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Etrange Festival 2006
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Auteur:  Jericho Cane [ 05 Sep 2006, 00:18 ]
Sujet du message: 

Neighbordhood Watch (Résidence Surveillée) : Un thriller horrifique à petit budget assez réussi, avec un bon personnage de psychopathe et un humour noir réjouissant. Sympathique, même si on sent le manque de moyens. 3/6

Rally 444 : Une succession de collages expérimentaux et poétiques, avec des incrustations de phrases sur l'écran comme si on lisait un livre d'images animé (je plains les spectateurs du fond qui n'ont rien pu lire...) On est dans la pure expérience sensorielle, bien accentué par une musique hypnotique, mais le résultat ne convainc pas vraiment et finit par ennuyer, voire même par laisser indifférent (faut dire qu'on ne pige rien du tout). Dommage. 1/6

Matthew Barney : No Restraint : Alors, je le dis tout de go : je déteste cet artiste, que je considère comme un imposteur, mais ce documentaire permet en tout cas de mieux comprendre son processus créatif. Je ne suis toujours pas convaincu par la démarche artistique de Barney, mais au moins, ce gars sait ce qu'il veut et va jusqu'au bout de ses idées. C'est déjà ça. 2/6

Auteur:  Karloff [ 05 Sep 2006, 00:24 ]
Sujet du message: 

Pourquoi tant de haine envers Barney ?

Auteur:  Jericho Cane [ 05 Sep 2006, 00:30 ]
Sujet du message: 

Karloff a écrit:
Pourquoi tant de haine envers Barney ?

Réaction épidermique à la vision de deux de ses Cremaster, que je trouve laids et sans intérêt. Le fameux syndrome du "je fais n'importe quoi sous prétexte que je suis un artiste" ou "je fais des trucs fumeux et incompréhensibles sur la mutation des corps"... Enfin bref, c'est pas du tout ma tasse de thé.

Auteur:  Zad [ 05 Sep 2006, 12:15 ]
Sujet du message: 

Bob Harris a écrit:
Rally 444 : Une succession de collages expérimentaux et poétiques, avec des incrustations de phrases sur l'écran comme si on lisait un livre d'images animé (je plains les spectateurs du fond qui n'ont rien pu lire...) On est dans la pure expérience sensorielle, bien accentué par une musique hypnotique, mais le résultat ne convainc pas vraiment et finit par ennuyer, voire même par laisser indifférent (faut dire qu'on ne pige rien du tout). Dommage. 1/6


assez d'accord, très déçu.
J'en parle plus longuement ici, dans les commentaires en bas de page: http://www.matierefocale.com/article-2923821-6.html

Citation:
Matthew Barney : No Restraint : Alors, je le dis tout de go : je déteste cet artiste, que je considère comme un imposteur, mais ce documentaire permet en tout cas de mieux comprendre son processus créatif. Je ne suis toujours pas convaincu par la démarche artistique de Barney, mais au moins, ce gars sait ce qu'il veut et va jusqu'au bout de ses idées. C'est déjà ça. 2/6


rien vu de Barney, j'en ressors avec cette impression:
1. Ca a l'air bien fumeux, son discours sur son oeuvre est assez atterrant.
2. Les Cremaster ont l'air absolument sublimes.
3. Les Drawing Restraint, par contre, heu... :?

Auteur:  Jericho Cane [ 05 Sep 2006, 12:58 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
2. Les Cremaster ont l'air absolument sublimes.

C'était les meilleurs extraits. Mais en fait, les films sont assez insupportables sur la longueur.

Si tu veux voir de l'expérimental qui tue, il y a les trois films dont j'ai parlé plus haut qui repassent ce soir à 18h.

Auteur:  Jericho Cane [ 05 Sep 2006, 13:09 ]
Sujet du message: 

Au fait, qui était la très jolie nana qui a fait un speech avant la projo du Barney? Elle a dit quoi?

