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TOP 2016 - Définitif
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Auteur:  Mr Chow [ 13 Jan 2017, 16:10 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2016 - Définitif

Je crois que tu n'avais pas aimé HaHaHa non plus?

Tente "Un jour avec, un jour sans", on sent que c'est un film sur lequel le réal est tombé amoureux, le mood est un peu différent... Après pas aobligé de se forcer!

Auteur:  Karloff [ 13 Jan 2017, 22:50 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2016 - Définitif

Mais tellement... rétrospectivement, c'est quand même l'une des plus belles déclarations d'amour cinématographiques qui soient.

Auteur:  Jerónimo [ 04 Fév 2017, 21:13 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2016 - Définitif

Je m'y colle, avec beaucoup de retard (je dois bien admettre que je n'arriverai pas à rattraper Mancheser by the Sea dans les temps).

1 The Revenant (Alejandro González Iñárritu)
Une expérience en salle rare, j’étais scotché à mon siège durant tout le film. La revoyure récente en Blu-Ray a été moins forte et j’ai quelques réserves, ce que je redoutais, mais l’équation Survival + Western + Grand Nord offre des scènes d’action et des moments de contemplation magnifiques, c’est imparable pour moi.


2 The Witch (Robert Eggers)
Un plaisir graphique et pictural immense, des morceaux de bravoure dans la mise en scène, un talent pour caler une ambiance, des acteurs habités, malgré quelques faiblesses (voir le topic dédié), j’en fait sans conteste mon numéro 2.


Ensuite, dans un ordre incertain:

3 Les 8 Salopards (Quentin Tarantino)
Pour être honnête, je l’ai un peu oublié. Un plaisir constant de dialogues et d'interprétation, malgré quelques outrances et facilités, et un huis clos géré tout en classe visuelle pour finalement parler de l’Amérique d’aujourd’hui.


4 Mademoiselle (Park Chan-wook)
Là encore, un plaisir visuel de tous les instants et un propos large sur la liberté (la sexualité, le patriarcat, le colonialisme, les classes sociales) qui font mouche.


5 Les Délices de Tokyo (Naomi Kawase)
Une justesse et une tendresse pour les personnages, une manière de filmer très douce, une vision sereine de l’humanité et du monde… Ca tient à rien mais qu’est-ce que ça fait du bien.


6 Steve Jobs (Danny Boyle)
Un scénario dense et un acteur génial pour un film qui parle de réalisation de soi, d’échec et de part d’ombre. Pas aussi fort que The Social Network, mais assez imparable de par sa mécanique bien huilée.


7 The Strangers (Na Hong-jin)
Le film réussit tous ses changements de ton, du film policier au film de fantôme, avec toujours ces pointes d’humour propres au cinéma coréen (?), et malgré quelques incohérences sur la fin, la puissance évocatrice des mythes ancestraux est parfaitement exploitée.


8 The Neon Demon (Nicolas Winding Refn)
NWR continue ses explorations graphiques et esthétiques, le sujet faisant corps avec la forme. Un objet fascinant.


Puis, dans un ordre approximatif:

9 Keeper, L'Histoire de Maxime et Mélanie (Guillaume Senez)
Un très chouette premier film, sorte de Juno à la française dans son postulat, et qui arrive à développer sa personnalité et son ton propres, entre réalisme et moments pops, avec des jeunes acteurs formidables.


10 Aquarius (Kleber Mendonça Filho)
Porté par une actrice éblouissante, faisant la part belle à la musique, traitant ses personnages avec amour tout en pointant leurs contradictions, le film développe bien son propos sociétal à travers le parcours personnel du personnage principal.


11 Une vie (Stéphane Brizé)
Une direction artistique qui fait plaisir, des acteurs qui assurent (je n’avais pas parlé de Jean-Pierre Darroussin et Yolande Moreau dans ma critique, mais ça fait tellement plaisir de voir un réal qui utilise bien de tels potentiels), un film bien pensé et bien écrit avec une réalisation et un montage qui suivent pour un vrai film que j’aurais raté sans le forum.


12 Toni Erdmann (Maren Ade)
Film pas facile à aimer, revêche, mais qui porte un regard lucide sur la dépression et la société actuelle.


13 Jodorowsky's Dune (Frank Pavich)
Un beau témoignage d’un projet insensé, d’une époque révolue, et avec des visuels à tomber faits par des artistes précurseurs. On a presque l’impression d’avoir vu le film de Jodorowsky.


14 Captain Fantastic (Matt Ross)
Feel good movie écolo-montesoro-anarcho-viggomortensenesque, qui me parle à fond sur les thématiques, et qui arrive à avoir une certaine subtilité dans les questions et paradoxes qu’il soulève, en entremêlant humour et drame.


15 Rogue One: A Star Wars Story (Gareth Edwards)
Bon one-shot qui explore la franchise et arrive à apporter de l'originalité tout en respectant le cadre imposé.


Une bien belle année 2016.

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