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Steven Spielberg
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Auteur:  Film Freak [ 06 Nov 2017, 00:46 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

David Swinton a écrit:
En revoyant Lincoln, j'ai soudainement eu cette envie bizarre de me retaper toute la filmographie de Spielberg en ordre chronologique de l'Histoire avec un grand "H" pour voir quel sens nouveau elle prendrait. J'ai l'impression que cela pourrait être intéressant étant donné que le cinéma de Spielberg témoigne considérablement de l'humanité à travers l'Histoire.

Voici l'ordre de visionnement que cela donnerait.

-Amistad (1839)
-Lincoln (1865)
-War Horse (1912 à 1918)
-The Color Purple (1900 à 1930)
-Indiana Jones and the Temple of Doom (1935)
-Raiders of the Lost Ark (1936)
-Indiana Jones and the Last Crusade (1938)
-1941 (1941)
-Les Aventures de Tintin: Le secret de la licorne (1942)
-Saving Private Ryan (1944)
-Schindler's List (1941 à juillet 1945)
-Empire of the Sun (1941 à septembre 1945)
-Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull (1957)
-Catch Me If You Can (1963 à 1969)
-Sugarland Express (1969)
-Duel (1971)
-Munich (1971 à 1973)
-Jaws (1975)
-Close Encounters of the Third Kind (1977)
-E.T. The Extra-Terrestrial (1982)
-Always (1989)
-Hook (1991)
-Jurassic Park (1993)
-The Lost World (1997)
-The Terminal (2004)
-War of the Worlds (2005)
-Minority Report (2054)
-A.I. Artificial Intelligence (d'un futur pas si lointain jusqu'à la seconde aire glacière)

Il est étonnant de voir que, dans cet ordre (et grâce au filtre historique), certains Spielberg mal aimés prennent soudainement de la valeur (comme d'autres bien considérés en perdent et deviennent presque impertinents).

C'est aussi fou à quel point les années 80 et 90 révèlent une époque douillette d'émerveillement béat (que semble venir briser l'attaque du 11 Septembre 2001 sur le World Trade Center. Les films suivants du cinéaste, par le miroir de l'anticipation, retrouvent la gravité de son cinéma sur les années 40).
Film Freak a écrit:
David Swinton a écrit:
Film Freak a écrit:
Putain je m'étais fait la même liste y a quelques mois...


Amistad et Lincoln se suivent trop bien. On ne peut s'empêcher de continuer la liste. :)

Tu as commencé à les visionner dans cette ordre?

Faudrait...

Quatre ans plus tard...

Oui, malgré tous les films que j'ai à rattraper en un temps réduit depuis la naissance de mon fils, en dépit de mes scrupules grandissants à revoir des films déjà vus alors qu'il m'en reste plein à découvrir (et ne parlons pas des séries), l'approche non pas d'un mais deux nouveaux films de Spielberg dans les mois à venir m'a, comme toujours, chauffé à enfin me lancer dans cette rétrospective dans l'ordre chronologique diégétique.

Autrement dit, cet ordre (globalement le même que celui de Swinton, updaté) :

1839-1841 : Amistad
1865 : Lincoln
1912-1918 : War Horse
1900-1930s : The Color Purple
1935 : Indiana Jones and the Temple of Doom
1936 : Raiders of the Lost Ark
1938 : Indiana Jones and the Last Crusade
1941 : 1941
1944 : Saving Private Ryan
1939-1945 : Schindler's List
1941-1945 : Empire of the Sun
1944/1953? : The Aventures of Tintin: The Secret of the Unicorn
1957 : Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull
1957-1962 : Bridge of Spies
1963-1974 : Catch Me If You Can
1969 : The Sugarland Express
1972-1973 : Munich
1975 : Jaws
1977 : Close Encounters of the Third Kind
1982 : E.T. The Extra-Terrestrial
1982 : The BFG
1989 : Always
1991 : Hook
1993 : Jurassic Park
1997 : The Lost World
2004 : The Terminal
2005 : War of the Worlds
2054 : Minority Report
2142-4142 : A.I. Artificial Intelligence

Tintin est le seul dont la date est vraiment pas claire :
Citation:
In the beginning of the movie, a newspaper stating that Tintin uncovered a tribe of gangsters in Africa has the date Wednesday, January 29th, 1930. The book on which the movie is based places the story in 1943. Right after the agent is killed at Tintin's frontdoor, we see some Citroën 2CV's parked outside, and when Tintin looks at the bloodstained newspaper, we see it is dated December 12th, 1944, but the 2CV is produced between 1948 and 1990. When the detectives leave Tintin's place, you see a yellow Renault 4cv parked at the other side of the street. This car was first introduced at the 33rd Paris Motor Show on October 3rd, 1946. In The Art of The Adventures of Tintin, a book which chronicles the making of the film, Weta Digital VFX Art Director Kim Sinclair was quoted:
"It was decided to set the film in 1949 but we cheated a little because no new cars were being developed during the war. We really wanted to use vehicles like 2CV Citroëns and all the cool cars seen in the original books. So the year 1953 became the absolute cut off point for objects and vehicles. Past 1953 and it starts looking like the 1950s and not like the source books anymore."

