Forum de FilmDeCulte :: La littérature de science-fiction : Littérature

Sorry, mais en effet c'est du délire "maniaco-dépressif", entre d'un côté l'invocation de qualités de base qu'on estime nécessaires à un film/livre réussi (= hyper-rationalité maniaque des grilles de mesure de rotary, comme pour les tailles fines) et de l'autre l'invocation d'on ne sait quelle incommunicabilité de base de son "ressenti" sans ces grilles de mesure (= l'aspect dépressif du "personne ne peut me comprendre sans ces grilles"). Ce grand écart justifiant quoi qu'il en soit l'impossibilité quasi-ontologique de rédiger ce qu'on nomme une critique, cad développer un discours qui excède la consommation de l'objet et sa réduction à une data-base.

J'ai tout compris sauf la dernière phrase.

rotary [Bot] a écrit:

J'ai tout compris sauf la dernière phrase.

Fais une liste, alors.

Tu en as visiblement trop vu.

rotary [Bot] a écrit:

Tu en as visiblement trop vu.

Pauvre chose incomprise.

Un discours qui excède tant la consommation de l'objet que sa réduction à une database ?

Tu vas rire mais c'est toujours pas clair.

Tu fais partie des gens qui affirment que la richesse d'un avis ne réside pas - ne serait ce que partiellement - dans les critères sur lesquels il s'appuie.

Jerzy Pericolosospore a écrit:

Un discours qui excède tant la consommation de l'objet que sa réduction à une database ?

Tu vas rire mais c'est toujours pas clair.

EDIT : ça y est j'ai compris en relisant le début. Tu fais partie des gens qui affirment que la richesse d'un avis ne réside pas - ne serait ce que partiellement - dans les critères sur lesquels il s'appuie. Ce n'est pas la première fois que j'entends ça.

Auteur:	Castorp [ 11 Fév 2018, 22:25 ]
Sujet du message:	Re: La littérature de science-fiction
Mouais, de ce que j'ai lu du forum, c'est assez vrai.

Auteur:	Jerzy Pericolosospore [ 11 Fév 2018, 22:41 ]
Sujet du message:	Re: La littérature de science-fiction
Sorry, mais en effet c'est du délire "maniaco-dépressif", entre d'un côté l'invocation de qualités de base qu'on estime nécessaires à un film/livre réussi (= hyper-rationalité maniaque des grilles de mesure de rotary, comme pour les tailles fines) et de l'autre l'invocation d'on ne sait quelle incommunicabilité de base de son "ressenti" sans ces grilles de mesure (= l'aspect dépressif du "personne ne peut me comprendre sans ces grilles"). Ce grand écart justifiant quoi qu'il en soit l'impossibilité quasi-ontologique de rédiger ce qu'on nomme une critique, cad développer un discours qui excède la consommation de l'objet et sa réduction à une data-base. Pour Baptiste, que nenni: c'est la réalité fréquemment attestée du degré zéro de la pensée. Comme disait Kant, un concept sans intuition est vide, une intuition sans concept aveugle. Chacun placera ses exigences où il peut, mais on ne prendra pas un jugement d'agrément pour un jugement esthétique.

Auteur:	Castorp [ 11 Fév 2018, 22:43 ]
Sujet du message:	Re: La littérature de science-fiction
Tu sors ça à tes élèves, j'espère !

Auteur:	Jerzy Pericolosospore [ 11 Fév 2018, 22:45 ]
Sujet du message:	Re: La littérature de science-fiction
Pas du tout! Je leur fous une paix royale avec ça. Ici, je me détends.

Auteur:	Castorp [ 11 Fév 2018, 22:46 ]
Sujet du message:	Re: La littérature de science-fiction
Et moi qui t'imaginais faire pleurer Cascada en lui prouvant le néant absolu de son commentaire de texte...

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La littérature de science-fiction https://forum.plan-sequence.com/litterature-science-fiction-t28126-195.html	Page 14 sur 31

Auteur:	rotary [Bot] [ 11 Fév 2018, 22:54 ]
Sujet du message:	Re: La littérature de science-fiction
Jerzy Pericolosospore a écrit: Sorry, mais en effet c'est du délire "maniaco-dépressif", entre d'un côté l'invocation de qualités de base qu'on estime nécessaires à un film/livre réussi (= hyper-rationalité maniaque des grilles de mesure de rotary, comme pour les tailles fines) et de l'autre l'invocation d'on ne sait quelle incommunicabilité de base de son "ressenti" sans ces grilles de mesure (= l'aspect dépressif du "personne ne peut me comprendre sans ces grilles"). Ce grand écart justifiant quoi qu'il en soit l'impossibilité quasi-ontologique de rédiger ce qu'on nomme une critique, cad développer un discours qui excède la consommation de l'objet et sa réduction à une data-base. J'ai tout compris sauf la dernière phrase. Mais j'espère que ça t'a fait du bien.

