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Cannes 2018
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Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 20 Mai 2018, 14:28 ]
Sujet du message:  Re: Cannes 2018

lol

Auteur:  Arnotte [ 22 Mai 2018, 10:53 ]
Sujet du message:  Re: Cannes 2018

Arnotte a écrit:
(Kore-Eda pourrait être quelque part..)

Argh j'aurais dû me fier à mon instinct!

Arnotte a écrit:
Pronostics
Palme: Capharnaüm
Grand Prix: Cold War
Prix du Jury: Leto
Mise en scène: Burning
Scénario : BlacKKKlansman
Acteur: Dogman
Actrice: Ayka
Caméra d’or: Girl

Trois prix tout à fait justes + trois films au palmarès: pas mal.
Leto est un peu l'absent surprise... Burning je me suis fait avoir par la moyenne de la presse internationale (3.8, c'est plus que le 3.7 de Toni Erdmann).

Content pour Kore-Eda, il devait l'avoir un jour et son film a l'air très beau. Un peu déçu pour Cold War, je pensais qu'il pouvait viser au moins le Grand Prix.

Auteur:  Déjà-vu [ 22 Mai 2018, 11:27 ]
Sujet du message:  Re: Cannes 2018

Arnotte a écrit:
Burning je me suis fait avoir par la moyenne de la presse internationale (3.8, c'est plus que le 3.7 de Toni Erdmann).

Je n'ai évidemment pas vu tous les films en compétition mais je ne m'explique pas son absence de prix, pour l'interprétation féminine ou masculine ou la mise en scène notamment.

Auteur:  Art Core [ 22 Mai 2018, 12:08 ]
Sujet du message:  Re: Cannes 2018

Petit bilan perso.
J'ai vu 12 films en trois jours et demi :

Une affaire de famille : superbe palme, film profondément émouvant. J'ai chialé quasi non stop pendant les trois quarts du film. Un peu déçu par ce dernier acte surexplicatif dont on aurait pu se passer. Mais c'est rien, le film touche en plein coeur, comme souvent avec Kore-Eda. 5/6

Asako I&II : j'appréhendais un peu, pas vu Senses et le film a pas été bien reçu. Finalement j'ai adoré. J'adore le côté premier degré "soap opera" du film qui ose quelque chose de très sincère et très naïf dans l'écriture (l'absence de mystère de son pitch traité vraiment premier degré) et la mise en scène (la rencontre au ralenti) sans que jamais ça ne vulgarise le film mais au contraire cela creuse un personnage principal magnifique et bouleversant. Très envie de rattraper Senses. 5/6

Mandy : la claque que j'attendais pas. Série B ultra ultra ultra stylisée, le film m'a cueilli et je l'ai regardé les yeux écarquillés de la première à la dernière minute. Visuellement à tomber, on est aussi face à une espèce d'étude sur un mal insidieux et mystique totalement halluciné. Pour faire très court, on est dans le genre The Neon Demon. J'adore, j'adore ce film. 5/6

Cold war : 4.5/6 à voir comment il vieillit. Film splendide mais, chose rare, film trop court, trop ramassé ce qui bloque un peu l'émotion. Fin sublime. 4.5/6

Under the silver lake : le film vieillit plutôt bien alors que j'en étais sorti quand même pas mal mitigé. Il y a un gros problème de rythme surtout dans la première partie où je me suis pas mal emmerdé. Mais par la suite ça décolle et le film enchaîne des idées assez dingues et des scènes plus mémorables et cools même si le côté portnawak qui part dans tous les sens est un peu épuisant. Assez passionnant néo film noir sur la génération reddit et incel. Il interroge pas mal le regard (le film se fait insulter de misogynie ce que je peux comprendre). 4/6

Ayka : du cinéma social bien nerveux où l'on ne lâche pas son personnage principal. On évolue entre les Dardenne de Rosetta et Mungiu. J'ai plutôt marché, j'ai trouvé le personnage émouvant et l'espèce de fièvre cauchemardesque dans un Moscou enneigé réussie. Assez surpris du tombereau de merde que le film s'est ramassé sur la gueule. 4/6

In my room : dommage que le pitch spoile le concept (qui intervient assez tard dans le film en fait). Je suis rentré dans la salle sans rien en savoir du tout, j'ai d'autant plus été cueilli. J'aime beaucoup le feel du film, très simple, sur ce mec seul qui fait ce qui peut. J'ai été un peu déçu par la tournure du dernier acte mais ça reste un très joli film. 4/6

Dogman : j'aime pas trop le cinéma de Garronne, un cinéma de "viandard" toujours bien foutu mais qui me touche pas. Là le personnage est vraiment bien mais je marche jamais totalement à fond, impression de voir les coutures. Il tente un truc un peu flottant à la fin mais ça marche moyen. Céa reste un bon film mais c'est pas ma came. 3/6

Carmen y Lola : deux lesbiennes dans la communauté gitane de Madrid. Premier film hyper touchant malgré des maladresses. Une belle sensibilité et une belle émotion. 3/6

Le mort et les autres : film anthropologique sur une tribu du Brésil et un personnage qui fuit en ville car il a peur d'être ensorcelé par une chouette. Le côté docu est passionnant, c'est souvent beau dans une veine Weerasethakul mais le film est très très lent et sa fiction famélique. Vu un soir à 22h je crois avoir jamais autant vu de spectateurs endormis. 3/6

Capharnaüm : très bon segment central sur la survie de deux gamins dans une misère totale. Puis ça s'effondre totalement dans un dernier acte grotesque et puant. Pas mon cinéma. 2/6

Sofia : premier film, sur la condition de la femme au Maroc c'est exécrable. On dirait du très mauvais Farhadi période Une séparation. Hyper mal écrit, mal joué, honteux virage thriller psycho ridicule. J'ai détesté. 1/6

Auteur:  Déjà-vu [ 22 Mai 2018, 13:22 ]
Sujet du message:  Re: Cannes 2018

Art Core a écrit:
incel

What?

Auteur:  Art Core [ 22 Mai 2018, 13:36 ]
Sujet du message:  Re: Cannes 2018

J'ai appris l'existence de ce mot très récemment, suite à l'attentat à Toronto. Un article qui explique un peu le phénomène :
http://www.slate.fr/story/160996/societ ... ine-femmes

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 22 Mai 2018, 15:25 ]
Sujet du message:  Re: Cannes 2018

Bon alors, et les bruits de couloir sur les délibérations du jury ? Qui a aimé quoi, qui s'est disputé et pourquoi... ?

Auteur:  Lohmann [ 22 Mai 2018, 15:34 ]
Sujet du message:  Re: Cannes 2018


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