Auteur:  Zad [ 05 Sep 2006, 13:12 ]
Sujet du message: 

la réalisatrice, et elle n'a rien dit d'intéressant, en fait... Elle a parlé super-vite, personne n'a rien compris, pas même l'interprête.

c'était un peu nul, son film, quand même... me suis fait chier...

Auteur:  Jericho Cane [ 05 Sep 2006, 13:17 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
la réalisatrice, et elle n'a rien dit d'intéressant, en fait... Elle a parlé super-vite, personne n'a rien compris, pas même l'interprête.

Oui, Gilles Boulenger avait l'air désagréablement surpris quand elle s'est vite barrée.

Ne pas se faire comprendre, y en a qui appellent ça de l'art. J'aurais du la draguer en parlant un langage incompréhensible.

Citation:
c'était un peu nul, son film, quand même... me suis fait chier...

Oui... Mais bon, au moins, on voit comment Barney bosse, c'est déjà ça. Même si on s'en fout.

Auteur:  Jack Griffin [ 05 Sep 2006, 23:08 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival 2006

Bob Harris a écrit:
Scorpio Rising - Wavelength - Serene Velocity. Un programme de trois courts expérimentaux qui sont réputés pour être des incontournables. Et je confirme, c'est absolument excellent ! Le premier est un hommage fétichiste à la pop culture, un authentique témoignage de son époque, le deuxième est un "faux" plan fixe (et également un "faux" zoom, ça paraît compliqué dit comme ça, mais faut voir le film pour comprendre) de 40 minutes vraiment fascinant et hypnotique. Et le dernier est un incroyable jeu de perspectives visuelles dans le couloir d'une université. Ca repasse mardi à 18h. A ne pas rater ! 6/6

Le pensionnat des jeunes filles perverses : Pas le meilleur Suzuki mais un très sympathique bis qui remplit son cahier des charges dans le genre "violences et perversions sexuelles au Japon" . 4/6


Vu ces deux là ce soir (pas pu voir le Serene Velocity malheureusement). Sur le pensionnat des jeunes filles perverses je me suis rendu compte que les drames érotique japonais c'est plutôt mon truc :lol: :oops: ...J'irai voir sexe et furie et vices et sévices :P

Auteur:  Jericho Cane [ 05 Sep 2006, 23:27 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival 2006

Jack Griffin a écrit:
je me suis rendu compte que les drames érotique japonais c'est plutôt mon truc

T'es qu'un pervers.

Vices et Sévices est excellent, il devrait te plaire. On se verra donc pour Sexe et Furie (en plus, y a Cristina Lindbergh dedans, ça tue).

Qu'as-tu pensé de Wavelength? Magnifique, la fin, non?

Auteur:  Jack Griffin [ 06 Sep 2006, 00:56 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival 2006

Bob Harris a écrit:
Qu'as-tu pensé de Wavelength? Magnifique, la fin, non?


J'adore...Pour le coup j'avais peur des 45 minutes mais en fait non, on ne se rend pas compte du temps qui passe (il aurait pu encore continuer une demi heure). Mais le signal sonore a parfois été douloureux pour mes oreilles.

Auteur:  Blissfully [ 08 Sep 2006, 01:28 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival 2006

Un petit tour chez Sono Sion...

Comme dans un rêve (2005)

Mutsugoro Suzuki, acteur de théâtre peu connu, se souvient en compagnie de ses camarades de jeunesse des raisons pour lesquelles il est atteint actuellement d’une MST. À mesure qu’il tente de reconstituer son passé, la confusion s’installe et Matsugoro n’est plus certain de savoir quoi chercher exactement…

Essai au filmage très libre qui donne une certaine vitalité au film, ainsi que l'attention portée aux acteurs (un peu poussés vers le beuglement mais bon). C'est trop long pour pas grand chose, très paresseux narrativement, brouillon (l'album photo balancé comme ça à la fin pouf) et un peu vain.

Ca repasse lundi, c'est pas indispensable.

2/6

Strange Circus (2005)

Mitsuko est contrainte par ses parents pervers de les observer lorsqu’ils copulent. Elle est régulièrement emprisonnée dans un étui de violoncelle.

