Forum de FilmDeCulte

Parce qu'on s'emmerde un peu, que c'est un bon cinéaste pour faire passer la fin du monde et que cela va peut-être faire revenir Tetsuo pour vérifier s'il est toujours de gauche


1959 : Les Dragueurs
1960 : Un couple
1961 : Snobs !
1962 : Les Vierges
1963 : Un drôle de paroissien
1964 : La Grande Frousse/ la Cité de l'indicible peur
4/6 encore des traces de la comédie française old school à la Dhery mais les Quoi ? de Raymond Rouleau super

1965 : La Bourse et la Vie
1967 : Les Compagnons de la marguerite
4/6
Première heure à 6/6, et casting énorme qui assure, dommage que la dernière demi-heure soit un peu trop pêtée. Film féministe aussi, petit faible pour Paola Pitagora

1968 : La Grande Lessive (!)
4/6 un petit peu moins drôle mais super bien mis en scène en fait (le traveling latéral lorsqu'ils reviennent dans l'école au milieu du film, l'exploitation des cages d'escaliers et intérieurs). Sympathie pour Bourvil. Je me demande si des trucs des Blues Brothers n'ont pas été piqué chez Mocky (le passage avec les costumes chez Lonsdale)

1970 : L'Étalon
1970 : Solo
4/6 veine un peu plus noire, entre sympathie pour le gauchisme et dépression quasi suicidaire ça m'avait bien plu

1971 : L'Albatros
1972 : Chut !
1973 : L'Ombre d'une chance
1974 : Un linceul n'a pas de poches
1975 : L'Ibis rouge
1976 : Le Roi des bricoleurs
1978 : Le Témoin
1979 : Le Piège à cons
1982 : Litan : La cité des spectres verts
Attiré j'aime bien l'Alice de Chabrol

1982 : Y a-t-il un Français dans la salle ?
4/6 marrant.mais humour un peu plus populiste que les films d'avant (ce qu'ils ne sont jamais ou rarement semble-t-il). Il s'agissait aussi d'emmerder Mitterrand et cela dû fonctionner . Trauma d'enfance avec ce plan final sur le visage brûlé de Marion Peterson

1983 : À mort l'arbitre
1985 : Le Pactole
1986 : La Machine à découdre
1987 : Le Miraculé
1987 : Agent trouble
1987 : Les Saisons du plaisir
1988 : Une nuit à l'Assemblée nationale
1988 : Divine enfant
1990 : Il gèle en enfer
1991 : Mocky Story
1991 : Ville à vendre
1992 : Bonsoir
1993 : Le Mari de Léon
1995 : Noir comme le souvenir
1997 : Robin des mers
1997 : Alliance cherche doigt
1998 : Vidange
1999 : Tout est calme
1999 : La Candide Madame Duff
2000 : Le Glandeur
2001 : La Bête de miséricorde
2002 : Les Araignées de la nuit
2003 : Le Furet
2004 : Touristes ?
2004 : Les Ballets écarlates
2005 : Grabuge !
2006 : Le Deal
2007 : Le Bénévole
2007 : 13 French Street
2011 : Les Insomniaques
2011 : Crédit pour tous
2011 : Le Dossier Toroto
2012 : Le Mentor
2012 : À votre bon cœur, mesdames
2013 : Dors mon lapin
2013 : Le Renard jaune
2014 : Le Mystère des jonquilles
2014 : Calomnies
2015 : Tu es si jolie ce soir
2015 : Les Compagnons de la pomponette
2015 : Monsieur Cauchemar
2016 : Le Cabanon rose
2016 : Rouges étaient les lilas
2017 : Vénéneuses (+ rôle de Dick Grant elle est bien bonne je le aisse)
2017 : Votez pour moi
2019 : Tous flics !

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Ça va être vite réglé : entre 0 et 1/6 aux rares que j’ai vus (Agent trouble, À mort l’arbitre, Les saisons du plaisir, Le miraculé, Alliance cherche doigt…). D’ailleurs j’ai presque jamais tenu jusqu’au bout.

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Comme tu en as vu 5 il doit y avoir moyen d'assembler un bon 4/6 au total

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Riri veut pas venir nous faire un montage "Jean-Pierre Molkky" ?

J’ai du en voir 35, ce qui me donne un peu le vertige. Si j’en ai oublié un bon paquet, ses films se divisent de la sorte : ses chroniques des débuts qui annoncent un peu le Dino Risi et la comédie italienne de la fin des années 60, des films qui mériteraient d’être redécouverts (dont Un Couple, scénarisé par Raymond Queneau), les comédies de qualité classique des années 60, la trilogie anar et désespéré constitué de trois films en forme de décalque, les quelques polars sérieux souvent réussis (Le Témoin, Agent Simple, Noir comme le souvenir), décennie après décennie, les innombrables pochades de plus en plus désargentées et qu’on prenait plaisir à découvrir dans son cinéma, Le Desperado, en présence de trois autres pékins, avec Mocky en personne qui venait présenter le film. Ces films dénombraient aussi leur moment d’inénarrable poésie et faisait preuve d’un amour dans le cinéma et d’un désaveu punk et platonicien, au son d’une musique toujours plus ringarde de Cosma.

