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Topic Théâtre
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Auteur:  amelie2211 [ 21 Juil 2013, 22:41 ]
Sujet du message:  Re: Topic Théâtre

Si vous aviez pris le temps de lire le flyer de "La Jeune fille et la morve", vous vous seriez peut-être rendu compte que cette proposition est bien plus proche du travail de Jérôme Bel que de "Ma Voisine ne suce pas que de la glace".

En témoigne, l'article ci-dessous :

http://www.festivalier.net/2013/07/la-j ... -la-morve/

Auteur:  DPSR [ 14 Déc 2013, 14:53 ]
Sujet du message:  Re: Topic Théâtre

Les premiers noms du festival d'Automne 2014

Citation:
Alors que viennent de débuter les représentations de Peter Pan au Théâtre de la Ville, on sait déjà que Robert Wilson sera de nouveau présent dans la programmation en 2014 avec une version des Nègres de Jean Genet. La 43ème édition du Festival d’Automne à Paris proposera trois portraits : le premier dédié au chorégraphe William Forsythe, le deuxième au compositeur Luigi Nono et le troisième au metteur en scène Romeo Castellucci (ces deux derniers cycles se poursuivant en 2015). Une part importante de la programmation sera consacrée à la vitalité de la scène française avec notamment les metteurs en scène Sylvain Creuzevault, Julien Gosselin, Jeanne Candel, Vincent Macaigne, Claude Régy ou Yves-Noël Genod, les chorégraphes Boris Charmatz, Xavier Le Roy ou Maguy Marin, ainsi que les compositeurs Pierre–Yves Macé ou Julien Jamet.

Sur le plan international seront invités entre autres: la compagnie allemande She She Pop, l’artiste libanais Rabih Mroué, la compositrice autrichienne Olga Neuwirth, le compositeur anglais Benedict Mason et l’artiste américain Matthew Barney pour son film-opéra River of Fundament conçu avec le compositeur Jonathan Bepler.

La 42e édition du Festival d’Automne à Paris se terminera avec les représentations du 7 au 12 janvier 2014 au Théâtre du Châtelet de l’opéra de Philip Glass et Robert Wilson Einstein on the Beach, dernier spectacle du « Portrait Robert Wilson » initié par le Festival. Cette édition, – 53 propositions artistiques dans 39 lieux partenaires -, a réuni 155 163 spectateurs pour un total de 173 349 places proposées et enregistre une fréquentation de 90% (hors cinéma et expositions). Le nombre des abonnés est en forte hausse (+ 47% par rapport à 2012), les spectateurs s’abonnant pour la première fois au Festival représentent 32% des abonnés. D’après communiqué de presse


Gosselin (27 ans) ce sera pour son adaptation très réussie des Particules élementaires aux Ateliers Berthier. Content de voir Creuzevault le retour. Super programmation en tout cas.

Auteur:  DPSR [ 14 Jan 2014, 14:08 ]
Sujet du message:  Re: Topic Théâtre

Planning bien rempli de mon côté dans les semaines qui viennent avec Platonov et Les fausses confidences avec Huppert à l'Odeon, Alcina à l'opéra Garnier, les deux Thomas Ostermeier au théâtre de la ville (Mort à Venise et Un ennemi du peuple) ainsi que la trilogie des spectacles de danse nue de Dave St Pierre au même endroit, le boulevard de Lemercier au théâtre Montparnasse, le Duras avec Fanny Ardant et Duvauchelle à la Gaïté Montparnasse, la reprise du one woman show de Nawell Madani au Palais des glaces, La pietra del paragone au châtelet, un festival Chiens de Navarre et le nouveau Pippo Delbono au Rond Point, Le Minsanthrope de Michel Fau avec Edith Scob et Julie Depardieu au théâtre de l'oeuvre sans oublier la première mise en scène d'opéra de Simon Mc Burney, Coeur de chien à l'opéra de Lyon.

Auteur:  Mayouta [ 14 Jan 2014, 20:16 ]
Sujet du message:  Re: Topic Théâtre

DPSR a écrit:
Coeur de chien à l'opéra de Lyon.

Ah tiens on m'a invité à aller voir cet opéra qui m'a l'air bien foutu. J'avais bien aimé la nouvelle de Boulgakov.

