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Steven Spielberg
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Auteur:  Film Freak [ 22 Mai 2008, 22:33 ]
Sujet du message: 

Karl le mort-vivant a écrit:
Réponse à Freak et Scythe:


à Béatitude, moi, j'ai "Bonheur parfait; euphorie" (c'est un Robert, ok, mais on eut me le concéder sans mépris?)


T'aurais mis "Zob a ouvert la voie pour ceux qui sortent de l'euphorie habituelle", je suis pas sûr que ce serait mieux passé...

Auteur:  Film Freak [ 22 Mai 2008, 22:34 ]
Sujet du message: 

Noony a écrit:
Film Freak a écrit:
Noony a écrit:
Et tu ne pourras pas nier que vous devenez épidermique dès qu'on égratigne l'oeuvre de ce bon Steven.


Je réponds la même chose à Billy ou Cow-Boy lorsqu'ils s'amusent à sortir le même genre de conneries sur Kusturica (dont je n'ai vu aucun film) et Lynch (dont je suis pas fan du tout).


C'est bien possible. Mais je mets sur deux niveaux différents la façon dont tu tempérerais les propos des deux aixois et le bamage systématique (voire tout simplement le zappage effectif) des gens qui attaqueraient (aussi stupidement ou par provocation que les autres le font sur Lynch ou Kustu) Spielby.


Et bien tu as tort.

Auteur:  Bub [ 22 Mai 2008, 22:35 ]
Sujet du message: 

Film Freak a écrit:
Karl le mort-vivant a écrit:
Réponse à Freak et Scythe:


à Béatitude, moi, j'ai "Bonheur parfait; euphorie" (c'est un Robert, ok, mais on eut me le concéder sans mépris?)


T'aurais mis "Zob a ouvert la voie pour ceux qui sortent de l'euphorie habituelle", je suis pas sûr que ce serait mieux passé...



Pourquoi, tu te sens pas euphorique après beaucoup de Spielberg?

PArdon, j'aurais cru. Au temps pour moi.


et je précise que nulle part il n'est fait mention d'une satisfacion exagérée. Donc la nuance que je suis censé pas avoir saisie (cf page précédente) je ne sais pas d'où tu la sors.

Auteur:  Film Freak [ 22 Mai 2008, 22:37 ]
Sujet du message: 

Karl le mort-vivant a écrit:
Pourquoi, tu te sens pas euphorique après beaucoup de Spielberg?
PArdon, j'aurais cru. Au temps pour moi.


Parler d'"euphorie habituelle" concernant l'appréciation d'un bon nombre de foruméens vis-à-vis d'un réalisateur, ça me paraît plutôt condescendant.

Auteur:  Bub [ 22 Mai 2008, 22:38 ]
Sujet du message: 

Film Freak a écrit:
Karl le mort-vivant a écrit:
Pourquoi, tu te sens pas euphorique après beaucoup de Spielberg?
PArdon, j'aurais cru. Au temps pour moi.


Parler d'"euphorie habituelle" concernant l'appréciation d'un bon nombre de foruméens vis-à-vis d'un réalisateur, ça me paraît plutôt condescendant.


Pas pour moi. C'était sans mépris. Et je reprécise que je n'ai trouvé aucune mention d'exagération au le terme de béatitude dans le dictionnaire que j'ai à portée de main.

Auteur:  Z [ 22 Mai 2008, 23:55 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Indiana Jones & the Kingdom of the Crystal Skull (2008)
Pas du tout emballé par l'idée d'un 4ème, ni par les bandes-annonces, mais on verra.

Munich (2005)
Très bon, mais il manque un petit quelque chose. 5/6

War of the Worlds (2005)
A part la sortie du premier Tripode et l'ambiance vaguement Half-Life, je n'aime rien du tout. 1,5/6

The Terminal (2004)
L'ennui total alors que je suis un vendu à Hanks... C'est parfaitement anodin. 2/6

Catch Me If You Can (2002)
Très sympa, mais je trouve la deuxième rencontre Hanks / Di Caprio pourrie. 4/6

Minority Report (2002)
Une belle énergie tout du long, un grain d'image hyper séduisant. 5,5/6

Artificial Intelligence: AI (2001)
J'ai trouvé ça sans intérêt au cinéma, jamais revu. 2/6

Saving Private Ryan (1998)
J'aime tout sauf le prologue et l'épilogue au présent. 6/6 quand même.