Je l'ai donc placé là où cela me semblait le plus juste, notamment pour ne pas faire intrus dans le groupe WWII.
Parce que c'est l'intérêt de cet exercice, accentuer les concordances entre les films, voir comment ils peuvent se nourrir les uns les autres visionné ainsi. Et ça a déjà commencé à porter ses fruits pour un nerd comme moi...

Auteur:  Film Freak [ 06 Nov 2017, 01:08 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Ça commence fort avec un premier diptyque involontaire.

Amistad (1997)
Lincoln (2012)

Pendant un bon quart d'heure, on se demande pourquoi Amistad est aussi mal-aimé.
Il faut dire que rare sont les cinéastes avec une telle constance dans la réussite de leurs scènes d'introduction. Je ne vais même pas vous les rappeler. Faites-vous la liste vous-mêmes, vous verrez. En tout cas, Amistad ne déroge pas à la règle. De ce premier gros plan, suivi par plusieurs autres, qui foutent la pression, avec ces éclairs qui viennent révéler le sang sur les doigts de l'esclave en train de gratter dans le bois pour se libérer, la force de frappe visuelle de Spielberg va crescendo dans une "mutinerie" des plus sanglantes, muette, comme la plupart des scènes réussies du film.

Il est (évidemment) beaucoup question de communication dans le film et, comme le montrent bien les personnages, la communication universelle est exclusivement visuelle. Dès lors qu'il s'attarde sur le périple des esclaves, le film s'avère investi. Le reste du temps...j'adore les films de tribunaux mais ici, l'histoire nécessite une structure à la fois intéressante et redondante en un triple procès où l'on passe d'un problème de propriété à un problème humain sans que le coeur n'y soit vraiment (même la scène "Give us us free", bourrine mais réussie, arrive un peu comme un cheveu sur la soupe). Il y a de très beaux personnages mais, à l'exception de Cinque (Hounsou), ils paraissent un peu inaboutis. L'avocat Baldwin (McConaughey) aurait pu avoir un superbe arc mais il se limite aux grandes lignes tout comme celui de l'ex-président John Quincy Adams (Hopkins).

Ce qui est intéressant dans l'optique de cette rétro particulière, ce sont ces quelques scènes, récurrentes au cours du film et que j'avais oublié, avec le personnage du président Van Buren, en pleine campagne de ré-élection, et la pression faite par les états du Sud pour que les esclaves ne soient pas libérés, au risque de voir éclater une Guerre Civile. Devant ces scènes, j'avais vraiment l'impression de regarder une préquelle de Lincoln, réalisée après ce dernier.

De facture bien moins classique, Lincoln apparaît presque comme un remake réussi de tout ce qui ne marchait pas trop dans Amistad. Il y a bien en début de film une courte scène de guerre, sublime dans son approche presque expressionniste et lourde de sens, mais sinon l'intégralité des 2h30 de film est consacrée à une intrigue de bureaux et de chambres de représentants. Et il ne faut plus sauver 44 esclaves mais tous. J'ai été plus que jamais soufflé par la capacité de Kushner à conférer de l'urgence à un récit aussi bavard et à une question résolue il y a plus de 200 ans.

Mais le plus étonnant reste Spielberg lui-même. Dès les premiers plans et tout le long du film, la mise en scène paraît être celle d'un jeune homme comparée à celle d'Amistad. Que ce soit dans le blocking ou dans les mouvements de caméra (y a quasiment pas un champs-contre-champ putain), Spielberg était on his game sur ce film, alors qu'il avait 15 ans de plus qu'à l'époque du tournage d'Amistad. C'est incroyable.
Il en va de même pour Kaminski, que ses détracteurs réduisent un peu trop souvent à sa lumière nacrée (et je peux comprendre ceux qui aimeraient voir Spielberg changer de chef op pour se renouveler un peu) mais il suffit d'enchaîner Amistad et Lincoln pour voir que la photo du premier, participant à l'aspect un peu "académique/papy", n'a rien à voir avec celle, charbonneuse, du second.