Auteur:  snaky [ 14 Jan 2014, 21:13 ]
Sujet du message:  Re: Topic Théâtre

lol

Auteur:  DPSR [ 14 Jan 2014, 21:33 ]
Sujet du message:  Re: Topic Théâtre

Léo a écrit:
DPSR a écrit:
la trilogie des spectacles de danse nue de Dave

Est-ce que ça mérite vraiment une trilogie, hmm ?


J'ai déjà vu deux des trois spectacles, et c'est tellement bien que j'y retourne.

Auteur:  Jack Griffin [ 15 Jan 2014, 12:02 ]
Sujet du message:  Re: Topic Théâtre

DPSR a écrit:
Planning bien rempli de mon côté dans les semaines qui viennent avec Platonov et Les fausses confidences avec Huppert à l'Odeon, Alcina à l'opéra Garnier, les deux Thomas Ostermeier au théâtre de la ville (Mort à Venise et Un ennemi du peuple) ainsi que la trilogie des spectacles de danse nue de Dave St Pierre au même endroit, le boulevard de Lemercier au théâtre Montparnasse, le Duras avec Fanny Ardant et Duvauchelle à la Gaïté Montparnasse, la reprise du one woman show de Nawell Madani au Palais des glaces, La pietra del paragone au châtelet, un festival Chiens de Navarre et le nouveau Pippo Delbono au Rond Point, Le Minsanthrope de Michel Fau avec Edith Scob et Julie Depardieu au théâtre de l'oeuvre sans oublier la première mise en scène d'opéra de Simon Mc Burney, Coeur de chien à l'opéra de Lyon.



Pour moi juste l'Ostermeier (un ennemi du peuple) au théâtre de la ville. Alcina m'aurait bien dit mais je ne peux pas me le permettre en ce moment.
Le McBurney à Lyon aussi tiens.

Auteur:  Alabama [ 15 Jan 2014, 20:47 ]
Sujet du message:  Re: Topic Théâtre

Le Cow-boy a écrit:
Ah ben elle est tellement conne, on essaie de l'éviter !


:mrgreen: enfoiré.
Je n'y avais même pas pensé.

Auteur:  DPSR [ 23 Jan 2014, 03:42 ]
Sujet du message:  Re: Topic Théâtre

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Les fausses confidences
jusqu'au 23 Mars au théâtre de l'Odeon

Que d'éloges dans la presse pour ce Marivaux avec la Huppert et Garrel... Un jeune homme désargenté tente de se faire engager comme intendant auprès d'une riche veuve dont il est amoureux, mais comment prouver la nature de ses sentiments en même temps que son désintéressement? Au contraire, tout comme ses deux tentatives de l'année dernière, la mise en scène de Bondy ne casse pas des briques avec ses murs mobiles en carton pâte, son tas de chaussures façon invendus vente privée chez Art Core, et le public qui entre dans la salle pendant que notre diva nationale en robe fourreau Dior réalise une demo de tai chi (Tai Chi Huppert!). Contrairement au Tramway de Warlikowski, elle n'écrase pas la troupe, et chaque rôle secondaire prend le temps d'exister de Bulle Ogier en vieille bique acariâtre ou Yves Jacques en habile domestique manipulateur. La frivolité du duo Huppert/Garrel, au bord de l'ivresse, exténué par leurs révélations en cascade, flirte quand même limite avec une mise en scène bon teint de Françon à la comédie française. En tout cas la proposition la moins forte de tout ce que j'ai pu voir d'Huppert sur scène.

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Un coeur en herbe
les vendredis au théâtre Clavel

D'Isabelle Huppert à Kevin Miranda, il n'y a qu'un pas. Deuxième volet d'une trilogie gay suivant un même protagoniste de son outing jusqu'à l'adoption, Un coeur en herbe est l'entre-deux où notre Antoine Doinel minou de province débarque dans la capitale chez un couple homo composé d'un genre de Philippe Besson vieillissant et de son mec queutard bodybuildé qui vont se partager les faveurs de son innocence et sa chair fraîche. Les vachardises sur le milieu gay fonctionnent plutôt bien, assez au-dessus du niveau lambda d'un boulevard, bien moins stupide que ce à quoi je m'attendais, mais on revient vite à la base du contentement de ce que le public est venu voir, soit foutre les deux bombasses en boxer.

