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TOP 2018 - Définitif
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Auteur:  Art Core [ 27 Déc 2018, 10:34 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2018 - Définitif

Très bonne année pour moi, vraiment enthousiasmante, j'ai de quoi faire un top 20 facile et je pourrais pousser jusqu'à un top 30 sans trop forcer c'est dire. Quatuor de tête légèrement devant le reste dont l'ordre de classement n'a que peu d'importance :

20 ex aequo- Seule sur une plage la nuit/Spider-Man into the multiverse
19- Shéhérazade
18- Heureux comme Lazzaro
17- La douleur
16- Zama
15- Les frères Sisters
14- Hérédité
13- Les bonnes manières
12- Une affaire de famille
11- L'été
10- Mandy
9- Cold War
8- Les garçons sauvages
7- Roma
6- First reformed
5- The house that Jack built
4- Ready Player One
3- First Man
2- Phantom thread
1- Mektoub my love

Auteur:  Karloff [ 27 Déc 2018, 11:32 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2018 - Définitif

Beaucoup de films en commun, hélas des films non vus.... et pas de gros blasphèmes même si moyennement fan de RPO et Les Garçons sauvages.

Auteur:  Arnotte [ 27 Déc 2018, 11:47 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2018 - Définitif

10 en commun et quasiment le même trio de tête :D Copain!
Et le reste je n'ai pas vu... sauf RPO et Hérédité que j'aime beaucoup mais qui n'atteignent pas mon top 20. Je ne compte pas Leto qui est 2019 pour les Belges.

Auteur:  Arnotte [ 27 Déc 2018, 15:08 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2018 - Définitif

Nombre de films de vus : 88 (dont 63 en salle) - et je me base sur la date de sortie belge.
Films européens: 53 (dont 31 français et 7 belges)
Films américains: 20
Films du reste du monde: 15

Plutôt une bonne année en effet car si je comptabilise tous les films auxquels je mets minimum 5/6, j'en ai 20.
Les cinq premiers ont 5,5 ou 6 et sont indéniablement mes séances les plus mémorables de l'année.

J'ai beaucoup pleuré, quand je vois ça.

En italique, je copie/colle ma "micro-critique" de Vodkaster (pour ceux qui connaissent).

1. First Man de Damien Chazelle
Un biopic sur Armstrong? Chazelle surprend et déchire le coeur avec cette quête intime qui relie exploit surhumain et douleur inhumaine. Extraordinaire.
Le film le plus immersif, le plus abouti, le plus bouleversant de l'année (chialance noisy dans mes mains). J'ai vraiment eu du mal à m'en remettre.

2. Phantom Thread de Paul Thomas Anderson
PTA filme avec une élégance folle la trame, les plis et les retouches d'un amour vénéneux entre un génie et sa muse. Day-Lewis est sidérant.
Film génial à tous les niveaux, qui m'a laissé bouche bée. C'est tout ce que j'aime. Et puis cette BO... pfwaaah.

3. Roma de Alfonso Cuarón
Cuaron signe une somptueuse fresque à la fois intime et sociale, où tous les chemins mènent à la vie. Une éblouissante leçon de mise en scène.
J'ai eu la chance de le voir dans des conditions idéales (sur un immense écran, avec une qualité de projection parfaite, un public silencieux..) et je me suis pris une immense claque. C'est vraiment du grand art. C'est triste de se dire que la majorité des gens ne le verront que sur un petit écran (rien que le travail sur le son est extraordinaire...). + Chialance totale et inattendue lors d'une scène absolument traumatisante pour quiconque ait vécu un événement similaire - et j'en fais partie.

4. Mektoub, My Love : Canto uno de Abdellatif Kechiche
C'est l'amour à la plage, il y a le ciel, le soleil et la mer. Mais Kechiche filme la vie et sa lumière, le désir et ses blessures. Le vrai.
Kechiche strikes again. C'est sublime.

5. The Shape of Water de Guillermo del Toro
Avec ce conte merveilleux, del Toro signe son Credo : éloge de la différence et de la tolérance, pouvoirs de l'amour et du cinéma. Magique.
Je me sens un peu seul.. Etonné que ce film ne reçoive pas plus d'amour. Moi j'ai été cueilli comme une fleur et j'ai pris un sacré pied en bout en bout.

