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Auteur:  Innamoramento [ 09 Mar 2006, 18:42 ]
Sujet du message: 

Bah, Les Catilinaires... Mouais, bof. La phrase finale du bouquin est super bien amenée par l'auteur mais son style me branche pas vraiment. Sinon, cette histoire de voisins est assez sympa. Là, je me rends compte de la chance que j'ai : pas de voisins envahissants (faut dire que mon quartier est hyper calme, en face de chez moi : maison de retraite... C'est mort, y'a même pas de batailles de coups de canne mais c'est toujours mieux que les Palamède Bernardin omniprésents...).

Là, j'ai commencé Les désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire. Trop trop bien. J'avais déjà vu le film qui était lui aussi génial. Jim Carrey en comte Olaf, c'est géant... J'adore la description du vilain méchant comte, sa personnalité, sa haine envers les sales mioches, sa maison et ses fringues... Ah, et puis j'adore les dessins de Brett Helquist, l'illustrateur :

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Auteur:  Noony [ 09 Mar 2006, 22:06 ]
Sujet du message: 

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C'est très prenant au début. Le formel est très déroutant mais on se prend au jeu. Et puis en fait on se lasse super vite de cette intrigue d'espion et de taupe à laquelle je n'ai finalement rien compris. J'ai arrêté.

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J'ai adoré. C'est evoutant, c'est transportant, c'est militant. Il parait que c'est le premier roman écolo. Et bien alors le premier, il est bien.

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Comme celui d'avant: je l'ai lu en 2 jours. C'est fou comme le style de ce mec me parle, comme ses histoires me passionent (et pourtant, ce sont des jeunes qui sniffent de la coke et qui matent MTV...). C'est avec Glamorama ce que Ellis a fait de mieux. Et puis écrire comme ça à 21 ans, c'est fort.

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Je suis là dedans en ce moment... et c'est... pour l'instant merveilleux. :shock: Mais c'est encore long!

Auteur:  -K.Y.- [ 10 Mar 2006, 10:28 ]
Sujet du message: 

J'ai enfin fini le Purgatoire la semaine dernière.
C'est déjà plus dure à lire que l'Enfer, j'ai eu du mal à suivre certains passages plus abstraits, plus philosophiques.
Bon évidemment ça reste du très haut niveau, complétement fascinant, même pour un athé (je tique un peu sur l'organisation du Purgatoire en lui-même, sur les conditions pour y accèder, mais c'est finalement secondaire)... Mais je suis un tout petit peu moins touché par cette deuxième partie. Par exemple, pour le Chant 31, le premier après l'arrivée (magnifique) de Beatrice, j'ai bien compris qu'elle se montre bien sévère envers Dante, mais je n'ai pas vraiment saisi pourquoi. :?
Et ça promet pour le Paradis : ça fait dix jours que je l'ai commencé, je viens seulement de réussir à terminer le Chant 5... Là c'est de suite beaucoup moins concret, Beatrice parle beaucoup , le contenu est donc beaucoup plus dans la reflexion pure.
Bref c'est pas évident.

Auteur:  Karloff [ 10 Mar 2006, 12:42 ]
Sujet du message: 

Don De Lillo est un écrivain INCROYABLE. Je te conseille Libbra...

Auteur:  Blissfully [ 10 Mar 2006, 15:24 ]
Sujet du message: 

Finlande, le pays où "aimer" se dit "rakkaus" (et encore faut mettre l'accent et roule roule le "r") et où "fête" est "läksiäiset" - c'est à dire un mot imprononçable.

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En même temps "dépression" se dit "hermoromahdus" c'est pas forcément mieux. On salue déjà la traduction du titre français qui prend le bon exemple sur les traductions au ciné...

"Les plus redoutables ennemis des Finlandais sont la mélancolie, la tristesse, l'apathie". Voilà donc l'histoire d'un vieux finlandais qui part dans sa grange douillette s'y tirer une balle dans la tête, mais tombe sur un intrus qui voulait s'y pendre. Les deux bonhommes font connaissances et décide de monter une grande opération suicide en récoltant, dans leur bus, tous les Finlandais suicidaires afin de se jeter par-dessus une falaise, tous ensemble.

J'avais rien lu de Arto Paasilina, bûcheron à l'origine, présenté comme-ci comme-ça comme une starlette de la littérature finlandais (enfin starlette, façon de parler, il a déjà beaucoup écrit et a passé 60 ans). Pas mal mais le ton caustique du début du roman, à l'humour noir glacé, s'épuise un peu sur la longueur, et sur les 300 pages, un tiers pourrait très bien être tranchées. Sur un sujet un peu similaire était sorti l'année dernière le Hornby, Vous descendez?, que j'ai pas lu, et qui me dit bien - des suicidaires qui se retrouvent par hasard au dessus d'un pont pour s'y jeter, et il se passe quelque chose. Non ce n'est pas Angel-A.

