Allegiance
Pas maté de série depuis la deuxième de True Detective, j'y vais franchement à reculons dorénavant. Je regardais Rectify mais le hate-watchage a ses limites donc j'ai fini par arrêter et il faut dire que je me suis tapé aussi l'intégralité de Wayward Pines par masochisme donc je n'ai qu'à m'en prendre qu'à moi-même.
On retrouve Hope Davis dans cette série d'espionnage, genre que j'aime bien mais dont je suis loin d'être spécialiste. Elle est visiblement tricard au ciné, donc les séries sont son salut et c'est tant mieux car c'est une bonne actrice. Elle est même un peu trop vibrante dans ce premier épisode, on croirait parfois entendre la voix tremblante de William Hurt qui met le sort de la communauté entre les mains d'une aveugle dans The Village.
Alors le pilote: c'est déjà bien plus prenant que Le Bureau Des Légendes, mais c'était pas dur et ça ne se veut pas aussi bêtement réaliste (réaliste mon oeil hein). La série a pour sujet une famille d'espions américano-russes aux allégences différentes suivant les générations, pas forcément voulues et bien entendu problématiques. Les russes (parlant russe sous-titrés sporadiquement) font toujours de bons méchants même si ici c'est plus compliqué.
C'est cheap et moche, mais c'est pas trop gênant car la réalité l'est aussi, le Bureau des Légendes était aussi moche mais empesé, mais c'est peut-être juste que la réalité française est empesée, là ça respire bien.
Créé par le mec qui a réalisé The Adjustment Bureau, écrit The Bourne Ultimatum par exemple, c'est l'adaptation d'une série israélienne.
Campbell Scott, qui partageait la tête d'affiche d'un film d'Alan Rudolph avec Hope Davis (The Secret Lives of Dentists) fait une apparition fugace mais ne réapparaîtra visiblement plus. Dommage.
Je vais poursuivre même si j'ai peur que cette guerre d'alliances devienne un peu trop emberlificotée.
|
