tweet génial du sun, ce torchon anglais
Est-ce que ça représente le spectateur de série lambda actuel ?
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| Chernobyl (HBO - 2019) https://forum.plan-sequence.com/chernobyl-hbo-2019-t29842-15.html |
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| Auteur: | Cosmo [ 26 Mai 2019, 15:24 ] |
| Sujet du message: | Re: Chernobyl (HBO - 2019) |
Qui-Gon Jinn a écrit: Moi qui ne savait pas quoi faire cet aprem pendant que James est à l’anniversaire d’Henri, j’ai trouvé. Ah putain la plaie les anniversaires, j’en peux plus !! |
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| Auteur: | Ozymandias [ 28 Mai 2019, 11:58 ] |
| Sujet du message: | Re: Chernobyl (HBO - 2019) |
Épisode 3 : Quelle série franchement. L'épisode 4 est terrible apparemment. |
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| Auteur: | Art Core [ 28 Mai 2019, 12:23 ] |
| Sujet du message: | Re: Chernobyl (HBO - 2019) |
Fini le 3 ce matin dans le métro. C'est vraiment excellent, tendu, factuel avec cette espèce de tension permanente des radiations invisibles qui détruisent tout. C'est glaçant. Skargaard et Harris sont top. |
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| Auteur: | Ozymandias [ 28 Mai 2019, 22:04 ] |
| Sujet du message: | Re: Chernobyl (HBO - 2019) |
Épisode 4 super fort. Putain cette série. Ça sent les Golden Globes. Au moins pour Craig Mazin. |
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| Auteur: | Karloff [ 04 Juin 2019, 23:01 ] |
| Sujet du message: | Re: Chernobyl (HBO - 2019) |
Quel chef d'oeuvre, j'ai lâché ma larme sur le générique final. |
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| Auteur: | bmntmp [ 05 Juin 2019, 20:06 ] |
| Sujet du message: | Re: Chernobyl (HBO - 2019) |
Drôle de série. On me souffle dans l'oreillette un argument classique, susceptible de déranger les gens qui parlent russe : non seulement les personnages parlent en anglais, mais les attitudes, la manière de parler (je parle non seulement de gestuelle mais aussi d'un langage ordurier auquel on s'attendrait et qui n'est pas présent ici), le physique des acteurs empêchent apparemment quelqu'un de russe de faire ce saut de foi qui fait qu'on s'implique dans la série. J'ai trouvé la remarque intéressante. Par ailleurs, on a peu idée des dysfonctionnements à l'oeuvre avant le dernier épisode qui apporte enfin un vrai éclairage rétrospectif et critique sur la catastrophe. Entretemps, on a lu ou relu la page wikipedia, donc ce dernier épisode, semé de flashbacks, n'est pas très intéressant. Pas sûr que le spectateur lambda, dont je fais parti, comprenne davantage, muni des quelques notions de physique qui lui ont été lancées dans les précédents épisodes, ce qui s'est passé. Le personnage de Skarsgård sert d'ailleurs d'alter ego au spectateur en tant que bureaucrate ignorant du danger, pour qui la catastrophe a constitué une prise de conscience des dangers du nucléaire et des failles de l'organisation soviétique. On a appris, en lisant Wikipédia, que jeter des sacs de sable sur le feu n'était pas forcément une bonne idée, idée qui reste bien sûr sujette à débat, on a appris que l'hypothèse d'une pollution des eaux qui répandrait la mort à travers la région était rétrospectivement peu probable. Le jeu entre ce qu'on devine aujourd'hui et ce que les évènements ont dicté comme mesures (gigantesques) à l'URSS crée une impression ambivalente, qui n'est pas inintéressante. On en fait beaucoup sur le fait que la région n'ait pas été évacuée assez tôt tout en insistant sur le fait que l'explosion était quelque chose d'inconcevable scientifiquement à l'époque. Tout ça se calcule en dizaine d'heures. La catastrophe nucléaire est mise sur le compte de l'incompétence et de l'hypocrisie de la bureaucratie soviétique, laissant aussi penser que dans de bonnes conditions, c'est quelque chose qui ne présente pas de dangers. Cette menace d'une mort immatérielle est l'idée la plus frappante de la série, pas résolue par la science. J'ai oublié le panneau de fin faisant référence au nombre de morts imputées à la catastrophe, qui va de 30, selon les chiffres officiels, à des millions. La vérité est entre les deux, intervalle vertigineux. J'ai bien sûr repensé à ces articles qui évoquaient une nature florissante à Tchernobyl aujourd'hui, devenu un sanctuaire pour la faune et la flore car désertée par les hommes et j'aurais aimé voir une conclusion pseudo-lyrique, non pas pour démentir l'angoisse liée au nucléaire, qui est absolument légitime, mais pour montrer une terre paradoxale dont, à défaut de la préserver, on est loin de savoir comment elle marche. https://news.nationalgeographic.com/201 ... y-science/ "Essentially, this means that human populations have a bigger negative impact (on wildlife) than radiation." Ce qui est une phrase étrange... sachant que les radiations sont le fait de l'homme cette fois-ci. Et un autre article plus "scientifique" https://www.wired.com/story/the-chernob ... -paradise/ (où on parle du nucléaire comme une énergie verte ou greenish, adjectif un peu nonchalant, mais qui peut avoir des conséquences dramatiques). |