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La pietra del paragone
jusqu'au 29 Janvier au théâtre du Châtelet

Un Rossini monté avec le système de trucage original de Pierrick Sorin, qui se sert de maquettes comme décors diffusés sur des écrans géants. C'est l'histoire d'un conte fortuné las de ses prétendantes arrivistes qui va se faire passer pour ruiné afin de tester leur sincérité. La mise en scène est de Corsetti qui commence à devenir omniprésent (le succès du chapeau de paille d'Italie au français, et le prince de Hambourg dans la cour d'honneur au prochain festival d'Avignon, et c'est un des chouchous de Lissner donc on devrait le voir pas mal à l'opéra de Paris), avec un sens du divertissement frénétique, kitsch, à la vulgarité pétaradante et assumée. Les chanteurs (casting jeune qui bataillait un peu niveau voix au début avant de se reprendre après l'entracte) sont du coup encouragés à cabotiner pour la caméra. Pour amateurs de grosse gaudriole.

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Mort à Venise
jusqu'au 23 janvier au théâtre de la ville

Adaptation étonnante de la nouvelle de Thomas Mann par Ostermeier qui désosse la romance gériatrique et la contemplation d'éphèbe en happening (à mi-chemin, un personnage rallume les lumières de la salle et abandonne la scène pour nous faire lecture d'un passage). Plus curieux encore, les deux personnages masculins principaux sont éjectés de la pièce lors du dernier tiers de ce spectacle bref d'une heure pour se concentrer sur un ballet de naïades nues au milieu d'une avalanche de feuilles mortes, à la manière d'un spectacle de Romeo Castellucci, au rythme des cordes d'un piano éventré comme une carcasse. Les puristes étaient furax.

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Avant que j'oublie
jusqu'au 5 février au théâtre du Rond-Point

Le second seule en scène de l'incroyable Vanessa Van Durme, transexuelle repérée chez Alain Platel notamment dans l'imperfectible Gardenia. Elle joue son rôle et celle de sa mère, à qui elle rend visite dans sa maison de retraite alors qu'elle perd la mémoire, faisant resurgir les troubles de la transformation sexuelle, l'impuissance face à la disparition imminente, tout en conservant un vrai sens de l'humour, une lucidité et une élégance à ne jamais infantiliser la vieillesse et la maladie.

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Platonov
jusqu'au 1er février aux Ateliers Berthier

Pour contrer ses mises en scène poussiéreuses, Bondy a programmé la fine fleur de la relève scénique française et germanique, des metteurs en scènes même pas trentenaires, des pièces de troupe avec des comédiens tout aussi jeunes. Platonov, c'est une pièce de jeunesse de Tchekov écrite à 18 ans, l'histoire d'une veuve que tous les hommes convoitent alors qu'elle n'en pince que pour le dit Platonov, garçon de prime abord fringant et joyeux, ne cachant qu'un triste sire maléfique, manipulateur et désoeuvré. Le découpage de Porée se révèle habile, contraste de la débauche d'excès et du vide existentiel, montrant dans une première partie des grandes scènes de fête et de banquet, insouciantes, débordant de l'énergie de la jeunesse, où s'activent une trentaine de personnages, puis après l'entracte une piaule minable où Platonov nu reçoit un à un maîtresses éconduites, amis trahis et assassins vengeurs. On pourra regretter un manque de folie dans une mise en scène parfois trop sage (ceci étant dit, les quatre heures trente du spectacle passent comme une lettre à la poste), mais la scénographie explose à la manière d'une bombe à retardement et sa direction d'acteurs déjà impeccable révèle un vivier de nouveaux noms avec lesquels il faudra dorénavant compter.

Auteur:  Prout Man [ 23 Jan 2014, 14:09 ]
Sujet du message:  Re: Topic Théâtre

Qui a vu "Le Canard Sauvage" à la Colline?

Auteur:  Art Core [ 23 Jan 2014, 16:01 ]
Sujet du message:  Re: Topic Théâtre

DPSR a écrit:
son tas de chaussures façon invendus vente privée chez Art Core


Ça fait plaisir de voir que tu t’intéresses à mes problèmes :( .

