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Etrange Festival Lyon
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Auteur:  Jericho Cane [ 13 Mar 2009, 16:50 ]
Sujet du message:  Etrange Festival Lyon

http://www.zonebis.com/etrangefestival/2009/

Du 1er au 7 Avril

Auteur:  thepassionoflovers [ 17 Mar 2009, 13:04 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival Lyon

Bon cette année, faut pas que je déconne comme l'an dernier où j'avais presque tout raté, à part Ne nous délivrez pas du mal (en présence de Joël Seria); grand film soit dit en passant...

Ils avaient aussi passé Mandy Lane, et je m'étais dit: pas grave il sort dans deux mois, ça pourra attendre...

Auteur:  Blissfully [ 17 Mar 2009, 16:14 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival Lyon

Sinon celui de Paris est bien annoncé au planning du Forum des images donc voilà... c'est cool.

Auteur:  Jericho Cane [ 17 Mar 2009, 20:25 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival Lyon

Blissfully a écrit:
Sinon celui de Paris est bien annoncé au planning du Forum des images donc voilà... c'est cool.

Tu connais les dates?

Auteur:  Blissfully [ 17 Mar 2009, 20:39 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival Lyon

Jericho Cane a écrit:
Tu connais les dates?


Dans mon souvenir elles n'étaient pas indiquées, je crois qu'il y avait inscrit "septembre", ça se trouve ça sera à cheval août/septembre... mais je crois pas que ça soit précisé encore.

Auteur:  thepassionoflovers [ 03 Avr 2009, 13:47 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival Lyon

Bon, j’ai attaqué hier, pas du tout sur les chapeaux de roues, avec The Burrowers,de J.T. Petty. Mec qui aurait réalisé Mimic 3. Une pointure quoi.

Ennui absolu provoqué par ce film à la mise en scène pas complètement infâme, mais tellement lisse, plate, sans surprise (et même assez mauvaise dans les rares séquences horrifiques) ; à l’image de la bande-son, qui ressemble à 98% des autres films, avec ces effets éculés pour faire sursauter et qui ne font même pas bouger une paupière…

Bref, on va se rattraper ce soir avec un Jess Franco, suivi de For your height only, film qui obtient une moyenne de 4.07 sur Nanarland. Bon.

Et demain soir, dilemme: revoir la Soif du mal sur grand écran ou…
Dans la chaleur de St Tropez avec Marylin Jess… !

Comme j’ai envie de faire un coup d’éclat (et que j’ai des invites), je crois que je vais inviter cette fille avec laquelle je rame depuis trop longtemps, pour voir le film de Kikoïne. Je lui dirais que c’est une comédie sentimentale, et qui plus est en présence du réa. En présence de L’ARTISTE.
Perdu pour perdu, autant le faire à la Travis Bickle.
Histoire qu’elle me déteste.

C’était ça où aller se rouler des pelles devant la Liste de Schindler, mais ça, Seinfeld l’a déjà fait…

Auteur:  the black addiction [ 03 Avr 2009, 20:04 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival Lyon

thepassionoflovers a écrit:

Et demain soir, dilemme: revoir la Soif du mal sur grand écran ou…
Dans la chaleur de St Tropez avec Marylin Jess… !


Choisis Marylin ! La question ne devrait même pas se poser.

Auteur:  thepassionoflovers [ 06 Avr 2009, 08:21 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival Lyon

the black addiction a écrit:
thepassionoflovers a écrit:

Et demain soir, dilemme: revoir la Soif du mal sur grand écran ou…
Dans la chaleur de St Tropez avec Marylin Jess… !


Choisis Marylin ! La question ne devrait même pas se poser.


J'ai été faible, j'ai choisi Welles.
Un moment d'égarement.

Auteur:  thepassionoflovers [ 06 Avr 2009, 09:47 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival Lyon

Bilan du week end.

D’abord, la soirée « Mondo macabro » :

Diabolique docteur Z de Jess Franco (1966)
Sur un scénario typique de la série B de cette période (savant fou, labo clandestin, expérience secrète etc…), signé Jean-Claude Carrière (avec un clin d’œil appuyé à Bresson au début du film), Franco offre un film plastiquement très soigné, dans un noir et blanc voluptueux, avec un humour assez inhabituel chez lui. L’exemple parfait de la série B disparue, avec une vraie proposition formelle. A noter aussi, la solidité de l’interprétation.

