Forum de FilmDeCulte

lu aussi, intéressant et amusant
ds le même genre (ou presque) mais pas aussi bon, Au secours les anglais nous envahissent

j'ai aussi en rayon le livre d'un Anglais vivant en France "a year in the merde" mais je l'ai pas encore lu

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Janet

Le Jardin d'Eden - Ernest Hemingway



Dernier roman d'Hemingway, inachevé et publié après sa mort. Un homme épouse une jeune femme, ils partent en voyage de Noce dans le sud de la France et en Espagne. Et en fait, elle est cinglée.

Huis clos, trio amoureux, angoisse de l'écrivain, chute vers la folie... Le dernier roman de l'ami Ernest est un véritable voyage dans la tête d'un homme malade, souffrant, qui se suicidera pendant la rédaction du roman. C'est du Hemingway 100% pur souche avec cette fois ci un personnage masculin totalement dominé par les femmes et qui se réfugie dans l'écriture et la nostalgie de l'Afrique. C'est simplement beau.

Jorge Luis Borges - Le Livre de Sable



C'était pour me remémorer l'Argentine. Recueil de contes magiques et fantastiques entre les Etats Unis, l'Uruguay, la Suisse et Buenos Aires. C'est très facile à lire et très distrayant. Parfait pour le métro.

Borges c'est quand même beaucoup plus que de la littérature pour le métro, enfin!

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Certes

Mais ce sont des histoires très courtes, très simples à lire et très agréables. C'est plus simple à lire dans le métro que du Dostoïevski ou du Hugo.

Biographie d'Erzebeth Bathory, la comtesse hongroise qui, fin du 16e début du 17e, se baignait dans le sang des vierges et torturait son petit personnel féminin par centaines dans les sous-sols cossus de son château de Csejthe.

La bio de Valentine Penrose a meilleure réputation et c'est vrai que celle-ci marche surtout comme de la bio romancée façon film d'horreur. Ah ça si tu viens pour la description minutieuse du laboratoire des tortures, tu seras servi, et j'avoue à ce sujet avoir un faible pour celle du dada. Alors c'est quoi? Et bien dans ta robe d'apparat de comtesse folle, tu ligotes un mec qui t'a saoûlé, et le tabasse un peu pour qu'il soit docile, mais pas trop, faut qu'il soit encore vif. Tu éventres un gros cheval, tu le vides, tu fais rentrer le mec dedans, tu refermes tout ça soigneusement avec ta plus belle aiguille (grosse aiguille hein), tu déposes la dépouille du cheval dans les bois alentours et tu laisses le tout se faire bouffer par les loups avec le mec vivant dedans. Je trouve ça cool.

Après, point de vue psychologie, ça reste très sommaire, c'est plus une présentation, une introduction, qu'une investigation de la muerte. Mais le personnage est tellement fort (même si parfois ça se limite ici à Cruella d'Enfer qui plaque un fer à repasser sur la plante des pieds de ses servantes - ça joue énormément sur la fascination morbide) que ça se laisse suivre très joyeusement - je persiste à penser que Roman Polanski et Eli Roth devraient se pencher sur l'affaire.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ouais et puis celui-ci il est vraiment accessible, beaucoup moins érudit et complexe que Fictions par exemple.
Dans le même style, y a le Rapport de Brodie qu'est excellent aussi.

Je suis en train de lire(oui aussi extra ordinaire que cela puisse paraitre!!!) : Histoire de ma vie de Charlie Chaplin... et c'est super interessant... si on est fan du maitre

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SwingKid

Gilda:" Me... Yes, I'm decent"

Pvb: "Si à la Saint Valentin elle te carresse la main, vivement la Saint Marguerite..."

Le livre que Kurosawa a donc adapté de lui-même pour faire son film (les dates se chevauchent mais je crois bien que ça s'est passé dans ce sens).

Curieux de lire la version écrite, un peu à l'image d'un Aoyama qui a filmé et écrit un bouquin sur le thème de Eureka. Ici le squelette et quelques membres de l'histoire restent les mêmes, avec quelques changements parfois malheureux qui donnent justement l'impression d'un premier jet corrigé pour le cinéma. Le film enfonce bien fort le bouquin, quant à sa faculté d'en dire peu pour en montrer plus (là où le bouquin est plus explicatif), et d'exploiter de façon plus profonde des sujets qui, dans le livre, semble parfois effleurés ou moins intéressants (l'immortalité dans le roman, l'expression de la solitude urbaine et du rapport au folklore dans le film).