6. Cold War de Paweł Pawlikowski
Chef-d’œuvre esthétique, Cold War est une superbe rêverie impressionniste et fragmentée d’une romance passionnelle et tourmentée. Un bijou.
Et c'est encore mieux à la deuxième vision. Là aussi, la vision en salle est impérative.

7. Nos batailles de Guillaume Senez
Ses batailles (traquer l'authenticité des acteurs et des situations), Senez les gagne haut la main et offre à Duris l'un de ses plus beaux rôles.
Film admirable de justesse, ultra touchant. Et Duris mériterait mille fois ce fckn César. Et on est au bord de la chialance.

8. My Lady (The Children Act) de Richard Eyre
McEwan adapte lui-même son (excellent) roman, un script en or sobrement mis en scène et porté par une exceptionnelle Emma Thompson. Poignant.
J'avais adoré le roman, adoré le scénar et j'ai adoré le film. Cette histoire me touche énormément. Et je n'ai jamais vu Emma Thompson jouer aussi bien. + bonus chialance

9. Amanda de Mikhaël Hers
Mikhaël Hers filme avec douceur et pudeur la rencontre de deux coeurs blessés, forcée par l'horreur mais (ac)cueillie comme une fleur fragile. Superbe.
Le film post 13/11 que je voulais voir. Une admirable réussite. Si Lacoste peut gagner le César (je ne l'ai jamais vu aussi bon qu'ici), on retient aussi la gamine, parfaite. + bonus chialance

10. Pupille de Jeanne Herry
Portée par un script sensible et instructif et un trio d’acteurs tous au top, Jeanne Herry signe un film essentiel sur l'adoption, extrêmement touchant.
Je ne pensais pas qu'il finirait si haut, mais le film m'est vraiment resté, tout près bien au chaud. + bonus chialance

11. Girl de Lukas Dhont
Naissance d'un cinéaste avec ce portrait sensible et intègre d'un personnage en pleine lutte, incarné à corps perdu par Victor Polster, exceptionnel.
La caméra d'or la plus évidente ever. Le film mérite toutes les louanges reçues. En Belgique c'est un énorme carton (ils vont faire 250.000 entrées) et c'est une bonne nouvelle.

12. Lazzaro Felice de Alice Rohrwacher
Rohrwacher revisite la figure du Saint dans un conte moderne teinté de réalisme magique. Un film étonnant, doux, plein de grâce. Merveilleux.
Mieux vaut ne rien savoir du film avant de le voir... Du cinéma comme personne d'autre n'en fait. Je kiffe.

13. Les Bonnes Manières de Marco Dutra et Juliana Rojas
Pleine lune pour un film qui arrive à être à la fois polymorphe et cohérent, tendre et féroce, audacieux et émouvant. La magie du conte.
Une des plus belles surprises de l'année. Respect total à tous les gens qui ont fait exister ce film.

14. Dogman de Matteo Garrone
Garrone transforme un fait divers en un conte urbain noir, captivant et émouvant, aux accents mythologiques et aux métaphores canines. Magistral.
Une sacrée claque. Et comment oublier Marcello Fonte, dans le rôle de sa vie. Peut-être le seul.

15. Capharnaüm de Nadine Labaki
Puissant plaidoyer, à la fois romanesque et réaliste, contre la misère et la maltraitance enfantine. Des larmes, puis un sourire. Désarmant.
Je peux comprendre qu'on n'accroche pas mais moi je me suis laissé embarqué pour le tourbillon. Une putain de claque. + bonus chialance

16. The Sisters Brothers de Jacques Audiard
Audiard regarde ses cowboys tomber de leurs idéaux. Superbement réalisé et interprété, voilà un western très original et profondément humain.
J'avais tellement peur de ne pas aimer. Et c'est un régal. De toute façon, les seuls westerns que j'aime vraiment, ce sont ceux qui sont différents, originaux, audacieux.

17. The Post de Steven Spielberg
Spielberg filme avec urgence et passion l’histoire d’une décision dont l'écho résonne encore aujourd’hui et plus que jamais. Brillant et actuel.
Steven en toute grande forme (je précise que j'ai aussi aimé Ready Player One). Magnifique mise en scène.