Sinon pour participer un peu j'ai vu totalement par hasard Roméo et Juliette avec Ana Girardot et Niels Schneider au théâtre de la Porte Saint-Martin, mise en scène de Nicolas Briançon. J'ai trouvé ça sans intérêt. Mise en scène minimaliste, acteurs peu assurés, surtout Girardot franchement pas terrible qui bafouille une phrase sur deux (mais c'était la première donc soyons un peu indulgent), absence quasi totale d'émotion. Les scènes clés sont foirées (la scène du balcon est pourrie Schneider descend de la scène et regarde Juliette debout sur son lit...). Seule bonne idée, les musiciens directement sur scène, un petit groupe gitan plutôt sympa qui se déplace et passe même dans le public.

Auteur:  DPSR [ 08 Fév 2014, 15:39 ]
Sujet du message:  Re: Topic Théâtre

Saison hyper terne à venir à l'opéra de Paris composée essentiellement de reprises, avec une hausse des tarifs de 20%... Présentation officielle le 5 mars. En attendant la première vraie saison programmée par Lissner l'année prochaine, avec Moïse et Aaron mis en scène par Castellucci en point d'orgue.

Bastille

Verdi – La Traviata // Mise en scène : Benoit Jacquot // Avec : Ermonela Jaho.

Rossini – Le Barbier de Séville // Mise en scène : Coline Serreau

Puccini – Tosca // Avec Martina Serafin/Béatrice Uria-Monzon

Puccini – La Bohème

Mozart – Don Giovanni // Mise en scène : Michael Haneke // Avec : Stefan Pop

Strauss R. – Ariadne auf Naxos // Avec : Karita Mattila, Daniela Fally

Debussy – Pélléas & Mélisande // Mise en scène : Robert Wilson

Gounod – Faust // Mise en scène : Jean-Louis Martinoty // Direction : Michel Plasson // Avec : Stefano Secco, Karissima Stoyanova

Dvorak – Rusalka // Mise en scène : Robert Carsen

Mozart – La Flûte enchantée // Mise en scène : Robert Carsen

Chausson – Le Roi Arthus // Direction : Philippe Jordan // Avec : Roberto Alagna, Thomas Hampson, Sophie Koch

Cilea – Adriana Lecouvreur // Mise en scène : David McVicar // Avec : Micaela Carosi / Angela Gheorghiu, Marcelo Alvarez, Luciana d’Intino

Garnier

Mozart – L’Enlèvement au Sérail // Direction : Philippe Jordan / Mise en scène: Zabou Breitman

Humperdinck – Hansel et Gretel // Mise en scène : Marianne Clément

Massenet – Le Cid // Direction : Michel Plasson // Avec : Anna Caterina Antonacci, Roberto Alagna, Annick Massis

Gluck – Alceste // Mise en scène : Olivier Py // Avec : Stéphane Degout

Auteur:  Billy Budd [ 09 Fév 2014, 13:43 ]
Sujet du message:  Re: Topic Théâtre

20 % ? Lissner parvient à faire pire que Mortier, chapeau.

Auteur:  DPSR [ 10 Fév 2014, 14:49 ]
Sujet du message:  Re: Topic Théâtre

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Une raclette
Mini festival Chiens de Navarre au Rond Point avec cette pièce qui a fait connaître leur style transgressif reposant sur une bonne dose d'impro (Regarde le lustre et articule, un des trois spectacles, est une fausse lecture à base de feuilles blanches où le collectif s'en donne à coeur joie avec un nouvel invité chaque soir) et de performance anar. Une raclette est sensiblement dans le même registre que Nous avons les machines (Quand je pense qu'on va vieillir ensemble qui reprendra en octobre aux bouffes du nord est plus mis en scène, évoquant même du Pommerat trash par moment), avec cette table et ses chaises incubant des conversations de banalités et de lieux communs où soudain tout le monde se met à partouzer ou à se faire doigter par une carotte géante. Toujours aussi intranquille, remuant et férocement drôle.