Amistad (1997)
Aucun souvenir.

The Lost World : Jurassic Park (1997)
Enorme déception en sortant du cinéma. Jamais revu. 2/6

Schindler's List (1993)
Je défendrai toujours ce film bec et ongles. 6/6

Jurassic Park (1993)
Incroyable première séance. Aujourd'hui la première demi-heure me fait un peu chier. 5/6

Hook (1991)
Un très bon souvenir d'enfance. Jamais revu.

Always (1989)
Aucun souvenir.

Indiana Jones and the Last Crusade (1989)
6/6 mais trop vu - comme les Retour vers le futur. Heureusement je n'en ai pas abusé en VO, du coup aujourd'hui j'espace davantage mes visions et la VO aide à lui redonner une jeunesse.

Empire of the Sun (1987)
Jamais vu.

The Color Purple (1985)
Moi j'ai toujours adoté ce film, pour le sujet, la mise en scène. Le côté too much et tire-larmes me plaît assez. 5/6

Indiana Jones and the Temple of Doom (1984)
Celui qui possède la mise en scène la plus inventive des 3 premiers, mais celui qui me laisse aussi un goût de trop plein. 5/6

E.T. the Extra-Terrestrial (1982)
Beaucoup de (bons) souvenirs mais j'aimerais le revoir pour en parler.

Raiders of the Lost Ark (1981)
Tout a été dit. 6/6

1941 (1979)
Jamais vu.

Close Encounters of the Third Kind (1977)
J'aais un peu de mal petit avec une certaine longueur. Aujourd'hui j'en voudrais plus. Un film merveilleux. 6/6

Jaws (1975)
Comme pour Duel, le sujet peut lui donner un air de film mineur, mais la mise en scène est d'une pureté absolue. 6/6

The Sugarland Express (1974)
Jamais vu.

Duel
Le pitch et l'exercice de style en font d'office un film mineur, mais c'est la mise en scène à l'état pur de Spielberg qui élève le tout au statut de film culte. J'adore. 6/6


TOP 5
1- SCHINDLER'S LIST
2- SAVING PRIVATE RYAN
3- CLOSE ENCOUNTERS OF THE THIRD KIND
4- RAIDERS OF THE LOST ARK
5- JAWS

Auteur:  Tetsuo [ 23 Mai 2008, 00:12 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Film Freak a écrit:
Le problème c'est que dès que quelqu'un n'aime pas son oeuvre (ce qui est parfaitement respectable)


Mon cul.

Auteur:  Tetsuo [ 23 Mai 2008, 00:19 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Karl le mort-vivant a écrit:
C'est marrant, je t'atendais pour le faire, je voulais pas passer premier. Mais Zob a ouvert la voie pour ceux qui sortent de la béatitude habituelle. On pourra y aller...


Non, moi j'y renonce. Dans un fourm où c'est "extraordinaire" d'aimer les Indy dans un certain ordre plus qu'un autre, ca risque encore d'être un bordel sans nom, le tout soupoudré des insultes du Scythe. Merci mais j'ai déjà donné...

Auteur:  Z [ 23 Mai 2008, 00:23 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Tetsuo a écrit:
Dans un fourm où c'est "extraordinaire" d'aimer les Indy dans un certain ordre plus qu'un autre


Au sens littéral, oui... Je n'ai jamais écrit que c'était MAL. Un coup tu te félicites d'être différent des moutons aveuglés, un coup tu te stygmatises pour ça... N'en fais pas trop non plus.

Auteur:  Film Freak [ 23 Mai 2008, 00:25 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Tetsuo a écrit:
Film Freak a écrit:
Le problème c'est que dès que quelqu'un n'aime pas son oeuvre (ce qui est parfaitement respectable)


Mon cul.


Si tu savais le nombre de potes que j'ai qui n'aiment pas...j'ai aucun problème avec eux...Sauf quand, comme bcp de gens qui n'aiment pas les films de Spielberg, se mettent à parler avec mépris et/ou condescendance...

Demande à l'occaz à Karloff de te parler des rédacteurs de Zoo...c'est édifiant sur l'anti-Spielbergisme...

