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 Sujet du message: Re: Wim Wenders
MessagePosté: 08 Sep 2019, 11:41 
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Faux Mouvement (1974-1975).

Sorte de prequel, avec Rüdiger Vogler (en couleur, verdâtres et desaturées mais avec un grain assez somptueux) d'au Fil du Temps, qui commence là où le film de trois heures finit, avec des êtres-trains essayant de communiquer et se désirer (c'est la même action pour Wenders) Mais deux fois plus court, et très littéraire : dialogue de Peter Handke. Comme dans le Malheur Indifférent, l'Oedipe maternel se confond avec la culpabilité allemande, et finit même par l'étouffer, il est encore plus difficile de s' arracher à la famille qu'à l'ombre du fascisme car, avec la famille, réconciliation et amour n'ont pas la même fonction. Les deux films se répondent : l'un, léger et érotisé, est sans mère, l'autre, plus centré sur le discours et la sociologie réelle de l'Allemagne, plus dans l'exhibition de ses intentions, sans père.
Le film n'est pas si mal, aride, mais représentant une sorte de programme de l'œuvre de Wenders
A signaler notamment la première présence de Nastassja Kinski chez Wenders.

Image

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


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 Sujet du message: Re: Wim Wenders
MessagePosté: 29 Mar 2020, 00:15 
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Cosmo a écrit:
Alice dans les villes (1974)
Aucun souvenir.

Revu il y a une semaine, et déjà oublié.

Faux mouvement
Découvert ce soir... Sans parvenir à y entrer un seul instant. Je ne sais même pas quoi en dire ni quelle note mettre.

Mes avis sont de plus en plus intéressants. Si je persiste, c'est vraiment pour QGJ, qui n'en a rien à foutre et préfère sortir transmettre le virus.

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 Sujet du message: Re: Wim Wenders
MessagePosté: 29 Mar 2020, 00:19 
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Cosmo a écrit:
Si je persiste, c'est vraiment pour QGJ, qui n'en a rien à foutre et préfère sortir transmettre le virus.

Liam dans les villes


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 Sujet du message: Re: Wim Wenders
MessagePosté: 02 Mar 2021, 23:35 
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Au fil du temps (1976)
Quelle beauté... Road movie incroyable à travers l’Allemagne et son(/ses) cinéma(s), à la grâce aérienne et au noir et blanc lumineux, qui compensent un discours parfois démonstratif (le monologuai final). Puis cette musique, ces plans... La dégringolade de Wenders reste l’une de mes plus grosses incompréhensions dans l’Histoire du cinéma. J’exagère à peine. Comme si du jour au lendemain ce type n’avait plus su quoi dire, que trois ou quatre œuvres majeures, suivies du trop ambitieux Jusqu'au bout du monde l’avaient asséché.
6/6

Prochainement, L’ami américain

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 Sujet du message: Re: Wim Wenders
MessagePosté: 06 Mar 2021, 00:19 
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L'Ami américain (1977)
Passé le relatif ennui devant une intrigue somme toute banale, toute faite de manipulation de Ganz (excellent) par un Dennis Hopper en santiags, Stetson et Cadillac (v’la l’imagerie américaine du Père Wenders), on s’attardera surtout sur les thèmes de prédilection du cinéaste, l’errance, la quête existentielle, l’impossibilité de communiquer entre l’homme et la femme, et sur deux scènes ferroviaires particulièrement tendues même si là encore, on en voit bien les limites, Wenders n’étant ni Friedkin ni De Palma.
3.5/6

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 Sujet du message: Re: Wim Wenders
MessagePosté: 11 Mar 2021, 00:03 
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Hammett (1982)
Pour mon centième film découvert cette année, j'espérais mieux que ce charcutage hallucinant, à croire qu’un Joss Whedon s’est retrouvé aux commandes. Hammett enchaîne les scènes parfois sans queue ni tête, massacrant certains passages (notamment dans la demi-heure centrale - mention spéciale à la scène chez le barbier qui dure 15 secondes), en étirant d’autres inutilement sans doute pour l’effet de style dont Wenders se montre très fier (la longue scène de la bibliothèque et ses contreplongées à travers le sol de verre), le tout sur 1h37 d’une enquête prévisible. Ce qui surprend aussi, c’est ce manque absolu d’ampleur notamment dans la vision de San Francisco et Chinatown. Le film ne cède certes pas au grand spectacle, mais on se demande pourquoi le cadre est si serré, comme si le budget avait fini par manquer... Restent des acteurs, une ambiance noire indéniable, et un aspect méta sans doute facile mais amusante.
2.5/6

Prochaines tentatives Wenderiennes : Nick's movies, The Soul of a Man, et si j'ai le courage, The Million Dollar Hotel et Jusqu'au bout du monde.


