessus. Mais je ne vais pas sur Twitter, Insta etc. Et sur FB je ne suis que quelques pages (en plus des suggestions bidons ou pas de FB que je lis par faiblesse)

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

https://x.com/AssembleeNat/status/1867142077219213701

Les soirées cocaïne chez PREMIERE & STUDIO

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Oula, ça balance pas mal sur Twitter là, je ne connais que vaguement les deux intéressés. Et pas du tout la jeune fille.

Tiens c’est le mec qui prenait la défense des ouvreuses indélicates avec leur carte ugc
Milieu de médiocres.

J'ai regardé les 25 premières minutes de la lecture du témoignage. C'est déjà un des récits les plus glaçants que j'ai entendus.

Mon premier réflexe, tout à fait primal, a été de me dire : OK, on arrête tout, on arrête ce milieu, on arrête la culture, il faut une purge radicale qui serve d'exemple.

Ensuite, je suis quand même abasourdi face à l'acharnement d'un mec qui enchaîne visiblement dans le cadre de sa profession horreurs sur horreurs, quasiment tous types de violences qui existent, verbales, psychologiques, sexuelles et symboliques aussi (le boycott, l'effondrement de sa vie perso), le tout dans une sorte de kaléidoscope de l'infâme, de la part aussi bien d'hommes que de femmes, et qui continue malgré tout à s'accrocher à ce milieu. Comme s'il en attendait autre chose. Ca me questionne énormément, au-delà de ce qui est dénoncé.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Je peine un peu à comprendre le but de cette commission d'enquête dédiée à un microscopique microcosme.

"Le nombre de salariés du secteur cinématographique français a été divisé par deux en dix ans, pour atteindre un peu plus de 5.000 personnes." (ça me paraît très peu mais bref, source: https://www.businesscoot.com/fr/etude/l ... que-france )
On peut chipoter sur le nombre d'employés pour inclure l'audiovisuel et tout ce que vous voulez mais là on fait une commission d'enquête sur ce milieu qui n'est pas plus un havre de harceleur que la finance, la restauration, la musique, l'école, l'armée, le sport, la médecine et j'en passe.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

À rapporter au capital financier, culturel et symbolique de ce milieu qui semble difficilement comparable aux autres. Quand t'as le beurre et l'argent du beurre, t'es pas obligé de prendre pour acquis le cul de la laitière (évidemment, ça ne concerne pas l'ensemble des 5000 personnes et le bouc émissaire n'est jamais loin mais il y a bien un prix à payer au bout d'un moment, reste a savoir qui le paie et qui en échappe).

Sinon Kate Beckinsale qui implique sans les nommer mais de façon transparente (j'avais 18 ans, quelqu'un en qui j'avz
Ais confiance) Brannagh et Emma Thompson (l'actrice principale "connue pour son soutien aux femmes" m'a dit "il s'est rien passé")

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

L'audition de trois critiques de cinéma par la commission d'enquête parlementaire sur les "VSS" dans le cinéma:

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

En résumé, ça dit quoi ?

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I think we're gonna need a helmet.

Je vous laisse juger mais c'est globalement des questions sur "Comment avez-vous pu juger des films sans tenir compte des coulisses de leur réalisation ?", "La politique des auteurs a-t-elle servi de blanc-seing pour couvrir des actes immoraux ?". Et des trucs plus précis style "Pourquoi avez-vous signé la tribune de soutien à Gérard Depardieu ?", "Mais dans les festivals les acteurs vous racontent pas ce qu'ils ont subi ?", etc.

C'est pas inintéressant à écouter, mais ça glisse souvent vers le gênant, entre Guillemette Odicino qui clame fièrement que désormais tout dans Télérama est traité sous l'angle MeToo, le mec des Cahiers qui est obligé de rappeler aux parlementaires le vrai sens de la politique des auteurs, les trémolos dans la voix de Sarah Legrain et de Sandrine Rousseau... Personnellement je trouve ça cringe voir même flippant par moments (y a des questions basiques de présomption d'innocence qui ne sont même pas prise en compte - au café du commerce je veux bien, mais dans une commission d'enquête...). Bref j'ai pas trouvé ça super.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pas tout vu en entier, mais grosse contradiction. D'un côté ils rendent rétrospectivement la politique des auteurs responsable de l'immoralité du milieu (cela introduit la figure d'un artiste tout-puissant, démiurgique, non-soumis à la morale commune - une figure romantique en somme, à la limite pourquoi pas) et de l'autre ils concluent en affirmant que comme le cinéma reste un art prescripteur pour le public (or il a représenté mais pas initié les changements de moeurs des années 60, on les voit amorcés de façon nette dans la littératures des décennies précédentes, dans le surréalisme, chez Bataille, François sagan, même les Chemins de la Liberté de Sartre) ; il devrait montrer ses conditions de production mais ce commentaire pourrait empêcher de façon quasi mécanique une déviance possible. On ne comprend plus si le problème est que le cinéma soit culturellement dépassé ou bien relève d'un milieu immoral.
Je me demande ce que cette commission va pouvoir conclure. Quel levier l'état possède-t-il, à part les aides à la production ? Ou bien prévenir une forme de contagion en blacklistant des artistes vivants potentiellement déviants, ainsi que des oeuvres du passé associées à des cas problématiques (mais où placer Duras qui tournait à la fois avec Seyrig et Depardieu ?).
La question sous-jacente, sur qui placer la responsabilité (sur l'auteur, mais pas que, la question de la complaisance du public se pose aussi, mais par le prisme plus général de "la violence y compris non sexuelle"), ne semble jamais vraiment énoncée comme telle.
Cela tourne aussi beaucoup aussi autour de la projection à la Cinémathèque de Dernier Tango à Paris, mais ni Maria Schneider ni Bertolucci ne sont plus là pour parler.

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

Jamais trop été fan de ce que j'ai lu de Gaiman, y compris Sandman (jamais fini, et je trouvais ça laid aussi). Mais surtout, c'est sa posture féministe et inclusive qui me hérissait, je trouvais ça ostentatoire, sanctimonieux, ça puait le personal branding manipulateur, le spray pour WC du mec à casserolles (son twitter à l'époque était un supplice à lire). Tous les mecs que j'ai connus IRL qui ont opéré ce virage avec la même radicalité au cours des dernières années avaient des trucs bien lourds à se reprocher, à tel point que c'est devenu pour moi un red flag jusqu'à preuve du contraire.

On en a parlé il y a quelques mois dans la shoutbox, mais ça commence enfin à poindre :

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Ouais alors là qu'est-ce qui commence à poindre exactement? Quelles sont les allégations qui relèvent vraiment du pénal?

Je me suis déjà fardé plusieurs articles en dizaines de milliers de caractères, aux proses particulièrement chichiteuses et gonflés à la moraline, tant en anglais qu'en français, et on lui reproche quoi de très grave en fait? Le BDSM c'est interdit maintenant?

Je n'aime pas trop Gaiman non plus, à la réussite la plus insolente de la British Invasion, mieux vaut lire Alan Moore ou même Grant Morrison, mais est-ce que c'est une façon recta d'abattre le gars? On est bien loin d'un Harvey Weinstein, ou même d'un Gérard Miller (avec lequel ce que tu écris collerais bien mieux), jusqu'ici...

Dis-moi que tu n'as pas lu l'article sans me dire que tu n'as pas lu l'article.

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