3-4/6

Auteur:  Yuddi [ 10 Mar 2006, 21:20 ]
Sujet du message: 

Blissfully a écrit:
Finlande, le pays où "aimer" se dit "rakkaus"


Chez moi ça sonne "racoon"


Blissfully a écrit:
"Les plus redoutables ennemis des Finlandais sont la mélancolie, la tristesse, l'apathie". Voilà donc l'histoire d'un vieux finlandais qui part dans sa grange douillette s'y tirer une balle dans la tête, mais tombe sur un intrus qui voulait s'y pendre. Les deux bonhommes font connaissances et décide de monter une grande opération suicide en récoltant, dans leur bus, tous les Finlandais suicidaires afin de se jeter par-dessus une falaise, tous ensemble.


C'est pas drôle mais ça m'a fait rire. Tu l'as choisi pour le pitch ?

Auteur:  Blissfully [ 10 Mar 2006, 22:00 ]
Sujet du message: 

Yuddi a écrit:
Chez moi ça sonne "racoon"


Chez moi ça sonne guerrier. RRRRLLLLLAKAHOSSE

Yuddi a écrit:
C'est pas drôle mais ça m'a fait rire. Tu l'as choisi pour le pitch ?


Ah oui je l'avais dans l'oeil depuis un certain temps, ça m'amusait de voir un cliché transformé (pour moi Finlande c'est pays des chanteuses loseuses-damnées depuis des décennies, quand tu fouilles un peu tu vois que c'est le pays que toute l'Europe s'est rejetée à un moment où un autre *et que personne n'aime*, quand tu y mets les pieds c'est juste gris et tu n'entends que les tessons de bouteilles râcler le bitume) et finalement tu lis un vrai Finlandais qui t'explique que sisi, all these things are true. Enfin lire des bouquins dépressifs et suicidaires finlandais c'est comme aller à Broadway à NY, t'as l'impression de faire partie de la carte postale. Comment l'expliquer.

Moi j'ai grande sympathie pour le peuple finlandais je tenais à le dire.

Auteur:  The Scythe-Meister [ 10 Mar 2006, 22:27 ]
Sujet du message: 

Blissfully a écrit:
Ah oui je l'avais dans l'oeil depuis un certain temps, ça m'amusait de voir un cliché transformé (pour moi Finlande c'est pays des chanteuses loseuses-damnées depuis des décennies, quand tu fouilles un peu tu vois que c'est le pays que toute l'Europe s'est rejetée à un moment où un autre *et que personne n'aime*, quand tu y mets les pieds c'est juste gris et tu n'entends que les tessons de bouteilles râcler le bitume) et finalement tu lis un vrai Finlandais qui t'explique que sisi, all these things are true. Enfin lire des bouquins dépressifs et suicidaires finlandais c'est comme aller à Broadway à NY, t'as l'impression de faire partie de la carte postale. Comment l'expliquer.


Et pourtant ils ont un des meilleurs chefs du monde (Esa-Pekka Salonen), tout un tas de grands compositeurs (dont Magnus Lidndberg et le Salonen sus-cité), et un opéra magnifique à Helsinki. Peut être il y a t'il un rapport (on fait de la meilleure musique quand on est dépressifs?), mais j'ai pas du tout cette image du pays hum.

Auteur:  Blissfully [ 10 Mar 2006, 22:32 ]
Sujet du message: 

The Scythe-Meister a écrit:
Et pourtant ils ont un des meilleurs chefs du monde (Esa-Pekka Salonen), tout un tas de grands compositeurs (dont Magnus Lidndberg et le Salonen sus-cité), et un opéra magnifique à Helsinki. Peut être il y a t'il un rapport (on fait de la meilleure musique quand on est dépressifs?), mais j'ai pas du tout cette image du pays hum.


Et y'a des super pilote de bagnoles aussi! Mais je suis sûrs qu'ils finiront tous sur un cancer plus horrible qu'ailleurs et que tous les vieux compositeurs ont fini suicidés (ou finiront). Non?

En tout cas c'est vrai que c'est assez drôle, la façon dont Paasilina décrit son pays et ses habitants comme des morts de vie de la lose absolue. Quand, même, c'est le pays du Père Noël quoi.