18. Une affaire de famille (Shoplifters) de Hirokazu Kore-eda
Portrait lumineux et plein de grâce d’une famille dont les liens sont ceux du coeur. Sans être un chef-d’œuvre, un grand cru pour Kore-Eda.
Je lui préfère en effet ses plus grands films (de Nobody Knows à Tel père tel fils), mais ça reste un cinéma précieux, que j'adore. La Palme est celle du compromis, mais ce n'est pas grave.

19. Vers la Lumière (Radiance) de Naomi Kawase
En continuant son exploration des sens, Kawase se fraie un chemin vers la lumière, celle qui illumine à la fois nos cœurs et le grand écran.
Film étrangement mal aimé (sans parler du bide commercial) mais que j'ai trouvé assez magnifique.

20. Three billboards outside Ebbing, Missouri de Martin McDonagh
Une dramédie jouissive, un peu roublarde, toujours humaine. Le cast et les dialogues, exquis, servent de beaux persos, contrastés et entiers.
J'étais pas à fond pendant la séance mais il a très bien vieilli. C'est pas parfait mais bourré de qualités, et le film réussit à être émouvant.

Pas vus: :(
A Star is Born
Bohemian Rhapsody
Darkest Hour
En liberté!
Gaspard va au mariage
Guy
I, Tonya
Lady Bird
Mary Poppins Returns
Molly’s Game
The Guilty
The House That Jack Built
Under the Silver Lake
Utoya 22. Juli
Woman at War

Auteur:  Film Freak [ 27 Déc 2018, 15:13 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2018 - Définitif

Moi qui pensais être le seul à citer Les Bonnes manières!

Auteur:  Arnotte [ 27 Déc 2018, 15:27 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2018 - Définitif

Film Freak a écrit:
Moi qui pensais être le seul à citer Les Bonnes manières!

Super film. Il est hélas quasi passé inaperçu ici...
Et cette BO! (dispo sur Spotify)

Auteur:  Karloff [ 27 Déc 2018, 15:37 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2018 - Définitif

dix sur vingt en commun....

sinon Girl, c'est 350 000 entrées en France, même ma mère l'a vu (et n'aime pas la fin)

Auteur:  Film Freak [ 27 Déc 2018, 15:38 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2018 - Définitif

Il se passe quoi à la fin? Elle se coupe la bite?

Auteur:  Art Core [ 27 Déc 2018, 15:45 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2018 - Définitif

Film Freak a écrit:
Moi qui pensais être le seul à citer Les Bonnes manières!


Je suis au contraire assez surpris de le voir dans aussi peu de tops, je le pensais plus apprécié.

Auteur:  Karloff [ 27 Déc 2018, 16:01 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2018 - Définitif

pareil

Auteur:  Lohmann [ 27 Déc 2018, 17:08 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2018 - Définitif

130 films vus(!), bizarrement moyenne globale plutôt bonne mais la plus faible pour le top 10/15 depuis 2015.
Exit les mastodontes qui n'ont pas réussis à suffisamment me toucher (Mektoub My Love et Phantom Thread en tête, deux films que je trouve assez éloignés du meilleur de Kechiche et Anderson), ceux qui m'ont laissés relativement froid (Leto et Une affaire de famille) et ceux qui m'ont carrément irrités (Cold War et Lazzaro Felice), la palme de la plus grosse déception revenant à Le Poirier Sauvage qui si la réalisation de Ceylan avait été au niveau de celle de Winter Sleep aurait aisément fait parti du top 3 (film qui contient néanmoins la plus belle scène finale de l'année).

1. Senses de Ryusuke Hamaguchi
Immense coup de cœur, une maîtrise dans la composition des plans et l'écriture des dialogues éblouissante, numéro 1 indiscutable. Sera dans mon top 10 de la décennie.

2. Burning de Lee Chang-Dong
Grand oublié du palmarès cannois, aurait mérité 100 fois la palme. Découverte de Lee Chang-Dong, je me délecte de ce qu'il me reste à découvrir.

