Forum de FilmDeCulte

Un conte visionnaire entre une espèce supérieure et ses congénères en disgrâce… Privilégiant les chiens de race, une nouvelle loi impose une lourde taxe sur les races croisées. Les refuges sont vite bondés par des bâtards abandonnés. Lili, 13 ans, se bat pour protéger son chien, Hagen, mais son père le relâche dans les rues. Hagen et sa maîtresse cherchent désespérément à se retrouver, jusqu’à ce que Lili perde courage. Se battant pour survivre, Hagen comprend vite que tout le monde n’est pas le meilleur ami du chien. Il rejoint une bande de chiens errants, il est capturé et envoyé à la fourrière. Les chiens en profitent pour s’échapper et se révolter contre l’humanité. Leur vengeance sera impitoyable. Lili pourrait être la seule à mettre fin à cette guerre entre l’homme et le chien.

On n'attendait pas le metteur en scène hongrois sur les terres d'un épisode de Lassie chien fidèle et ça tombe bien car on se retrouve plutôt dans un Cheval de guerre canin trash. Le gentil clebs recueilli par la gentille fillette en bisbille avec papa, va donc se faire abandonner (métaphore du rejet de l'étranger sous le prisme du bâtard) et passer par divers propriétaires de plus en plus adepte de maltraitance, jusqu'à se rebeller en meute hurlante sonnant le glas d'une fable orwellienne sanglante. White God réussit le tour de force avec une maestria incroyable d'être un thriller porté par des animaux où les humains seraient relégués en second rôles, avec des plans de groupe sidérant de réalisme, très loin du spot pour la SPA, et un suspense permanent où on se demande constamment jusqu'où Mundruczo peut aller.
5/6

Un de mes gros coups de coeur cannois. ça commence doucement, un peu comme un film disney d'antan mais ça prend vite une dimension mythologique de ouf. La fin est sublime.

Mundruczo, c'est tout ou rien.
5/6

Vous aviez vu Johanna, du même ? Ça a quelque chose à voir, dans le ton ou la mise en scène ?

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Il est en compétition à mon festival de cannes

Ok parce que moi après Johanna, j'avais tiré un trait sur Mundruczo, mais les nombreux échos positifs reçus sur celui-ci me font douter... Du coup je suis curieux de te lire à ce sujet.

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J'avais adoré Delta que j'avais vu de lui (je connais pas ses autres films). Mais là où Delta jouait plutôt sur la lenteur et des plans très composés à la Bela Tarr, on est ici dans quelques choses de très différents. Il vaut vraiment mieux en savoir le moins possible avant de découvrir le film qui ne cesse de surprendre au fur et à mesure. On passe d'une chronique familiale, à un film d'aventures animalier, à un thriller etc... Je trouve le film loin d'être parfait (les décrochages inutiles avec l'ado et ses copains, une mise en scène assez décevante finalement par rapport à Delta) mais il y a une telle sincérité, un tel premier degré dans le projet que je ne peux que le trouver admirable. Et en effet la fin est sublime. Gros coup de cœur.

5/6

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CroqAnimement votre

c'est marrant car on retrouve certains points communs, l'utilisation de la zik comme un choeur antique (heureusement ça ne chante pas tout le temps ici) et le côté fable que l'on retrouve aussi dans Delta et même le projet Frankenstein.

Mais bon, ça reste quand même complètement différent, dans le ton, la mise en scène...

Sévère déception pour ma part.

Peut-être est-ce de ne pas avoir été surpris, contrairement a vous, par la tournure que prend le film, à force d'en avoir vu des images (cela dit, le prologue nous renseigne déjà sur la destination de la chose, donc bon...). Y a une bonne idée, un projet motivant, mais un film qui au final ne repose réellement que sur son scénario, sans (je trouve) en sortir beaucoup d'autre choses que ce que le pitch allégorise de lui-même. Il faut vraiment attendre le tout dernier plan (au-delà du twist grillé dès le premier quart d'heure) pour qu'enfin un mystère apparaisse, pour que la configuration se fasse un peu mystérieuse, cérémonielle : pour que le film fasse enfin fructifier son postulat de départ.

Pour le reste, j'ai suivi le film avec un léger ennui, que ce soit devant la collection morne de sévices, devant la rébellion plan-plan de l'adolescente, ou devant le côté "film catastrophe" un peu embarrassant (pas assez de "figurants", impression d'une menace peu crédible, un côté série Z qui traîne). Mais le problème est surtout que je trouve ça plat, désinvesti par un metteur en scène aux abonnés absents (bien peu d'émotions, en tout cas, malgré ce que le musique lourdingue semble vouloir rappeler).

Peut-être vos notes avaient-elles créé une grosse attente. Peut-être est-ce le fait de pas l'avoir vu sur grand écran (vu au boulot). Mais là, au-delà de l'idée que résume l'affiche, j'ai bien du mal à comprendre votre enthousiasme.

Ou alors tu as juste un coeur de pierre.

Mais non tu le sais bien, car si c'était le cas je n'aimerais pas....

Lol, le running gag.

Ses autres films étaient des horreurs, dans le genre cinéma de l'est prétentieux.
Je préfère le premier Nimrod Antal (bon, ça n'a pas grand-chose à voir - un film sur des contrôleurs, bonne idée!).
L'affiche est intrigante, par contre cette photo du chien en noeud pap'. Beuh.

Je suis comme Tom, je ne rejoins pas l'emballement général.. Trop longuet, le film aurait dû être plus resserré, plus radical. J'ai d'ailleurs été assez déçu par la mise en scène, même s'il y a quelques moments forts (toute la fin est belle, oui). Le scénar est un peu trop dispersé.. Émotionnellement je suis resté super neutre quoi: curieux, intéressé, mais jamais "pris", ému.. Ou si peu.
Film original et audacieux (qui prend des risques, I mean) mais pas vraiment abouti à mes yeux.
Mon affection pour les chiens (et ce Hagen) me font décocher in extremis un 4/6 d'encouragement mais j'avoue être déçu, je regrette un peu de pas avoir choisi plutôt La prochaine fois je viserai le coeur (au rayon des rattrapages avant le top final).

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Une intro surpuissante et puis plus rien si ce n'est l'ennui.

Je me suis bien fait chier devant ce Rise of the Planet of the Dogs qui se divise en deux trames étrangement déconnectées, l'une suivant le chien dans une sorte de Disney live dark correct mais relativement convenu, et l'autre suivant son ancienne propriétaire dans une intrigue de passage à l'adolescence com-plète-ment BIDON.

Même le climax s'étire à n'en plus finir, avec quelques plans bien sentis de-ci de-là pour éveiller l'intérêt par intermittences.

Non, vraiment, c'était pas la peine.

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Je suis quasi sûr que tu aimeras le remake ricain