Bon je suis un peu en retard cette année mais je m’étais promis de le faire, pour le principe. Alors, comme d’hab, voici mon top par ordre décroissant (et moi c’est un 10, un vrai bon vieux TEN et pas un 15 ou un je-ne-sais-quel-chiffre-non-symbolique) :
10
J’adore ce genre de films très secs, très ciblés, qui vont droit au but et ne s’entourent d’aucune sous-intrigue ou fioritures. C’est un film à thèse, à mes yeux, mais assumé avec tellement de couilles, et en même temps tellement « de cinéma » (je déteste cette formule) que, moi, je fonds.
9
C’est un peu comme HULK ou pas mal de films de ma liste, à mes yeux : ça rentre dans cette catégorie de films où j’ai l’impression que c’est moi qui les ai faits, tellement je me reconnais dans la plupart des choix de mise en scène, dans ce côté un peu libre, très personnel, mais qui en même temps n’oublie jamais le rythme ou l’efficacité du film. J’adore voir un film de divertissement comme celui-là avec autant de traces de doigts dessus.
8
Là on est dans le domaine du kaléidoscope, avec cette espèce de déluge de couleurs, de sensations, on est dans le film d’action abstractisé, limite. Abrams expose tous les rouages (le masque, le patati, le patata), assume ses ficelles (l’ultime McGuffin), et on sent qu’il prend un plaisir fou à mettre en scène le truc. Moi ça me submerge autant de plaisir.
7
Trop de maîtrise, trop de virtuosité inimitable, trop de bons acteurs, trop de bons retournements. On dit qu’un film n’est pas la somme de ses parties, THE DEPARTED prouve le contraire.
6
Un peu comme pour GOOD NIGHT, AND GOOD LUCK, on est là encore dans un film très sec, qui va droit au but et qui ne s’embarrasse de rien. J’adore ce parti-pris du réalisme ultime dans le jeu, dans les attitudes. Entendre simplement des gens parler comme dans la vie, au cinéma, pour moi de nos jours ça relève de l’exploit.
5
Un peu comme pour INSIDE MAN, on est dans le syndrôme « C’est moi qui l’ai fait », tellement je m’identifie à chacun des partis-pris : fausses pistes narratives, surprises, réalisme des réactions des personnages, moments « creux » assumés, etc. En plus l’univers est tellement fascinant que moi je suis soufflé tout le long.
4
J’ai pas de grandes théories sur le film, je suis juste fleur bleue et quand je suis ému et que je me laisse porter, je m’en fous que ce soit Malick ou Zeffirelli qui ait fait le film, ça me suffit. Comme dirait l’affiche de SMALL TIME CROOKS : « trop beau ! »
3
Là on est dans le registre de la grâce. Je trouve ça bouleversant de pureté et de couilles shyamalaniennes posées bien en gros sur l’écran. On sent un humain derrière, avec ses défauts et sa tendance à partir en couilles et tout le toutim, mais ça rend le film encore plus vulnérable et on a encore plus envie de le prendre sous son aile !
2
C’est plus ou moins tout ce que j’aime au cinéma : un héros brutal et vulnérable, une mise en scène intemporelle, mais qui s’autorise de belles saillies couillues, un méchant charismatique, contrasté et fascinant, des réactions, des attitudes, des scènes qui viennent faire exploser de l’intérieur le genre du film, tout en parvenant à rester respectueux de la série. Ca me met les larmes aux yeux, ça me fait bander pendant les scènes d’action, ça me fait rire, ça me fait m’identifier, y a pas un truc que j’aime pas dans ce film. Je vous raconte pas comme ça s’est joué dans un mouchoir de poche avec le numéro 1… qui succède à :
1994 Pulp Fiction
1995 Underground
1996 Jane Eyre
1997 De beaux lendemains
1998 Titanic
1999 L’Honneur des Winslow
2000 Fucking Amal
2001 A.I.
2002 Minority Report
2003 Master and Commander
2004 Le Village
2005 La Revanche des Sith
… et donc en 2006, ce sera :
1
Je trouve le film fascinant et déchirant de bout en bout. Je pense que tout est dit.
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