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Doctor Who
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Auteur:  Tom [ 26 Oct 2014, 10:52 ]
Sujet du message:  Re: Doctor Who

8x10 - In the Forest of the Night : Pitch et imagerie très motivants, mais la logique scientifique de l'épisode est trop nawak pour qu'on rentre dans le jeu, et l'épisode ne fait finalement qu'assez peu avancer les choses (le possible climax devant le Tardis aux branches est bien vite oublié, la relation Pink-Clara tourne en rond).

Pressé de voir ce que réserve le final : ça fait longtemps que Moffat a pas fait de final double, et ses précédents avaient justement pour principal défaut d'être trop denses.

Auteur:  Film Freak [ 02 Nov 2014, 23:34 ]
Sujet du message:  Re: Doctor Who

Flatline : pas mal, bon méchant.
In the Forest Of the Night : putain 45 minutes sur presque rien quoi.

Effectivement, Clara/Pink ça tourne en rond et les petits épilogues avec la vieille meuf là, ça tease le vent du nord.

Auteur:  Déjà-vu [ 02 Nov 2014, 23:41 ]
Sujet du message:  Re: Doctor Who

Film Freak a écrit:
ça tease le vent du nord.

LOL

P.-S. Ton avatar ne vend pas du rêve, on dirait un écusson d'équipe de foot, j'espère qu'Interstellar vaut mieux que ça.

Auteur:  Tom [ 02 Nov 2014, 23:50 ]
Sujet du message:  Re: Doctor Who

Première partie du finale pas mal, en passant... Même si le cliffhanger m'emmerde, j'en ai un peu marre de voir la série revenir sur sa propre histoire.

Auteur:  Film Freak [ 03 Nov 2014, 00:59 ]
Sujet du message:  Re: Doctor Who

Déjà-vu a écrit:
P.-S. Ton avatar ne vend pas du rêve, on dirait un écusson d'équipe de foot, j'espère qu'Interstellar vaut mieux que ça.

Non.

Auteur:  Déjà-vu [ 03 Nov 2014, 15:19 ]
Sujet du message:  Re: Doctor Who

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Auteur:  Chevelle [ 03 Nov 2014, 15:45 ]
Sujet du message:  Re: Doctor Who

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Auteur:  Baptiste [ 04 Nov 2014, 01:42 ]
Sujet du message:  Re: Doctor Who

lol

Auteur:  Film Freak [ 04 Nov 2014, 01:44 ]
Sujet du message:  Re: Doctor Who

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Auteur:  Umanimo [ 04 Nov 2014, 17:25 ]
Sujet du message:  Re: Doctor Who

Tom a écrit:
... le cliffhanger m'emmerde, j'en ai un peu marre de voir la série revenir sur sa propre histoire.


Tu as à peu près résumé ce que je pensais. Mais j'attends d'avoir vu les deux parties avant d'en dire plus.

Édit : putain, heureusement que j'ai les épisodes de l'ancienne série pour voir du Doctor Who que j'aime en ce moment, parce que sinon, je pleurerais.

Sinon, j'ai commencé à écouter des audiosodes (fait par une boîte appelée Big Finish qui a les droits sur les huit premiers Docteurs, je ne me souviens plus si j'en ai parlé ici). C'est pas mon média favori, clairement. Je ne suis pas très auditive, mais bien plus visuelle. Cependant, certains valent vraiment le détour et de faire l'effort. Si vous voulez rencontrer un bon "nouveau Maître" (mais qui se situe chronologiquement avant le professeur Yana), essayez UNIT : Dominion avec Alex MacQueen.

Auteur:  Tom [ 10 Nov 2014, 00:22 ]
Sujet du message:  Re: Doctor Who

Et c'est terminé. Et c'est quand même bien raté...

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Un épisode de Moffat restera toujours un épisode de Moffat, c'est à dire un épisode qui propose toutes les cinq minutes une situation excitante, passionnante, pleine de potentiel. Rien que l'idée du "cadeau", par exemple... Le problème est qu'il ne sait absolument plus le gérer, ce potentiel : à peine a-t-il laissé entrevoir une piste prometteuse qu'il la gâche, comme un enfant trop maladroit, ou déjà ennuyé de son jouet après 2 minutes. Je parle même pas des raccourcis ahurissants ("le pouvoir de l'amour"...), du vautrage régulier dans le niais et les déclamations empathiques merdiques, ni de l'incapacité à présent d'incarner ses idées dans l'action (c'est absolument frappant ici la façon dont les acteurs sont sans cesse statiques, gênés par le fait de rien n'avoir à faire de leur corps). Je parle juste d'une incapacité à avancer narrativement.