For y'ur height only de Eddie Nicart (1979)
Parodie de James Bond made in Philippine, qui repose donc sur la (très petite) taille de son interprète principal : Weng Weng. Pur nanard qui, passées les quelques premières séquences où le procédé peut (éventuellement) amuser (un nain fait du kung fu, un nain roule une galoche à une femme deux fois plus grande que lui, un nain danse le disco etc…), devient très vite pénible. A moins peut-être d’être ivre-mort.

Je suis quand même gêné d’entendre exactement les mêmes rires dans la salle pour les deux films, qui ne sont pourtant pas du tout dans le même registre, et n’ont pas du tout la même ambition. Bref.

Ensuite, la découverte du festival : Jean-Louis Van Belle, avec projection de 3 de ses films, en sa présence.
Réalisateur avec, à présent, 70 balais au compteur, mais encore très en forme, hormis la voix un peu en mille morceaux. Un film à lui tout seul ce type, avec ses anecdotes par paquets. Le genre de mec qui j’adore : un franc-tireur, formé sur le tas, baroudeur du cinéma (et pas que d’ailleurs) qui semble avoir croisé et connu tout le monde, pas le genre à s’embarrasser d’autorisations pour tourner. En plus, très accessible ; j’ai pu lui parler un peu entre les séances. Ce type a passé 15 jours aux cotés de Jacques Tati pendant le tournage de Playtime (qui paraît-il avait comme occupation d’aller dans les commissariats pour se latter avec des flics… !).
Il a réalisé 20 ou 25 films (il ne s’en souvient plus lui-même)…

Passons sur Les singes font la grimace (1972), projeté en remplacement Du sadique aux dents rouge (copie trop naze), que lui-même n’avait pas revu depuis 25 ou 30 ans, et qu’il a tourné pour s’entraîner à travailler un rythme et des scènes d’action, dans les conditions qu’on peut imaginer : une prise par plan pour économiser la pellicule, des dialogues écrits la veille au soir etc…

En revanche, Paris interdit , tourné en 69, s’avère un film assez hallucinant. Galerie de personnages qu’il avait croisé dans Paris ces années-là : un fakir qui donne des cours à des « fakirettes », un taxidermiste, un coiffeur pour morts, une secte de la fin du monde, le dernier vampire d’Europe qui boit du sang en provenance des abattoirs, des neo-nazis (ridicules), un mec qui donne des cours de strip-tease à des mères de familles dans des immeubles, etc…
Difficile de dire ce qui relève de l’aspect purement documentaire, de ce qui leur a été demandé de rejouer, mais le regard posé sur eux n’est jamais méprisant ; seul un commentaire off parfois ironique, mais jamais cynique, vient apporter une distance à ce qui est présenté à l’écran. Assez incroyable.

Cold prey de Roar Uthaugn (2006)
Enième slasher, dont la particularité est d’être norvégien et de se situer au milieu de la neige. Mais il ne faut pas s’y tromper, le modèle reste celui proposé par Hollywood depuis presque 30 ans dans ce registre…
Que le scénario soit inexistant (on a le droit de retravailler les trucs qu’on a pu écrire en CM2), c’est une chose, mais encore une fois, question mise en scène c’est du mille fois vu et entendu. Même musique, même effets surround moisis, même absence de composition des cadres, de travail sur la spacialisation…C’est quand même bien pratique de secouer la caméra quand on a une séquence d’action à filmer, pour donner l’impression de montrer alors qu’on ne montre rien du tout…
Enfin, j’aurais quand même appris qu’on peut soigner une jambe cassée avec de l’alcool et…de la super-glue !
Et le pire, c’est que ce film est à l’origine de toute une vague de films d’horreurs nordiques, que je n’attends donc pas du tout impatiemment…

Auteur:  the black addiction [ 06 Avr 2009, 11:58 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival Lyon

Merci pour ce retour, je vais essayer de découvrir Van Belle...

Auteur:  thepassionoflovers [ 06 Avr 2009, 13:18 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival Lyon

D'après Van Belle, Mondo Macabro devrait restaurer le Sadique aux dents rouges et Paris interdit, pour une édition en DVD.
Sinon, j'ai raté le troisième film projeté: Perverse et docile.
On m'a dit que c'était très Z...

Sinon, il a dit qu'il était en train de préparer une comédie en trilogie pour dans 2 ans; et il me semble qu'il bossait avec des supers techniciens sur de la 3D (même projet?).

Est-ce que ça verra le jour?
Drôle de type, vraiment.