Elle est à l'image du ton, autrement plus désabusé qu'en 1997. La nécessité de communication revient ici au travers la notion de compromis, question chère à Spielberg depuis les années 2000 (Minority Report, Munich, Bridge of Spies), décennie où ce qu'on appelle bêtement ses films "sérieux" ne se sont pas juste fait historiques dans le sujet mais surtout politiques, engagés. Je suis curieux de voir la pierre qu'ajoutera The Post à cet édifice précis.

Auteur:  Walt [ 06 Nov 2017, 10:30 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Est-ce que tu vas créer des topics pour les films qui n'y ont pas encore eu droit (Sugarland Express, 1941, Temple of Doom, etc...), à la manière de la rétro Disney, ou juste une série de messages contenus dans ce topic (voire les deux à la fois) ?

Auteur:  Film Freak [ 06 Nov 2017, 12:42 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Bonne question...là, le diptyque fonctionnait bien et je pensais poster les messages ici parce qu'ils seront probablement court mais on verra.

Que cela ne vous empêche pas d'intervenir.

Auteur:  Tetsuo [ 06 Nov 2017, 16:21 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Film Freak a écrit:
Bite.


Lol, le nerd...

Auteur:  Tetsuo [ 06 Nov 2017, 16:21 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Film Freak a écrit:
Oui, malgré tous les films que j'ai à rattraper en un temps réduit depuis la naissance de mon fils, en dépit de mes scrupules grandissants à revoir des films déjà vus alors qu'il m'en reste plein à découvrir (et ne parlons pas des séries), l'approche non pas d'un mais deux nouveaux films de Spielberg dans les mois à venir m'a, comme toujours, chauffé à enfin me lancer dans cette rétrospective dans l'ordre chronologique diégétique.


Lol, le nerd...

Auteur:  sponge [ 06 Nov 2017, 18:11 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Dixit le mec qui ne joue pas à un nouveau JV avant d'avoir fini les 46 jeux de la série au préalable.

Auteur:  Film Freak [ 07 Nov 2017, 13:10 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

War Horse (2011)

C'est quand même sidérant que malgré les années, malgré son rythme et même pour des efforts moindres comme celui-ci, le mec peut te sortir de ces images... C'est sans doute l'un des Spielberg les plus beaux formellement, le film regorge de plans et d'idées de découpages sublimes. Il s'est gavé, il fait son grand film de guerre, plus épique dans son ampleur que dans l'action.

C'est aussi ce qui fait un peu sa faiblesse, cette structure épisodique forcément inégale car tous les segments ne sont pas aussi forts les uns que les autres, notamment après trois quarts d'heure d'intro en Disney live et le côté choral est un peu trop démonstratif même si ces évocations constantes du courage, de la lâcheté et de la fierté en temps de guerre ne sont pas inintéressantes comme questionnement plus général en contrepoint à l'arc personnel du fils qui va être amené à comprendre son père par la guerre.

Le second thème n'a rien de nouveau pour Spielberg, le premier un poil plus mais ce film n'ajoute pas vraiment de pierre intéressante à l'édifice qu'est la filmo du cinéaste. Je n'aime pas trop cliver les oeuvres en mineur/majeur parce que les critères peuvent être changeants mais, sans que ce soit un jugement sur sa qualité, War Horse m'apparaît clairement mineur.

Auteur:  Cantal [ 07 Nov 2017, 13:43 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Il manque quand même Duel...Contemporain de "The post" pour le coup

Film Freak a écrit:
1941 : 1941
1944 : Saving Private Ryan
1939-1945 : Schindler's List
1941-1945 : Empire of the Sun


La transition entre la grosse farce et ses films les plus sérieux


Film Freak a écrit:
1982 : The BFG
1989 : Always
1991 : Hook


Le beau tunnel

Auteur:  Film Freak [ 07 Nov 2017, 13:59 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Cantal a écrit:
Il manque quand même Duel...

Pas. Un film. Tourné. Pour le cinéma.

À chaque fois, on me dit "t'as oublié Duel". Mais non.

Libre à chacun de l'inclure si ça le chante mais à ce moment-là, faut inclure ses deux autres téléfilms aussi. C'est pas comme s'il était dans un autre état d'esprit en tournant Duel. Il l'a pas tourné en se disant "ça va sortir en Europe!".
Cela ne veut pas dire que le film est inférieur ou inintéressant mais pour ma part, je ne l'inclus jamais dans sa filmo.

Citation:
Contemporain de "The post" pour le coup

The Post se situera juste avant Munich avec lequel il partage sans doute davantage de points communs qu'avec Duel.