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Orchidées
Pippo Delbono, qui se fait d'ailleurs chambrer par les chiens de Navarre qui jouent en même temps dans l'autre salle, revient avec ses pièces-journaux intimes, sa troupe de laissés pour compte et sa fureur contre l'homophobie, Berlusconi, la mort de sa mère qu'il filme à son chevet, son voyage en Afrique ou son amour inconditionnel pour Bobo. Prenant le micro dans la loge technique derrière le public, où surgit parfois des personnages encostumés, il scande sa rage et son désir de révolte. Moins fort que Dopo la battaglia ou cette bête féroce car plus confus, moins plastiquement abouti, ce spectacle inégal n'en reste pas moins fort, d'un lyrisme décidément incomparable et réaffirme son exigence de présence au monde.

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Le misanthrope
Spectacle d'une rare qualité au théâtre de l'oeuvre pour une production du théâtre privé avec cette adaptation sombre et baroque de Molière auquel on a rajouté le judicieux sous-titre d'atrabilaire amoureux. Car si Alceste ne peut pas piffrer l'humanité, il est aussi fou de Célimène, jouée par Julie Depardieu, parfaite représentante de ce monde faux et superficiel de commères qu'il exècre. Avant d'être misanthrope, il n'en demeure pas moins un personnage torturé et malheureux d'avoir raison sur la cour de vaniteux et d'hypocrites qui l'entoure. Fau est incroyable, mais tous les comédiens sont au diapason d'une sorte de cabotinage impérieusement subtil, notamment Jean-Pierre Lorit qui s'était fait rare au cinéma ou Edith Scob. Au-delà de cette direction d'acteurs d'exception, cette production resplendit de son travail d'orfèvre sur les perruques et les costumes inouïs qui en disent autant sur la bassesse des personnages et un éclairage surnaturel digne d'un film d'Harmony Korine.

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Un temps de chien
Après le ratage de 100% cachemire, Lemercier tente de se refaire dans un boulevard écrit anecdotiquement par comparse Brigitte Buc qui l'accompagne sur ses one woman show. Elle joue une cadre stressée par une réunion et son couple qui part à vau l'eau, Pascale Arbillot une paumée sans taf ni mec, et Mélanie Bernier une esthéticienne qui enchaîne les fuckbuddies, autour d'elles gravite un garçon de café, Patrick Catalifo. Evidemment elles vont rester plus longtemps dans le bar, en finissant par se bourrer la gueule et enchaîner les spliffs. Le quatuor fonctionne et la pièce fait parfois rire, le plus souvent sourire, boulevard sans prétention sans doute un peu bâclé.

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Le cercle des illusionnistes
Alexis Michalik est un jeune comédien qui ne joue pas dans ses pièces, qui remportent un vif succès mérité dans lequel il n'apparaît pas, faisant surtout des apparitions en télé notamment dans Kaboul Kitchen. Après le triomphe du Porteur d'histoire à l'affiche du studio des champs elysées depuis plus de deux ans, il signe un deuxième spectacle choral où se croisent époques et destinées, entre un horloger magicien du XIXe et un pickpocket en 1984 pendant la coupe du monde de football, auquel se couple un hymne à la naissance du cinématographe digne d'Hugo Cabret. Un spectacle populaire, de troupe, d'une fraîcheur et d'une fluidité enthousiasmante, jeu de pistes de rêve dans les tréfonds d'une imagination sans faille.

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Nawell Madani au Palais des glaces
Je pensais vu l'affiche que c'était une comique qui triomphait déjà en Belgique et qui venait tenter sa chance à paris, mais pas du tout c'est une transfuge du Jamel Comedy Club propulsée dès la création de son premier stand up dans des grandes salles bondées. Un Véritable garçon manqué, au style cash et sans effronterie, avec une aisance scénique renforcée par la présence de plusieurs danseurs qui donnent le sentiment de voir un show à l'américaine, Nawell Madani possède une énergie rare et une aisance scénique totale sans chercher à draguer le public pour le mettre dans sa poche. Ce que j'ai vu de mieux rayon humour depuis Kheiron à l'Alambra.

Auteur:  Arnotte [ 10 Fév 2014, 15:08 ]
Sujet du message:  Re: Topic Théâtre

DPSR a écrit:
Nawell Madani au Palais des glaces
Je pensais vu l'affiche que c'était une comique qui triomphait déjà en Belgique et qui venait tenter sa chance à paris, mais pas du tout c'est une transfuge du Jamel Comedy Club

Mais elle est bien Belge! :)

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