Je n'ai jamais bien pigé ce qui faisait de Moffat à la fois un si bon scénariste, et un showrunner si problématique. Le problème est peut-être là : l'art de Moffat, c'est la boucle. C'est Blink : c'est à dire "A -> B -> A". L'étape A ne pouvant exister sans l'étape B, certes, mais B ne changera fondamentalement rien au final, puisqu'on échappe pas à la boucle, que tout est déjà écrit dès le début. De fait, plus Moffat est virtuose, moins les choses changent : chez lui rien ne peut évoluer, et c'est cela sans doute qui fait qu'il est si névrotiquement incapable de tuer un personnage. Pas de réel sentiment de perte, pas de tragédie possible, donc pas de leçon ou de douleur à tirer du passé, et par là-même aucun moyen ou envie d'aller de l'avant : quand on ne fait que célébrer la win d'un perso génie, quand on lui offre malgré des détours tout qu'il demande, plus rien n'advient.

Et c'est d'ailleurs en cela que, sous le surplus artificiel et grandiloquent et qui écrase tout, il se passe réellement quelque chose ici à la marge, dans les recoins de l'épisode, sobrement et discrètement :

L'épilogue, puisque soudain un personnage MENT, est actif, transforme la situation par sa décision de mentir (même si à bien y regarder, c'est aussi un moyen de ne pas donner accès à Gallifrey, de ne rien changer à la situation, etc, etc...). Et la mort annoncée (avec compte à rebours) d'un perso secondaire. Et bien ce sont tout bêtement (le compte à rebours, le flashback du docteur ne trouvant rien), les deux meilleurs moments de l'épisode, et ce n'est pas un hasard.

On pourrait m'opposer le cas du master, mais il est mis si peu d'emphase et d'enjeux sur sa mort que je n'y crois pas du tout ; et Danny ne peut disparaître que parce que Clara sort - très mal, de manière très terne - de la série.


Je continue pourtant à avoir une certaine sympathie pour cette saison, après la 7 toute pétée qui ne faisait que remplir le vide entre les épisodes du chef. Déjà parce que la personnalité du nouveau docteur relançait un peu les dés. Et ensuite parce que ça ressemblait vraiment à une saison de convalescence, volontairement humble dans les enjeux, essayant de réapprendre à raconter simplement les histoires en se penchant plus attentivement sur ses personnages. Un peu trop, peut-être, puisqu'à force d'en faire l'exploration psychologique, rien ne préparait réellement à ce qui est censé secouer ce double-final : la mort, le deuil, la perte, rien de tout ça ne traverse la saison, et aucun enjeu réel ne se dénoue ici.

Voilà, j'ai beau toujours aimer Moffat (qui reste un sacré dialoguiste, le perso de Missy est délicieux rien que pour ça), je crois qu'il faut qu'il lâche, là, et qu'il se trouve un autre matériau. Je trouve quand même que c'est un incroyable rendez-vous raté, lui et le showrun de Doctor Who, ça aurait pu tutoyer les sommets, et au final y a pas une saison réellement satisfaisante, où le finale tiendrait ses promesses sur le plan émotionnel.

Auteur:  Umanimo [ 11 Nov 2014, 10:53 ]
Sujet du message:  Re: Doctor Who

Dark Water / Death in Heaven

J’ai préféré attendre d’avoir vu les deux parties avant de poster mon avis, et j’ai bien fait.