Citation:
Film Freak a écrit:
1941 : 1941
1944 : Saving Private Ryan
1939-1945 : Schindler's List
1941-1945 : Empire of the Sun


La transition entre la grosse farce et ses films les plus sérieux

Oui on peut même inclure Indiana Jones 1 & 3 et leurs nazis tournés en bourrique.
D'ailleurs, en parlant d'Indy 4 pas encore sorti, il avait dit qu'après Schindler, il ne pouvait plus employer les nazis comme il l'avait fait.

Citation:
Film Freak a écrit:
1982 : The BFG
1989 : Always
1991 : Hook


Le beau tunnel

Mine de rien, je vois déjà des points communs entre les trois.
Mais de manière générale, je pense que les films situés à l'époque où ils ont été tournés ne seront pas forcément les plus pertinents dans le cadre de cette rétro particulière.

Auteur:  Film Freak [ 14 Nov 2017, 16:36 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Film Freak a écrit:
The Color Purple (1985)
Pendant longtemps, j'ai repoussé la vision de ce film. Je l'avais en VHS depuis 98, je l'ai laissé pourrir sur une étagère, j'ai même pas loué le DVD, et mon attente aura mené aux meilleures conditions pour le voir : sur grand écran à Deauville...et je comprends pourquoi c'est LE Spielberg qui ne m'avait jamais tenté : trop souvent lisse, voire par moments grossiers, décousu et maladroit dans sa structure, le film ne me transporte jamais. Reste quelques moments forts. 3/6

Seconde vision seulement, 13 ans après la première, évoquée ci-dessus, et rien n'a changé dans mon appréciation. Peut-être qu'aujourd'hui, je ne qualifierai pas tant le film de grossier ou lisse mais, sans vouloir faire le jeu des mauvaises langues voyant dans ce "premier film sérieux" (appellation qui n'a aucun sens quand on voit le premier degré de films comme Jaws, Close Encounters of the Third Kind ou E.T.) ou plutôt "premier film à grand sujet" (formule pas forcément meilleure mais qui cerne bien la démarche entreprise par Spielberg pour être vu différemment) la volonté du cinéaste d'être reconnu de ses pairs via les Oscars, l'ouvrage m'a paru plutôt académique. Rares sont les séquences où je sens Spielberg inspiré. Ça me rappelle ce que je disais plus haut au sujet de Lincoln et Amistad et comment la mise en scène du premier, pourtant sobre, paraissait plus jeune que celle du second. Ici, c'est un peu pareil.

Dans l'écriture, c'est ce récit étrange, principalement focalisé sur Celie mais digressant régulièrement sur les parcours de Sophia et Shug, et cette narration elliptique, sautant allègrement des années, qui nuit à l'implication au-delà de l'empathie de base pour ce biopic (fictif) d'une pauvre hère.

Si je devais donner dans l'exégèse gratos en cherchant à rapprocher ce film du précédent vu dans la filmo chrono, je pourrais évoquer la ruralité inévitablement liée à l'époque - les deux films se situent au début du siècle - mais la terre est presque un personnage dans War Horse alors qu'ici, c'est accessoire. Non, à vrai dire, de par l'étendue temporelle de son récit, se déroulant de 1908 à 1937, ce Spielberg ne ressemble à aucun autre. Nombreux sont les films de l'auteur à évoquer une séparation (de se famille et/ou de son foyer) donnant lieu à des retrouvailles en fin de film mais dans le parcours de son héroïne, statique, passive, le film n'a pas vraiment de frère ou de soeur dans la filmo du réalisateur.

Je ne suis par conséquent pas très étonné de constater qu'il s'agit d'un des quelques films de Spielberg que je n'aime pas.

Auteur:  Castorp [ 14 Nov 2017, 17:09 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Film Freak a écrit:
sans vouloir faire le jeu des mauvaises langues voyant dans ce "premier film sérieux" (appellation qui n'a aucun sens quand on voit le premier degré de films comme Jaws, Close Encounters of the Third Kind ou E.T.) ou plutôt "premier film à grand sujet"


Ben c'est sa première chronique historique, tout simplement, non (à moins que 1941 en soit une aussi, je ne l'ai jamais vu) ?

Auteur:  Film Freak [ 14 Nov 2017, 17:24 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Voilà, c'est ce que je disais dans mon tout premier post de cette rétro, sur Amistad et Lincoln.

Sinon, non, 1941, c'est de la grosse gaudriole (l'un des deux autres Spielberg que j'apprécie pas vraiment...mais je suis curieux de le revoir).

Auteur:  Le Cow-boy [ 14 Nov 2017, 17:38 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

De la grosse DAUBriole oui !

Auteur:  Castorp [ 14 Nov 2017, 17:41 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

On aurait compris sans les majuscules.

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