L'un de vous a vu Le Dossier Toroto ? Je suis curieux de le découvrir, celui-là

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Je ne sais plus vraiment si c'est un bon film, j'adorais Noir comme le souvenir enfant. Je me suis toujours demandée pourquoi Mocky était si connu/reconnu ?

Je comprends pas trop l'angle de ton message j'aime bien ce que j'ai vu mais je le trouve surestimé

Cependant tenté Un Linceuil n'a pas de Poches et c'est la catastrophe. Ce que Mocky veut dire est plutôt sympathique mais le film est détruit par les tunnels de dialogues. Et pas le tunnel de la gare de Groenendael : on sort du tunnel du Simplon pour rentrer dans celui de Fréjus. De quoi faire passer Audiard et Verneuil pour Sharunas Bartas.
Impression qu'il perd à cette époque quelque chose qu'il avait pendant les annees 60 avec Bourvil, Blanche, Dubillard et R.J.Chauffard et que la rapport direct au politique n'arrive pas a compenser ce manque.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Pardon si mes écrits sont tendancieux, je tente d'éclaircir mon propos !

Déjà je ne peux pas écrire "j'aime ce que j'ai vu" ou "je trouve surestimé son cinéma" en parlant de Mocky, je n'ai vu qu'un film quand j'avais 7/8 ans. Dont je ne me souviens pratiquement pas.
Ensuite, je me demandais sincèrement pourquoi Mocky était aussi célèbre. En parcourant sa filmo, je ne connais aucun de ses films, même de nom, en dehors du seul vu. Mais je connais le réalisateur lui depuis quasi toujours je crois. J'ai l'impression qu'il a su traverser les générations, et je me demande un peu pourquoi vu que ses films eux ne semblent pas avoir la même renommée ?

Plusieurs facteur.

C'était initialement un acteur jeune premier, rival possible de Delon et Belmondo, mais il biffurque vers la réalisation de comédie.
Ses films ont quand-même un grod cast (Bourvil, Francis Blache, Jean Carmet, Serrault, Lonsdale)
Il essaye quand-même de faire une chronique politique et sociale de la France, il y a une fibre balzacienne chez lui, mais par le bis.
Il avait aussi deux salles notables à Paris (le Brady puis l'Action Christine).
Et puis des films comme Y a-t-il un Français dans la Salle souvent diffusés à la télé sans les années 80.(sans doute un peu plus pendant la cohabitation).

Et il faisait aussi le lien entre la génération mai 68 et une veine populaire mais un peu oubliée de la comédie française, plutôt celle de Robert Dhéry (qui d'ailleurs a fait de bons films) et des Branquignols que de Gérard Oury

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

L’action école.
Et puis c’est une personnalité, prisée des médias et de la télé pour son coté grande gueule anar, qui a su se ménager sa voix de garage, jouer dans un Mocky est pratiquement devenu un rite de passage même à l’époque où son cinéma s’est fait de plus en plus désargenté.

Et Jean Poiret pas Carmet pardon

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

@ revoir certain sont pas dans ma mémoire par contre Le Miraculé oui bien ancré surement le sujet et les acteurs le duo Serault // Poiret du grandiose

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il m'arrive d’écrire des articles de blog comme pour https://arthoteltendance.com/

Le dernier Mocky au Reflet l'autre jour, Tous Flics, au pitch infiniment mockyesque (pour lutter contre l'insécurité, le gouvernement appelle chaque citoyen qui le désire à se constituer comme auxiliaire de police, ce qui entraîne bientôt tout un tas de dérive). Le film fait preuve d'une ampleur - toute relative - dont on ne s'attendait pas de la part du réalisateur du Dossier Toroto ou du Renard Jaune (qui était du théâtre filmé). Mocky y joue un superflic centenaire et queutard (l'un des running gags consistent à le voir troncher des jeunettes), à l'infaillible accent polonais. Il est dans le film doté d'un fils affublé de son côté d'un accent marseillais, ce qui renforce une ressemblance physique avec Fernandel. On y retrouve ce qui fait l'intérêt principal de la filmographie de Mocky et de ses innombrables pochades : sa critique de la laideur et de la médiocrité franchouillarde qu'il embrasse dans le même mouvement avec fougue et amour. Mocky caricature, crache même sur ce qu'il caricature mais en même temps fait montre d'un amour singulier pour ce qu'il caricature. Ainsi en va-t-il des gilets roses, présentés comme d'absurdes occupants de ronds points ("on se retrouve sur les ronds-points !" "Les ronds-points ? Les ronds-points), soûlards et à la masse, mais sympathiques. Le cynisme mais en prenant le parti des moins bien lotis.

Vu hier soir grâce à La Loupe... C'était atroce.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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