Top évolutif :

1. Paris, Texas (1984)
2. Les Ailes du désir (1987)
3. L'État des choses (1982)
4. Au fil du temps (1976)
5. Alice dans les villes (1974)
6. L'Ami américain (1977)
7. Lisbonne Story (1994)
8. Faux mouvement (1975)
9. Hammett (1982)
10. Si loin, si proche ! (1993)
11. Par-delà les nuages (prologue, intermissions, epilogue, 1995)
12. Don't Come Knocking (2005)

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 Sujet du message: Re: Wim Wenders
MessagePosté: 11 Mar 2021, 12:31 
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Citation:
Pour mon centième film découvert cette année


:shock: :shock: :shock:

à quoi ça sert si ça te fait pas gagner les quiz?


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 Sujet du message: Re: Wim Wenders
MessagePosté: 11 Mar 2021, 12:40 
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Baptiste a écrit:
Citation:
Pour mon centième film découvert cette année


:shock: :shock: :shock:

à quoi ça sert si ça te fait pas gagner les quiz?

Je suis également étonné, je pensais que Cosmo avait passé le cap des 100 depuis quelques semaines déjà.


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 Sujet du message: Re: Wim Wenders
MessagePosté: 11 Mar 2021, 13:59 
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Lol, je bosse la journée ! Je suis plus à 100% de chômage comme Prout Man :D

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 Sujet du message: Re: Wim Wenders
MessagePosté: 11 Mar 2021, 14:00 
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Baptiste a écrit:
à quoi ça sert si ça te fait pas gagner les quiz?


Le vrai problème, outre que je ne suis pas très bon à ce genre de jeux, c'est que selon l'hébergeur choisi je ne vois pas certaines de vos captures depuis mon ordi pro.

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 Sujet du message: Re: Wim Wenders
MessagePosté: 11 Mar 2021, 20:46 
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The Soul of a Man (documentaire, 2003)
Heureusement qu’il y a les images de JB Lenoir (et les rares de Skip James à Newport) pour donner un peu d’authenticité à ce documentaire dont la fausse bonne idée sera de proposer des reconstitutions de l’époque des Skip James et autre Blind Willie Johnson, dont il ne demeure qu’une photo floue issue d’un prospectus d’époque. Était-ce vraiment utile de donner un visage à des chanteurs dont la prouesse était justement de n’existait que par leur voix (je passe sur le choix débile de raconter le film à travers la voix off de BWJ depuis l’espace et la sonde Voyager).
Restent les titres proposés, les originaux plus que les reprises, moisies pour certaines.
2/6

Top évolutif :

1. Paris, Texas (1984)
2. Les Ailes du désir (1987)
3. L'État des choses (1982)
4. Au fil du temps (1976)
5. Alice dans les villes (1974)
6. L'Ami américain (1977)
7. Lisbonne Story (1994)
8. Faux mouvement (1975)
9. Hammett (1982)
10. The Soul of a Man (2003)
11. Si loin, si proche ! (1993)
12. Par-delà les nuages (prologue, intermissions, epilogue, 1995)
13. Don't Come Knocking (2005)

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 Sujet du message: Re: Wim Wenders
MessagePosté: 11 Mar 2021, 21:19 
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Antichrist
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Qui pensait que la rétro James Bond aurait de meilleures notes que celle du plus grand réalisateur européen des années 80 ?


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 Sujet du message: Re: Wim Wenders
MessagePosté: 13 Mar 2021, 00:47 
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Gontrand a écrit:
Nick's Movie (1980)

A la limite du snuff movie, même si le principe du film est singulier (un réalisateur qui met en scène le dernier souffle d'un autre, le tuant presque). Ray sert de caution culturelle à Wenders, qui n'a (c'est le pire de tout) aucun point de vue sur l'oeuvre de Ray et filme la mort comme une sorte de caution transcendantale lui permettant de faire reconnapitre son statut de représentant quintessentiel du post-modernisme et d'héritier par excellence du "vrai cinéma". Le traitement est -c'est le comble vu l'alibi patagordardien de la démarche- très télévisuel (plans racoleurs sur la jeune femme de Ray, l'air de dire "quelle pute"). Ray n'est pas dupe mais se laisse faire car cela lui permet de montrer des bouts du film qu'il avait sur les Chicago Seven. 1/6