Auteur:  Z [ 23 Mai 2008, 00:32 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Léo a écrit:
1/6
Schindler's List (j'ai vu que la scène de la douche mais ça suffit bien)


Pppppfffffff.

Auteur:  Z [ 23 Mai 2008, 00:45 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Léo a écrit:
Z a écrit:
Pppppfffffff.

Une lycéenne à qui je faisais passer le bac présente cette scène.
Pourquoi vous avez choisi cette scène ? que je lui demande.
Je l'aime bien parce que ça finit bien, qu'elle me répond.

Putain, elle a mangé chaud après.


Ok, mais ne pas comprendre cette scène, c'est ne pas comprendre que l'on puisse raconter une histoire dans l'Histoire. Je la trouve formidable cette scène. Du reste on en a déjà longuement débattu ici, faudrait retrouver le topic.

Après, Spielberg a tendance à placer sa caméra à un endroit où TOUT et TOUS devraient l'inciter à ne SURTOUT PAS la mettre à cet endroit (je pense au plan subjectif de l'alien qui descend la cheminée de CLOSE ENCOUNTER au moment où le gamin et sa mère sont enfermés dans la maison, ou à ce plan subjectif là aussi, dans SAVING PRIVATE RYAN, des tireurs dans les bunkers qui fusillent les alliés qui débarquent sur la plage). J'adorerais un entretien du réalisateur sur ces questions de point de vue. Des questions essentielles.

Mon "Pppppfffffff" va surtout pour le fait que tu notes un film que tu n'as pas vu (pourquoi lui accorder un point d'ailleurs...).

Auteur:  Z [ 23 Mai 2008, 01:18 ]
Sujet du message:  Re: Steven Spielberg

Léo a écrit:
Je comprends l'idée, mais son application me laisse... perplexe.


Si c'était Indiana Jones que l'on enfermait, et qu'il en échappait ou que de l'eau sortait des douches, y aurait de quoi gueuler... Là Spielberg suit un groupe de survivants annoncés. Il ne va pas les gazer juste pour rappeler que c'était ce qui arrivait majoritairement. Il ne va pas faire d'ellipse pour être politiquement correct. Il va y aller avec ses survivants qui eux ignoraient qu'ils seraient épargnés. Il épouse leur point de vue. Et puis cette séquence a un contexte dans le film (les juifs en question ont été aiguillés par erreur sur le camp d'extermination, on se doute qu'un coup de fil suffit à réparer cette erreur à distance). Il aurait pu filmer ce coup de fil de Schindler... il ne le fait pas pour préserver le suspense et l'angoisse. Filmer cette histoire de l'intérieur et ressentir une sécurité de tous les instants pour les protagonistes, avec ce genre de scènes, serait bien plus violent à mon goût.

Alors après on taxe Spielberg de révisionniste parce qu'il ne montre pas la même scène avec du gaz... ou on le taxe de dégueulasse pour avoir osé instaurer un suspense malaisant... A croire que soudain, la morale dicterait la grammaire cinématographique. Je déteste ça.

Auteur:  Z [ 23 Mai 2008, 01:24 ]
Sujet du message: 

Citation:
Finalement tu es d'accord avec ma lycéenne.


Si elle a parlé de happy end, moi je t'ai parlé de respect pour l'histoire vraie. Ce respect de l'indentification aux survivants, ce respect de leur point de vue. Ce respect et ce courage, je le pense.

Citation:
Ah mais moi c'est aussi que je ne veux pas bander pour n'importe quoi ! Je veux qu'on respecte ça.


De quoi tu parles ? De la nudité des corps lors de la scène ?

Auteur:  Z [ 23 Mai 2008, 01:34 ]
Sujet du message: 

Et en analysant un brin, cette scène de la douche, c'est aussi l'histoire d'un réalisateur juif qui a longtemps été terrorisé et hanté par un projet de film sur la Shoah, qui est connu pour ses contes merveilleux et qui nourrit un complexe d'infériorité vis à vis de la profession, d'un point de vue reconnaissance. Et qui pénètre avec sa caméra au milieu du Mal absolu, tel qu'il se le représente. C'est un exorcisme. Il entre dans la chambre à gaz avec sa caméra, et en ressort plus vivant que jamais, avec la reconnaissance de ses pairs, le succès public, des Oscars, et pour oeuvrer par la suite à la collecte et la préservation des documents et témoignages de cette époque.

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