Auteur:  thepassionoflovers [ 07 Avr 2009, 15:06 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival Lyon

The proposition de John Hillcoat (2005)

Dans un premier temps j’ai eu du mal à entrer complètement dans le film. Je crois que c’est essentiellement à cause d’un certain nombre de scènes où la mise en scène est un peu étouffée par le scénario (de Nick Cave) et les dialogues, avec trop de plans rapprochés et de champs, contre-champ. Mais ensuite, le scope se déploie complètement, l’espace australien est utilisée à sa juste mesure. On s’enfonce dans un univers poisseux, plein de sang et de violence…
La musique de Nick Cave est séduisante et colle aux images.
Mais je me suis trop souvent surpris à me dire que quand même ça ne valait pas Peckinpah…
Possible que je sois passé un peu à coté, d’autant que tout le monde était sacrément emballé à la sortie. Le film va sortir finalement cet été.

Le marché sexuel des filles de Noburu Tanaka (1974)
Je commençais un peu à désespérer de trouver le film qui allait complètement m’interpeller…
Et celui-ci appartenant aux « romans pornos » produits par la Nikkatsu, avec son titre et son sujet racoleurs, ne me faisait pas du tout envie.
Pourtant c’est celui qui m’a fait l’équivalent d’un coup de point politique dans l’estomac.
Le film arrive à réaliser le tour de force de dépasser toute forme de misérabilisme et de complaisance en filmant ce qui habituellement s’y prête facilement : le monde bas-fond, des escrocs, de la prostitution. On suit l’existence d’une prostituée et de son frère handicapé. En scope noir et blanc, caméra à l’épaule.
Les séquences sexuelles s’enchaînent, répétitives, parfois violentes, mécaniques.
La prostitution comme symbole des rapports marchands dans l’économie capitaliste, mais pas seulement ça.
Comme équivalent, je verrai seulement certains films d’Oshima et peut-être le Godard de Sauve qui peut (la vie), plus lointainement.
La force et la radicalité du propos et de la mise en scène, l’absence de pathos, et quelque part une rudesse poétique inespérée, m’ont soufflé.

Auteur:  thepassionoflovers [ 08 Avr 2009, 09:20 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival Lyon

Bronson de Nicolas Winding Refn (2009)

Le réal a un talent indéniable, mais qu’il utilise surtout pour épater la galerie. D’ailleurs, au vu des réactions enthousiastes dans la salle, ça fonctionne (le film trouvera son public, c’est certain). Mais tout, du choix du sujet à sa mise en images, relève surtout, à mon sens, de la roublardise et d’une certaine forme de cynisme mal déguisée. Parfois, il s’approche de quelque chose qui pourrait être intéressant, mais il reste en surface et préfère revenir à son style faussement choc et souvent platement provocateur.
Il ne faut pas non plus surévaluer le travail de mise en scène, parce les successions de bastons au ralenti sous fond de Puccini, Verdi ou Wagner, il faut arrêter ça ; par pitié !
Néanmoins, je retiens le travail à la lumière de Larry Smith et celui de tous les comédiens, pas seulement la performance de Tom Hardy, mais aussi tous les seconds rôles qui contrastent par leur sobriété avec cette performance justement. Pour moi, les acteurs anglais sont les meilleurs du monde.

Sinon, moi aussi j’aime bien New Order et le It’s a sin des Pet shop boys.
Et moi aussi j’ai vu Orange mécanique.

La phrase que je retiendrai n’était pas dans le film, mais avant la séance. Une fille qui disait :
« J’adore l’univers carcéral. Ca m’excite. Alors là, je vais être excitée pendant tout le film ! »

Auteur:  Mister Zob [ 08 Avr 2009, 15:31 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival Lyon

thepassionoflovers a écrit:
The proposition de John Hillcoat (2005)

Mais je me suis trop souvent surpris à me dire que quand même ça ne valait pas Peckinpah…
Possible que je sois passé un peu à coté, d’autant que tout le monde était sacrément emballé à la sortie.

Non non, je te confirme que c'est loin de valoir du Peckinpah.

Auteur:  thepassionoflovers [ 08 Avr 2009, 15:48 ]
Sujet du message:  Re: Etrange Festival Lyon

Ah, je suis content de ne pas être le seul à penser ça.
A la sortie du film, j'avais vraiment l'impression d'être tout seul à ne pas avoir été vraiment emballé...
Je vais donc plutôt revoir, une fois encore, Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia :)

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