Parce que j’ai détesté Dark Water. Jamais un épisode ne m’avait mise autant mal à l’aise, ni ne m’avait perturbée de cette façon. Il y a plusieurs raisons à ça. Déjà, non pas le fait de traiter de la mort, mais la façon dont c’est traité. Je l’ai trouvé très malsaine. Alors bien entendu, je sais très bien que c’est de la fiction : les morts ne continuent pas à ressentir après leur mort et ne crient pas « don’t cremate me ». Il n’empêche que ça m’a gênée. Toute l’ambiance de cette première partie d’ailleurs m’a gênée.
La mort de Danny m’a chamboulée également à cause d’une histoire personnelle, mais je dirais de façon plus "positive" dans la mesure où j’ai trouvé ce début très fort, et Jenna Coleman (dommage qu’elle ait enlevé le Louise de son nom, j’aimais bien le Jenna Louise Coleman) joue à la merveille le choc que peut provoquer la mort de celui qu’on aime, surtout si brutale.
Et bien entendu, lorsque Missy révèle son identité (on s’en doutait beaucoup, il y avait déjà plein de gens à avoir fait le rapprochement Missy=Mistress=Master), j’ai hurlé de rage et de désespoir (c’est une image, je n’ai pas vraiment hurlé).
Je me suis dit : « Ce que je craignais le plus est arrivé. Que Steven Moffat touche au personnage du Maître et qu’il en fasse une femme. Mes pires cauchemars prennent vie, sous la forme de Missy. » Il faut dire, si vous ne l’aviez pas encore compris, que c’est mon personnage préféré du Whoniverse, avant le Docteur.
Parce que je n’aime pas du tout les personnages féminins créés par Moffat depuis qu’il a repris la série : Amy, River Song, Clara, plus certains personnages secondaires (Tasha Lem, par exemple) me laissent de glace, ou m’énervent profondément. Et ce que j’ai vu de Missy dans cette première partie semblait aller dans le même sens. En particulier le roulage de pelle qu’elle fait au Docteur, événement récurrent chez les personnages féminins de Moffat (pour ne citer que celles qui me viennent à l’esprit tout de suite : Mme de Pompadour, Amy, Tassha Lem).
Et aussi qu’elle dise : « je le peux plus m’appeler le Maître, maintenant non ? » Sérieux, Mistress ? En français, c’est même pire : "Maîtresse", on hésite entre la femme adultère, la dominante sado-maso ou la maîtresse d’école, mais en tout cas, l’image n’est pas flatteuse pour un personnage comme le Maître.

