Forum de FilmDeCulte

réalisateur :

courts-métrages :
The Reversal of Richard Sun (1970)
Marcello, I'm Bored (1970)

longs-métrages :
Dillinger (1973)
The Wind and the Lion (1975)
Big Wednesday (1978)

Conan le Barbare (1982)
Milius et Stone arrivent à restituer un certain souffle épique (boosté par la BO de Poledouris), dans une version pratiquement aussi mémorable visuellement que les représentations du personnage selon Frazetta et Buscema, grâce à un Schwarzy tout à fait adapté dans ce rôle, son jeu monolithique étant justement utilisé à bon escient.
Après une première partie qui laisse augurer du meilleur, le scénario embraye sur la quête initiatique et vengeresse, avec une succession de scènes à l'intérêt variable (en gros à partir de la séquence où il besogne la sorcière avant de la tuer), pour se terminer en apothéose avec ce dernier plan iconique et évocateur (même si Milius ne peut pas s'empêcher de refaire peu ou prou le final d'Apocalypse Now, avec Thulsa Doom à la place de Kurtz).

L'Aube rouge (1984)
L'Adieu au roi (1989)
Le Vol de l'Intruder (1991)
Motorcycle Gang (téléfilm, 1994)

scénariste :
The Emperor (documentaire, 1967)
Glut (documentaire, 1967)
The Devil's 8 (1969)
Evel Knievel (1971)
L'Inspecteur Harry (1971)
Jeremiah Johnson (1972)
Juge et Hors-la-loi (1972)
Dillinger (1973)
Magnum Force (1973)
Melvin Purvis G-MAN (téléfilm, 1974)
Le Lion et le Vent (1975)
Les Dents de la mer (pour une scène, 1975)
Big Wednesday (1978)
Apocalypse Now (1979)
1941 (1979)
Conan le Barbare (1982)
L'Aube rouge (1984)
Miami Vice (pour un épisode, 1987)
Extreme Prejudice (1987)
L'Adieu au roi (1989)
Geronimo (1993)
Danger immédiat (1994)
Rough Riders (pour deux épisodes, 1997)
Rome (2005-2007)
Between the Lines: The True Story of Surfers and the Vietnam War (documentaire, 2008)

Big Wednesday est vraiment super bien si t'as l'occaz de le voir.

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L'aube rouge a des qualités dans le genre survival dépressif (faut passer outre le postulat)...Le film mériterait une restauration je pense

Très faible, L'Aube rouge. Daté de ouf.

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J'avais été décontenancé la première fois, pensant me retrouver dans un truc à la Invasion USA alors que c'est traité assez sérieusement, avec un côté tragédie assumé. J'ai mieux marché émotionnellement quand je l'ai revu dernièrement.

Une rétrospective pas très aimable ; je préfère le Milius scénariste au Milius réalisateur. Quasi aucune chance qu'on le voit de nouveau à l’œuvre suite à un AVC assez lourd.
Je serai curieux de voir le documentaire sur lui (pas réussi à mettre la main dessus) ; apparemment, c'est un sacré bonhomme.
Par chez nous, on le qualifie souvent cinéaste de droite alors que ce modèle ne s'applique pas vraiment à un américain, il me semble plus pencher du côté libertarien.

Par ordre de préférence

Conan le Barbare (1982)
Film indissociable des mes années intensives de jeu de Rôle. Je kiffe à chaque visionnage le souffle épique de l'ensemble malgré les limite de jeu d'Arnold ou certains aspects kitchouille. Les persos secondaire sont tous géniaux, la BO inoubliable. Dommage que l'on soit resté sur ce dernier plan iconique et que rien de valable n'en soit plus jamais sorti pour l'instant.
Encore aujourd'hui, ma sonnerie de réveil est le Prologue/Anvil of Crom : "... Let me tell you of the days of high adventure !"

Dillinger (1973)
Peut-être son film le plus intéressant. Milius s'amuse à flouter les frontières entre Dillinger et son poursuivant ; ils visent tous deux la célébrité en usant des mêmes méthodes dans un pays gangrené par la violence. Il faut voir comment une scène de braquage se transforme en véritable guérilla urbaine ou comment un protagoniste se fait abattre comme un chien par les petits vieux d'un village.
On a vraiment l'impression d'un pays qui n'attend qu'un prétexte pour défourailler.

Big Wednesday (1978)
A la limite de l'auto-biographie pour ce que je connais du personnage. Très sympa et Jan-Michael Vincent y joue un rôle presque pas de composition (le personnage s'en tire toutefois mieux que l'acteur sur sa consommation d'alcool).

The Wind and the Lion (1975)
L'Adieu au roi (1989)
2 films d'aventure pas honteux du tout où la liberté (thème cher à Milius) est mise en avant. Mais il manque toujours ce petit truc en plus qui les ferait passer à un autre niveau.

L'Aube rouge (1984)
Le Vol de l'Intruder (1991)
2 films ultra datés à éviter (ou à oublier dans mon cas).

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FEAR NOTHING