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| Auteur: | Ozymandias [ 06 Juin 2019, 10:18 ] |
| Sujet du message: | Re: Chernobyl (HBO - 2019) |
Série parfaite. Rien à jeter. |
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| Auteur: | Art Core [ 06 Juin 2019, 12:01 ] |
| Sujet du message: | Re: Chernobyl (HBO - 2019) |
Passionnant en effet de voir ce qu'est devenu Tchernobyl aujourd'hui du point de vue de la faune et de la flore et c'est vrai que la série aurait se conclure là-dessus. C'est peut-être ce qui m'a manqué, un certain "lyrisme" comme tu dis, un petit supplément d'âme, une ouverture vers une réflexion métaphysique que la catastrophe aurait initiée. Là on reste très factuel en se focalisant surtout sur les manquements et les mensonges de l'URSS, ce qui en soit est déjà passionnant on est d'accord. Ceci étant dit ça reste exemplaire, impression qu'il n'y pas une minute de gras, tout est factuel sans être didactique ou scolaire et ça reste passionnant que ce soit par le détail des évènements consécutifs à la catastrophe (les plongeurs, les mecs sur le toit qui ont 90' à chaque fois pour le nettoyer, les mineurs - géniaux -, les chasseurs d'animaux dans les villes fantômes...) ou par la catastrophe elle-même et son déroulé. A ce niveau là le dernier épisode, peut-être le plus "scolaire" m'a semblé un modèle d'écriture en ce qu'il rend compréhensible un processus quand même très complexe. On comprend que le nucléaire est une histoire d'équilibre et c'est suffisant. Puis ce casting génial, Skarsgaard et surtout Jared Harris que j'adore. Et j'ai eu aucun problème avec l'anglais ça m'a semblé naturel, pas de connerie avec des faux accents. Excellente série, presque trop courte tant c'est une histoire aussi horrible que fascinante. |
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| Auteur: | sponge [ 06 Juin 2019, 12:41 ] |
| Sujet du message: | Re: Chernobyl (HBO - 2019) |
Franchement ouais j'aurai pu en reprendre pour 2-3 épisodes. Notamment sur le "nettoyage" et la construction du dôme. Mais ouais série exemplaire, très factuelle (excellente explication du déroulé des événements durant le procès, prochaine fois que j'anime un atelier sur les énergies j'utiliserai l'idée des tableaux) et pleine de moments forts, émouvants et terrifiants à la fois. |
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| Auteur: | Déjà-vu [ 06 Juin 2019, 13:37 ] |
| Sujet du message: | Re: Chernobyl (HBO - 2019) |
Finalement je l'ai achetée sur iTunes plutôt que de m'abonner un mois gratuitement à OCS, seul QGJ dit du bien du service mais il est prêt à tout contre Netflix. |
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| Auteur: | Karloff [ 07 Juin 2019, 18:17 ] |
| Sujet du message: | Re: Chernobyl (HBO - 2019) |
en fait, faut voir après la série Homo Sapiens de Nikolaus Geyrhalter, qui a aussi fait le documentaire Pripyat. https://www.youtube.com/watch?v=PxnquVtB6gk |
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| Auteur: | Mr Degryse [ 07 Juin 2019, 19:11 ] |
| Sujet du message: | Re: Chernobyl (HBO - 2019) |
On peut l'acheter ou cette série ? Je ne veux m' abonner nulle part |
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| Auteur: | Abyssin [ 07 Juin 2019, 23:28 ] |
| Sujet du message: | Re: Chernobyl (HBO - 2019) |
Prends ton mois d'essai sur OCS =0€ = 0$ |
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| Auteur: | bmntmp [ 08 Juin 2019, 16:23 ] |
| Sujet du message: | Re: Chernobyl (HBO - 2019) |
tweet génial du sun, ce torchon anglais Est-ce que ça représente le spectateur de série lambda actuel ? |
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| Auteur: | boultan [ 09 Juin 2019, 19:34 ] |
| Sujet du message: | Re: Chernobyl (HBO - 2019) |
Ce qui est appréciable aussi dans cette série, c'est qu'elle évite le piège de la critique bas du front du système soviétique. Les erreurs humaines et le mensonge d'Etat sont transposables dans un pays occidental comme les États-Unis (Three Mile Island) ou le Japon (Fukushima), la différence principale, comme le dit l'excellent Jared Harris (toujours dans un karma Mad Men), c'est que l'URSS est fauchée et donc contrainte de bricoler. J'ai souvent pensé à Titanic, la pression de la deadline qui fait prendre des risques inconsidérés, l'expérience des responsables qui les aveugle, le cynisme de classe... Et l'ironie, ou la complexité de la chose, c'est que le fait que cela se passe dans une dictature, qui plus est largement définie par le sacrifice humain inouï de la seconde guerre mondiale, a aussi ses avantages, comme quand il faut mobiliser des milliers de soldats ou envoyer des mineurs ou des plombiers vers une mort quasi-certaine. Pour le reste, réalisation impeccable, casting nickel, travail sonore très intéressant... une des toutes meilleures séries de l'année. |
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