Bon j'en dis pas plus c'est mieux de découvrir (et le résumé du site dit des bêtises). Film grand écart qui, pendant 40 minutes (à peu près, pas regardé ma montre) monte très haut son chapiteau d'enfance cassée, de cirque étrange, fête foraine hantée et murs couverts de sang, avec une mise en scène et une photo superbes qui alignent avec régularité des plans magnifiques. Strange Circus essore ses personnages avec une intensité qui ne se relâche jamais, une vraie grâce et un usage aérien de la musique, le tout avec un ton je trouve assez anticoformiste. Bref de la haute voltige.

Puis le film subit un virage narratif qui aurait pu être intéressant mais dont le développement s'avère assez bordélique, ça manque parfois vraiment d'huile et la mécanique devient très lourde. Et le personnage joué par le pauvre gars échappé d'un vieux groupe de visual rock est très irritant. Restent encore la mise en scène, l'élégance et le souffle du film, et surtout son actrice Masumi Miyazaki, absolument GENIALE.

Ca repasse samedi soir.

4+/6

Image

Image

Auteur:  Jericho Cane [ 08 Sep 2006, 10:27 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival 2006

Blissfully a écrit:
Comme dans un rêve (2005)
Essai au filmage très libre qui donne une certaine vitalité au film, ainsi que l'attention portée aux acteurs (un peu poussés vers le beuglement mais bon). C'est trop long pour pas grand chose, très paresseux narrativement, brouillon (l'album photo balancé comme ça à la fin pouf) et un peu vain.

Tout pareil que toi, c'est énergique, sans fioritures mais finalement assez confus et un peu vain. En tout cas, il y a au moins deux séquences que j'aime beaucoup : la dispute de couple dans l'appart (d'autant plus forte qu'elle suit sans transition un bref moment de tendresse), et la scène zarbie dans le métro avec la nympho.

3/6

Trop fatigué pour Strange Circus, je le verrai samedi.

Auteur:  Blissfully [ 10 Sep 2006, 23:58 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival 2006

Un peu plus de Sono Sion, rapidement parce que bon...

Suicide Club (2001)

54 lycéennes se jettent, main dans la main, sous les rails du métro. Mais pourquoi donc?

En fait je crois que le manga (pas terrible) est venu après, les deux oeuvres étant adaptées du même fait divers. Le film n'est pas terrible non plus. Le pitch est fort et ouvre pas mal de possibilités, le résultat est proche du salmigondis non-sensique: la première partie s'attache à un fantastique léger et plutôt nul (on sent qu'il s'en fout totalement, voir la mise en scène bâclée et les effets nullards), la seconde part davantage en live avec ses jolis moments (l'enfilade de suicides joyeux, la chanson) et ses lourdeurs narratives - Sion raconte qu'il a voulu donner la sensation d'un zapping permanent sur des chaines de télé totalement différentes au point de s'y perdre. C'est assez réussi. Mais souvent au dépend du récit, même si l'idée du groupe de j-pop démoniaque me plait bien ah ah ah ah. :!:

En fait surtout, les intentions sont beaucoup plus intéressantes que le résultat.

2-3/6

Requiem pour Noriko (2005)

Le prequel avec une des lycéennes.

Aucune densité dramatique sur 2h38, l'impression que ça pourrait durer 15 jours...rien d'horrible mais ça sent le réal qui ne sait pas s'arrêter de filmer, même quand il n'y a rien de fort à dire (3 films en 2005 donc).

1-2/6

Auteur:  Jericho Cane [ 11 Sep 2006, 00:12 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival 2006

Vite fait :

Sexe et Furie
Très sympa. Y a au moins 2 scènes sublimes, dont un combat de sabre au ralenti où l'héroïne est entièrement nue. :shock: 4/6

Suicide Club
Assez zarb, parfois lourd, mais suffisamment intrigant pour éveiller l'intérêt grâce à des partis-pris couillus. 4/6

Pas eu le courage de me taper les 2h38 de Noriko, moi...

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