Auteur:  Innamoramento [ 11 Mar 2006, 14:54 ]
Sujet du message: 

J'ai adoré Le Joueur d'échecs de Stefan Zweig. Le choix de la nouvelle, forme brève, illustre parfaitement l'idée d'une humanité avortée. L'écriture est très laconique mais le contenu n'en est pas moins percutant. Saisissant, ce livre l'est davantage lorsqu'on lit la biographie de l'auteur qui a connu les deux guerres puis s'est donné la mort avec sa seconde femme. Ca m'a rappelé le suicide de Primo Levi ainsi que son livre Si c'est un homme. Chez les deux auteurs, l'on retrouve cette volonté ou plutôt cette nécessité qui a pour but de préserver son humanité, sa conscience pour échapper à la folie et au néant. Que ce soit dans un camp de concentration, noyé parmi d'autres prisonniers, aliéné par le vêtement effroyable du déporté ou seul dans sa cellule, confronté au vide vertigineux, le combat s'avère toujours difficile et extrêmement éprouvant. L'issue (s'il y en a une) n'est évidemment pas vierge de séquelles. Si l'ancien prisonnier a quitté sa geôle comme un être qui a échappé à la potence, il n'en demeure pas moins attaché à une corde tenace, tirant à chaque occasion son âme vers un passé douleureux... Alors, si un jour, vous apercevez le bouquin de Stefan Zweig dans une librairie ou sur l'étagère d'une bibliothèque...

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Auteur:  Innamoramento [ 19 Mar 2006, 11:03 ]
Sujet du message: 

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La couverture du livre et le titre me sont assez rédhibitoires. Je n'ai donc pas acheté le bouquin de Werber. On me l'a prêté et en fait, il n'est pas si mal que ça... Je n'ai pas la bosse des maths, je suis plutôt hermétique aux discussions focalisant sur les sciences mais Le Secret des fourmis est un bouquin captivant, flanqué d'un style très fluide. Le livre se présente sous la forme d'une mini-encyclopédie mais sa lecture n'en est pas pour autant fastidieuse. L'aueur s'attarde sur les affinités qu'affichent (ou pas) les hommes et ces insectes lilliputiens que sont les fourmis. Très pertinente, sa comparaison met en lumière le fonctionnement de notre société avec beaucoup de recul et de réflexion sans se fourvoyer dans des débats oiseux. Si un jour, il vous arrivait d'avoir ce livre entre les mains, même si vous êtes vous-même une encyclopédie vivante, vous y rencontrerez toujours quelques petites curiosités concernant les moeurs de telle ou telle société ainsi que les insectes et les végétaux qui cohabitent avec vous depuis pas mal d'années alors même que vous n'en soupçonniez pas du tout l'existence...

Auteur:  Innamoramento [ 23 Mar 2006, 19:47 ]
Sujet du message: 

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Ce matin, dans le métro, j'ai fini la lecture de deux nouvelles de Yukio Mishima : Martyre et Ken. Au coeur de ces nouvelles, une adolescence masculine où se mêlent harmonieusement la blancheur immaculée de l'innocence et l'esthétique sensuelle d'une plaie écarlate, lascive et savoureuse. Mishima manie aussi bien la plume que le sabre de bambou. Car c'est par une opulence de métaphores aériennes et volptueuses que sont ponctués Martyre et Ken pour laisser tranparaître une sexualité opaque. Mishima y évoque les thèmes qui lui sont chers : son homosexualité ainsi que le culte du corps à travers la discipline rigoureuse du kendô. Mi-anges, mi-démons, ses personnages révèlent avec douceur sa souffrance liée à sa sexualité. L'érotisme éthéré existe bel et bien sous la plume de l'écrivain, suicidé le jour même où il mit le point final à sa tétralogie (La Mer de la fertilité).

Auteur:  Cosmo [ 24 Mar 2006, 15:22 ]
Sujet du message: 

Noony a écrit:
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J'ai adoré. C'est evoutant, c'est transportant, c'est militant. Il parait que c'est le premier roman écolo. Et bien alors le premier, il est bien.


Très beau livre, et le film (pourtant mal aimé, il me semble) est superbe. (De toute façon, j'adore John Huston !)

Auteur:  Cosmo [ 24 Mar 2006, 15:23 ]
Sujet du message: 

-K.Y.- a écrit:
J'ai enfin fini le Purgatoire la semaine dernière.


Ouch, pas facile, ça... Je l'avais lu en 1ère, j'avais été mi fasciné, mi ennuyé.

Auteur:  Cosmo [ 24 Mar 2006, 15:25 ]
Sujet du message: 

Les Yeux du dragon

Roman méconnu de Stephen King, que l'écrivain a écrit pour sa petite fille au milieu des années 80... C'est mignon, ça a un petit côté Harry Potter, avec beaucoup moins de magie et plus de réalisme (du coup, ça me parle un peu plus).
La narration, qui interpelle le lecteur et met en parrallèle l'histoire du livre et certaines données de notre monde actuelle, est assez intelligente.
Comme d'habitude, une certaine naiveté lourdingue et une fin qui n'en finit plus, gachent légèrement le plaisir.

Allez, encore deux ou trois livres et j'aurai fait le tour de sa bibliographie.

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