Après ça reste très agréable car, quelques répliques cons mises à part, c'est très fluide, très efficacement écrit, avec cette poésie sombre que Kurosawa possède sur feuille blanche comme sur l'écran.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

un peu de culture ça peut pas faire de mal


compte-rendu très bien foutu de l'âge d'or de la cinéphilie française

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Après avoir terminé un petit Djian plutôt décevant (cet auteur se répète quand même pas mal, d'un bouquin à un autre - faut dire que j'en ai lu quatre en trois mois), je me lance dans La Malediction d'Edgar, de Marc Dugain (l'auteur de La Chambre des officiers).

Quarante ans d'Histoire de l'Amérique à travers le destin d'Egard Hoover et les dossiers qu'il a montés sur diverses personnalités américaines. C'est pour le moment assez passionnant (j'en suis qu'au milieu).

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

ah oui je l'ai lu l'année dernière c'est très intéressant en effet

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Janet

Je m'ennuie ce soir, je partage mes lectures récentes qui m'ont marquées. Et comme c'est la fête, c'est 5% de réduc pour tout le monde!

Albert Camus - Le premier homme - L'exil et le royaume



Camus, L'étranger était devenu probablement mon livre préféré quand je l'avais lu l'an dernier (c'est presque un cliché en fait...). La peste et La chute m'étaient apparus comme trop "théoriques". J'ai bien fait de continuer. Le Premier homme, c'est une plongée sensorielle dans l'Algérie de l'entre deux guerre. Quelque chose que je ne connaissais pas. Que peu de monde connait je pense. C'est une magnifique évocation de l'enfance et de la famille. Et c'est stylistiquement somptueux. Camus n'est pas simplement un philosophe mais c'est un grand romancier. Et c'est quand même con qu'il ait eu cet accident de bagnole.

L'exil et le royaume, ce sont des nouvelles. Là encore, c'est surtout "beau". Les paysages, les ambiances, les sensations. Tout est brillant en fait ici.

James Ellroy - Le Dahlia noir



En préparation du film, je m'étais dit qu'il fallait rattraper ce manque avec la découverte d'Ellroy. Je pensais pas avoir le temps de le lire, bah en fait j'ai mis un week end à dévorer cette plongée aux enfers. Aimant le style d'Hemingway, le style d'Ellroy me parle sans aucun souci. C'est clair, concis et comme le dit le quatrième de couverture "ca vous explose à la gueule". Le roman noir, ça peut être bien et écrit avec verve. En effet. Je lirai le reste.

Jorge Luis Borges - Le rapport Brodie



J'avais lu "Le livre de sable" qui était un recueil de nouvelles fantastiques. Ici, on est dans le concret, dans le tragique, parfois dans le gore même. C'est inégal mais y'a des textes d'une grande grande force. La course des mecs égorgés est une des images littéraires que je garderai en tête longtemps.

Jean Christophe Rufin - Rouge Brésil



L'histoire peu connue de la colonie française à Rio de Janeiro. C'est un peu épique, c'est un peu romantique, c'est un peu historique. Finalement y'a rien de bien bien bandant là dedans. Ca se lit sans aucun souci et c'est finalement assez instructif. Mais pas de quoi fouetter un esclave.

J'ai terminé hier Tout ce que j'aimais (What I loved) de Siri Hustvedt (épouse de Paul Auster).

Je ne lis pas beaucoup, du moins pas régulièrement, mais là je pense avoir lu l'un des plus beaux romans *de toute ma vie*. C'est prodigieusement bien écrit, les personnages sont superbes, les thèmes riches, l'histoire bouleversante (un type raconte sa vie, en gros). J'ai rarement vu une telle justesse dans la description des sentiments, et une telle exploration de l'âme humaine.
C'est passionnant de bout en bout et je le conseille chaleureusement à tout le monde, en particulier ceux qui aiment Paul Auster.

S'il faut noter: 6/6

Quelqu'un l'a lu?

Ici un article qui décrit joliment de quoi ça cause:
http://www.vincent-engel.com/article.php3?id_article=31

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

d'ailleurs les romans de Paul Auster sont moins bons depuis sa séparation avec Siri.