Auteur:	Castorp [ 11 Fév 2018, 22:55 ]
Sujet du message:	Re: La littérature de science-fiction
rotary [Bot] a écrit: J'ai tout compris sauf la dernière phrase. Fais une liste, alors.

Auteur:	rotary [Bot] [ 11 Fév 2018, 23:00 ]
Sujet du message:	Re: La littérature de science-fiction
Castorp a écrit: rotary [Bot] a écrit: J'ai tout compris sauf la dernière phrase. Fais une liste, alors. Non, ça va. Tu en as visiblement trop vu.

Auteur:	Castorp [ 11 Fév 2018, 23:02 ]
Sujet du message:	Re: La littérature de science-fiction
rotary [Bot] a écrit: Tu en as visiblement trop vu. Pauvre chose incomprise.

Auteur:	rotary [Bot] [ 11 Fév 2018, 23:03 ]
Sujet du message:	Re: La littérature de science-fiction
Castorp a écrit: rotary [Bot] a écrit: Tu en as visiblement trop vu. Pauvre chose incomprise. Je te comprend parfaitement, c'est bien suffisant. Jerzy Pericolosospore a écrit: Un discours qui excède tant la consommation de l'objet que sa réduction à une database ? Tu vas rire mais c'est toujours pas clair. EDIT : ça y est j'ai compris en relisant le début. Tu fais partie des gens qui affirment que la richesse d'un avis ne réside pas - ne serait ce que partiellement - dans les critères sur lesquels il s'appuie. Ce n'est pas la première fois que j'entends ça.

Auteur:	Castorp [ 11 Fév 2018, 23:16 ]
Sujet du message:	Re: La littérature de science-fiction
rotary [Bot] a écrit: Tu fais partie des gens qui affirment que la richesse d'un avis ne réside pas - ne serait ce que partiellement - dans les critères sur lesquels il s'appuie. Tu es surtout incapable de conceptualiser tes critères.

Auteur:	rotary [Bot] [ 11 Fév 2018, 23:22 ]
Sujet du message:	Re: La littérature de science-fiction
Par conceptualiser, tu veux dire 'concevoir, exprimer' ? Si c'est le cas, tu te trompes. Est ce un problème que tu rencontres ? Tu as du mal comme Jerzy à percevoir les critères derrière tes avis ?

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Auteur:	Jerzy Pericolosospore [ 11 Fév 2018, 23:36 ]
Sujet du message:	Re: La littérature de science-fiction
rotary [Bot] a écrit: Jerzy Pericolosospore a écrit: Un discours qui excède tant la consommation de l'objet que sa réduction à une database ? Tu vas rire mais c'est toujours pas clair. EDIT : ça y est j'ai compris en relisant le début. Tu fais partie des gens qui affirment que la richesse d'un avis ne réside pas - ne serait ce que partiellement - dans les critères sur lesquels il s'appuie. Ce n'est pas la première fois que j'entends ça. C'est assez méta, cet édit, parce que très précisément il exprime le sens de cette formule que tu ne comprends pas. A savoir: pour toi, comprendre, visiblement, c'est appliquer à un objet ou à qqun la formule "tu fais partie de cette catégorie": a, b, c. Pourcentage, dividende, loi de Sturgeon, emballé c'est pesé, etc. Non, la critique, si la critique c'est développer un discours, ça ne consiste pas à donner un "avis", d'abord. Tout le monde a un avis sur tout et n'importe quoi - loi de l'opinionite galopante -, et tout le monde est capable de mettre en rapport son "avis" avec des critères personnels lui permettant de distinguer ce qui lui plaît de ce qui lui déplaît - loi de lapalisse. Mais tout ça ne fait pas une critique, un discours. Une critique, un discours, ça consiste, du moins on l'espère, à considérer un objet (film, ou livre) comme excédant, dépassant l'état d'objet consommable (pour son petit plaisir personnel et impartageable sinon "entre soi" qui jouissent du même objet et se reconnaissent par leurs listes). Une critique, un discours, qui ont du sens, de l'intérêt, cad qui dépassent cette seule sphère de l'agrément personnel et privé, se rapporteraient à cet objet pour en dire quelque chose de plus universel, de plus partageable, de plus désintéressé que la seule consommation. Et, cela va de pair, un discours, une critique à propos de n'importe quel objet envisagé ainsi font sortir cet objet de toute réduction de ce dernier à une donnée classable selon les seuls critères de l'avis personnel et du plaisir partagé, de l'agrément et de la consommation. Ce que je dis est d'une grande banalité. Mais comme ça, tu comprendras un peu ce que Kant appelle un "jugement esthétique".