Gontrand a tout dit, quoique j'ai du mal à savoir réellement quoi penser de ce faux documentaire dans lequel Wenders ne capte rien du tout de cette mort au travail (à ce titre, les rares images filmées par Tom Farrell semblent bien plus authentiques), préférant mettre en scène une momie à grand renfort de travellings, plus que jamais ici affaire de morale (surtout le premier, putain, quelle indécence), de champs-contre champs, et de réflexions pseudo-philosophiques sur la place de Ray comme père, ou pas, pour Wenders. Il y a pourtant un réel amour pour Ray et pour son cinéma, même si, comme tu le dis justement, il ne l'aborde jamais, mais cet amour, cette fascination, sont parasités par des moments prodigieux de ridicule et de vulgarité, tels que ceux où Wenders se met en scène : Wenders qui réfléchit, Wenders qui dort, Wenders qui lit à l'arrière d'un taxi, Wenders qui cauchemarde dans son sommeil... A ce niveau d'impudeur, de voyeurisme, de pose, et de narcissisme, c'en est presque admirable.
1/6

Top évolutif :

1. Paris, Texas (1984)
2. Les Ailes du désir (1987)
3. L'État des choses (1982)
4. Au fil du temps (1976)
5. Alice dans les villes (1974)
6. L'Ami américain (1977)
7. Lisbonne Story (1994)
8. Faux mouvement (1975)
9. Hammett (1982)
10. The Soul of a Man (2003)
11. Si loin, si proche ! (1993)
12. Par-delà les nuages (prologue, intermissions, epilogue, 1995)
13. Don't Come Knocking (2005)
14. Nick's Movie (1980)

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 Sujet du message: Re: Wim Wenders
MessagePosté: 17 Mar 2021, 21:39 
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Carnet de notes sur vêtements et villes (documentaire, 1989)
Décidément les documentaires de Wim Wenders ne sont guère plus passionnants que ses derniers films (que je n’ai pas vus en fait). Ce que dit Yamamoto de ses création n’est pas sans intérêt, mais les perpétuels jeux d’image du cinéaste fatiguent à force. Je n’ai pas besoin de voir Yamamoto vu à travers le visu d’un caméscope tenu par la main de Wenders, toute cette réflexion sur l’image (« électronique, bientôt digitale »), qui a quinze ans de retard sur Godard, on s’en balec grave. Wenders n’a jamais été un cinéaste d’une grande finesse. J’adore Paris Texas mais c’est quand même du cinéma rouleau compresseur. Ici, le cinéaste prouve qu’il n’est jamais aussi lourd que quand il cherche à tout prix à imposer ses réflexions, pensées, idées, balancées ici comme dans un carnet de notes, t’as vu. Finalement cet homme aura eu une dizaine d’années de grâce avant de sombrer. C’est triste.
1/6

Top évolutif (mais qui va sans doute en rester là) :

1. Paris, Texas (1984)
2. Les Ailes du désir (1987)
3. L'État des choses (1982)
4. Au fil du temps (1976)
5. Alice dans les villes (1974)
6. L'Ami américain (1977)
7. Lisbonne Story (1994)
8. Faux mouvement (1975)
9. Hammett (1982)
10. The Soul of a Man (2003)
11. Si loin, si proche ! (1993)
12. Par-delà les nuages (prologue, intermissions, epilogue, 1995)
13. Don't Come Knocking (2005)
14. Nick's Movie (1980)
15. Carnets de notes sur vêtements et villes (1989)

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 Sujet du message: Re: Wim Wenders
MessagePosté: 22 Avr 2021, 09:44 
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2016 : Les Beaux Jours d'Aranjuez
Impossible d'aller au bout de ce truc absolument ignoble. Je ne sais même pas ce qui peut bien arriver à Wenders (et à Reda Kateb, qui prouve ici qu'il peut aussi être très mauvais, même en espadrilles) pour aboutir à un film pareil, où tout semble à ce point factice. Alors oui, ça va avec la thématique (les deux personnages sortent-ils du roman en cours d'écriture par le voisin ?), mais c'est surécrit, artificiel, poussiéreux, répétitif, con à un point... Bref, pour le moment le pire film vu cette année, devant le Sinbad de Luigi Cozzi, et le pire de son réalisateur.

Avant que je fasse une bêtise, ça vaut quoi, Every Thing Will Be Fine ?

Top évolutif :

1. Paris, Texas (1984)
2. Les Ailes du désir (1987)
3. L'État des choses (1982)
4. Au fil du temps (1976)
5. Alice dans les villes (1974)
6. L'Ami américain (1977)
7. Lisbonne Story (1994)
8. Faux mouvement (1975)
9. Hammett (1982)
10. The Soul of a Man (2003)
11. Si loin, si proche ! (1993)
12. Par-delà les nuages (prologue, intermissions, epilogue, 1995)
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15. Carnets de notes sur vêtements et villes (1989)
16. Les Beaux Jours d'Aranjuez

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