3. 3 visages de Jafar Panahi
Apparaît peu dans les top, je le trouve pourtant au moins aussi maîtrisé que Taxi Téhéran, sinon plus. Panahi fait clairement le choix de se positionner en retrait, comme s'il avait pris acte du narcissisme dont on l'a accusé, laissant le devant de la scène aux femmes.

4. Under The Silver Lake de David Robert Mitchell
L'anti Ready Player One, le film est d'une richesse ébouriffante, déjà très envie de le revoir. Andrew Garfield n'aurait pas volé un prix d'interprétation à Cannes.

5. Football infini de Corneliu Porumboiu
Documentaire de l'année, hilarant et absurde, sur un fonctionnaire qui s'est construit un monde parallèle dans lequel il n'entreprend rien de moins que de révolutionner les règles du football.

6. Ciao Ciao de Song Chuan
L'histoire du rat des villes et du rat des champs revisité à la sauce (moderniste) chinoise. Premier film plein de belles promesses.

7. Au Poste ! de Quentin Dupieux
Premier Dupieux qui, bien que très froidement accueilli sur le forum, m'a enthousiasmé. Je veux voir tout le reste de sa filmo.

8. The Rider de Chloé Zhao
Je n'avais pas vu son précédent film, très touché par la délicatesse et l'humilité de la réalisation de Zhao et la composition de son acteur principal. Film qui rappelle le très beau Les Indomptables de Nicholas Ray.

9. L'Île au trésor de Guillaume Brac
Prix Rohmer de l'année, documentaire qui semble fait de tout petit rien filmé à la base de Cergy, mais qui laisse une impression très forte après la projection.

10. Grass de Hong Sang-Soo
Le Hong que je préfère depuis Yourself & Yours, le plus épuré de tout ceux que j'ai vu également, et malgré son épure d'une richesse assez folle.

11. Have a Nice Day de Liu Jian
Coup de cœur esthétique, le film en lui-même n'étant pas dans les thèmes qu'il aborde particulièrement original. Je le reverrais avec plaisir.

11. Silent Voice de Naoko Yamada
La plus grosse surprise, j'y suis allé malgré la BA repoussante du fait des bonnes critiques presses. Bien m'en a pris, le film est habité d'une force mélodramatique constante qui a réussit à totalement me transporter, et pourtant le mélodrame est loin d'être mon genre de prédilection.

Auteur:  Film Freak [ 27 Déc 2018, 17:33 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2018 - Définitif

Art Core a écrit:
Film Freak a écrit:
Moi qui pensais être le seul à citer Les Bonnes manières!


Je suis au contraire assez surpris de le voir dans aussi peu de tops, je le pensais plus apprécié.

Ah non moi j'ai l'impression que personne ne l'a vu.

Et là, 4 tops postés, 4 fois cité.

Lohmann vient tout casser.

Auteur:  Lohmann [ 27 Déc 2018, 17:34 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2018 - Définitif

J’aime beaucoup la première partie des Bonnes Manières, je suis pas loin de détester tout autant la seconde

Auteur:  Vieux-Gontrand [ 27 Déc 2018, 23:18 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2018 - Définitif

Salut
Vu peu de films

1 : Mektoub, My Love
2 : Foxtrot
3 : 9 Doigts
4 : The Post

5 : Une Pluie sans fin
6: Un Couteau dans le Coeur
7 : Nico, 1988
8: BLackkklansman
9 : Leto
10 : l'Ile aux Chiens
11 : En Liberté
12 : Trois Visages


Découvertes :

1 Ossessione de Visconti
2 Vaudou de Tourneur
3 Rio Bravo de Hawks
4 Messidor d'Alain Tanner
5 Eden de Mia Hansen-Love
6 Le Ciel peut attendre de Lubitsch
7 La Dernière Corvée de Hal Ashby
8 Mickey One d'Arthur Penn
9 L'Homme de Fer de Wajda
10 Les Cannibales de de Oliveira

Meilleures découvertes (documentaire / cinéma du réel) :
1 After Hours de Scorsese
2 Dikkenek d'Olivier de la Capitale

Flop :

Twin Peaks 3

Auteur:  Lohmann [ 27 Déc 2018, 23:33 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2018 - Définitif

Sacré Gontrand, on attend que FF ouvre le top découverte là tu mélanges tout

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