Enfin, j’ai vu Death in Heaven, et je l’ai franchement bien aimé. Alors oui, il y a plein d’idées reprises : le ciel qu’on débarrasse de sa menace en brûlant les nuages (coucou le double épisode avec les Sontariens de la saison 4), le soldat Danny qui sauve le monde grâce à la force de l’amour en arrivant à ne pas être totalement converti en Cyberman (coucou Closing Time). Ça n’est ni très original, ni très intéressant.
Encore que ça ne me dérange pas plus que ça que certaines personnes arrivent à résister à la "mise à jour" en Cyberman. On avait déjà vu ça en saison 2 avec la chef de UNIT, dont la motivation était le sens du devoir, Craig, comme je le disais en saison 6 avec là aussi le pouvoir de l’amour. Comme certaines personnes résistent au pouvoir hypnotique du Maître tout au long de la série parce que ce sont des esprits forts, je ne trouve pas ça si extraordinaire. Et Danny a deux motivations : l’amour pour Clara, mais aussi pour lui le sens du devoir également, en tant qu’ancien soldat. On voit aussi tout au long de la saison que c’est quelqu’un de fort caractère (ses relations avec le Docteur par exemple).
J'ai trouvé dommage ce personnage de Danny qui était plein de potentiel et qui a été gâché, par sa caractérisation amené à la truelle déjà, depuis le début, le manque de subtilités de ses relations avec Clara (et la trop grande place qu'elles tiennent dans certains épisodes). Un personnage-concept, comme trop souvent chez cet auteur. Danny n'a été créé que pour mettre le Docteur face à un soldat, insister lourdement toute la saison sur le fait que le Docteur n'aime pas l'armée (son refus de prendre Blue comme compagne juste parce qu'elle est un soldat, m'a fait dire "WTF !"), tout ça afin de nous amener dans le dernier épisode au Docteur se retrouvant à la tête d'un armée. P*** que ça manque de finesse !
En dernier lieu cependant, j’ai enfin été totalement conquise, et touchée par Missy et j’ai retrouvé le Maître en elle.
Déjà, à part Osgood pour expliquer comment ils en sont arrivés à la conclusion que Missy=Master, on n’entend plus Mistress. Tous les personnages disent le Maître. Tant mieux !
Ensuite, le plan de Missy se révèle tout ce qu’il y a de plus Maîtr… isé. Bien tordu (Un autre personnage dans la série classique dit de lui : « Qu’est-il encore en train de mijoter ? Certainement quelque chose de retors et très compliqué. Ça lui donnerait le vertige d'essayer de marcher droit »), bien et longuement préparé, bien cruel, et uniquement fait pour emmerder le Docteur – et lui pétant à la figure à la fin, bien entendu. Ah, mais… pas tout à fait. Ce n’est pas seulement pour ennuyer le Docteur cette fois-ci, ni pour dominer l’univers, ni même pour survivre, comme cela a toujours été le cas du Maître. Ce plan-là avait deux autres objectifs : démontrer au Docteur qu’il ne vaut pas mieux que lui/elle le Maître. Et… retrouver son ami. Là, mon petit cœur de Master fangirl s’est fendu en dix mille morceaux. En fait, c’est un peu la même chose que le Maître joué par Roger Delgado (le tout premier) quand il propose à plusieurs reprises au Docteur de gouverner l’univers ensemble. Le Maître garde la même obsession tout au long de ses incarnations : redevenir l’ami du Docteur, tel qu’ils l’étaient autrefois sur Gallifrey (et on devine à cette occasion que celui qui a « rompu », c’est le Docteur). Et ses plans pour le tuer avant la nouvelle série ne sont que du dépit amoureux (merci aussi d’avoir canonisé ça, même s’il a fallu passer par la case : « je fais du Maître une femme comme ça, ça ne choquera pas trop qu’elle lui déclare sa flamme, et lui roule une pelle d’Enfer »). Quand je dis « amoureux » d’ailleurs, ça peut être aussi bien de l’amitié, car c’est un sentiment qui peut être aussi fort et devenir aussi possessif que l’amour.
J’ai rarement été touchée par les épisodes de S. Moffat depuis qu’il a repris les rennes de la série, aussi chapeau, dans le final de ce final, il a réussi et bien réussi. Missy est entrée dans le panthéon (et dans mon avatar sur certains forums, consécration ultime pour un Maître :D ).
Toutefois, même si j’aime le personnage maintenant, les deux reproches que je fais à son propos dans la première partie de ce final, tiennent toujours : le palot au Docteur au début (même si ça nous donne l’occasion d’une scène très drôle de Twelve) et le « Mistress ».
Pour finir de parler de l'épisode : la fin est trop rapidement résolue et expédiée, comme trop souvent. Et c'est bavard, c'est très bavard. Depuis la saison 5, la série devient de plus en plus bavarde. Ça parle de plus en plus et ça bouge de moins en moins.

Auteur:  Film Freak [ 11 Nov 2014, 23:30 ]
Sujet du message:  Re: Doctor Who

Finale double plus efficace narrativement que bien des épisodes de la saison mais je reste underwhelmed par le retour constant de la série aux mêmes méchants et l'émotion était complètement absente vu le torchage relatif du couple Clara/Danny.

Saison nase.

Auteur:  sponge [ 26 Déc 2014, 15:33 ]
Sujet du message:  Re: Doctor Who

Episode de Noël correct, mais toujours pas transcendant. Quelques bonnes idées (enfin, références) et un esprit de Noël qui passent bien. Mais va falloir un peu se sortir les doigts du cul quand même.

Et donc Jenna Coleman reviendra la prochaine saison. J'étais pourtant sûr d'avoir lu qu'elle arrêtait la série. J'adore cette meuf, mais c'est au moins le 3e faux adieu qu'elle fait au Docteur. Ca commence à devenir lassant. Surtout qu'il y avait une belle opportunité de la faire arrêter dans cet épisode.

Auteur:  Film Freak [ 26 Déc 2014, 15:46 ]
Sujet du message:  Re: Doctor Who

Moi j'ai trouvé ce Christmas Special plus riche et plus abouti que toute la saison 8.

SPOILERS

Le bon mélange de refs (Alien, The Thing, Inception), le sous-texte sur le deuil (ne pense pas à eux où ça consommera ta vie), l'inclusion amusante du Père Noël (ouais Nick Forst), le pseudo-twist (le Docteur qui retrouve Clara vieille) malheureusement néantisé par le twist sur le twist (ah bah nan, il se réveille et la retrouve jeune) et la redondance (pourquoi rempiler avec Clara? j'aurai carrément préféré que la jeune esseulée devienne la nouvelle Companion).

Anyway...

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