Forum de FilmDeCulte
https://forum.plan-sequence.com/

Rainer Werner Fassbinder
https://forum.plan-sequence.com/rainer-werner-fassbinder-t18445-60.html
Page 5 sur 7

Auteur:  Lohmann [ 28 Juil 2020, 12:10 ]
Sujet du message:  Re: Rainer Werner Fassbinder

Lumière diffuse ne veut pas dire image baveuse, vu les images de la version restaurée que j’ai pu voir sur internet la version mise en ligne par Arte n’est clairement pas au niveau.

Auteur:  Art Core [ 28 Juil 2020, 15:35 ]
Sujet du message:  Re: Rainer Werner Fassbinder

Non, pas continué :|. Mais tu donnes envie.

Auteur:  Cantal [ 28 Juil 2020, 18:31 ]
Sujet du message:  Re: Rainer Werner Fassbinder

J’ai le dvd de la version restaurée. L’image d’arte me choque pas.

Auteur:  Lohmann [ 28 Juil 2020, 20:04 ]
Sujet du message:  Re: Rainer Werner Fassbinder

Dans ce cas possible que j’ai basculé de 720p à une moindre définition sans m’en rendre compte en cours d’épisode

Auteur:  Cosmo [ 17 Jan 2021, 00:30 ]
Sujet du message:  Re: Rainer Werner Fassbinder

Cosmo a écrit:
Je vais quand même persister un peu.


Tentons là-aussi le top évolutif, avec notamment les deux que j'ai regardés aujourd'hui (Le Bouc, et L'amour est plus froid que la mort), même si je sens que ça me passionne déjà moins que Hou Hsiao-Hsien, et que je n'ai pas vraiment hâte d'en voir d'autres. Ce sont surtout ceux hérités des excès de Douglas Sirk qui m'inquiètent le plus.

Tous les autres s'appellent Ali (1974)
6/6

Je veux seulement que vous m’aimiez
Adoré, spirale infernale (qui rappelle celle de J-C Romand) tournée avec une grande sobriété, en dépit d’un travelling compensé qui m’a surpris, mais aussi aussi avec une grande précision dans la composition des cadres et des jeux de miroir.

Peur de la peur
Également tourné pour la télévision, un quasi huis clos, description minutieuse de la dépression d’une mère de famille neurasthénique et des angoisses qui l’accompagnent. Quelques facilités (les hallucinations précédées systématiquement d’une musique), mais ça reste très intéressant.

Maman Küsters s’en va au ciel
Pour le moment je reste bien plus intéressé et touché par ses "petits" films, voire téléfilms, tels que celui-ci, que par ses oeuvres plus ambitieuses (Maria Braun, Querelle). Je continue de découvrir l'oeuvre de ce metteur en scène, que j'avais trop rapidement abandonnée après quelques loupées, et je suis surpris par son aspect épuré, direct. C'est en apparence minuscule, mais également très précis. Je reste toujours gêné par l'évolution parfois un peu brutal de ses personnages.

Le Bouc (1969)
Les trente premières minutes sont longues et on peine à comprendre qui est qui, qui fait quoi. Dès l'arrivée de l'étranger, joué par Fassbinder lui-même, le film se réveille, même si un rien naïf.

Le Marchand des quatre saisons (1972)
Joli film, assez pertinent dans les rapports de Hanz avec sa famille (le personnage de la sœur, Ana, est superbe), mais dont le basculement à mi-parcours me semble trop brutal, comme s'il manquait une scène. Pourquoi cette dépression soudaine ?

L'amour est plus froid que la mort (1969)
Pas vraiment accroché, mais il y a définitivement un style, un côté punk issu notamment de la Nouvelle Vague (explicitement citée).

Prenez garde à la sainte putain (1971)
Pas vu en entier, mais j'aimais bien le visuel, la mise en scène...

Le Mariage de Maria Braun (1979)
Pas vu en entier

Querelle (1982)
Que j'ai détesté. Le film, avec son mode opératique, est assez particulier, et il me semble bien éloigné des précédents de Fassbinder.

Auteur:  Castorp [ 17 Jan 2021, 10:07 ]
Sujet du message:  Re: Rainer Werner Fassbinder

Je n'ai vu qu'Ali, qui est un chef d'oeuvre, et j'en ai plein qui m'attendent. Mais encore plus que celle de Bergman, c'est une filmo qui me fait peur, et faut vraiment être dans un certain état d'esprit pour lancer un de ses films.

Auteur:  Baptiste [ 17 Jan 2021, 10:35 ]
Sujet du message:  Re: Rainer Werner Fassbinder

Je ne sais pas pour Fassbinder, mais Bergman, je trouve justement qu'il te prend comme t'es sur le moment et te mets un bon uppercut par la puissance de son cinéma, des dialogues, des situations... Ca marche à tous les coups (si on aime son cinéma).

Auteur:  Castorp [ 17 Jan 2021, 11:16 ]
Sujet du message:  Re: Rainer Werner Fassbinder

Ben c'est ça, c'est ce côté uppercut, ce cinéma qui fait mal, que j'aime profondément, mais que paradoxalement, j'ai beaucoup de mal à lancer. Je mettrais Rossellini là-dedans aussi, alors que je vénère tout ce que j'ai vu de lui.

Auteur:  Lohmann [ 17 Jan 2021, 14:13 ]
Sujet du message:  Re: Rainer Werner Fassbinder

Cosmo a écrit:
Ce sont surtout ceux hérités des excès de Douglas Sirk qui m'inquiètent le plus.

Qu'est-ce que tu entends par là?

Cosmo a écrit:
Querelle (1982)
Que j'ai détesté. Le film, avec son mode opératique, est assez particulier, et il me semble bien éloigné des précédents de Fassbinder.

J'en garde un très bon souvenir, mais ça fait une éternité que je l'ai vu, j'aimerai beaucoup le revoir. Esthétiquement il m'avait laissé une très forte impression, à la manière du Mishima de Schrader.

Auteur:  Cosmo [ 18 Jan 2021, 08:11 ]
Sujet du message:  Re: Rainer Werner Fassbinder

Lohmann a écrit:
Cosmo a écrit:
Ce sont surtout ceux hérités des excès de Douglas Sirk qui m'inquiètent le plus.

Qu'est-ce que tu entends par là?


Oh je ne sais pas du tout, j'ai lu ça quelque part, et il se trouve que je n'aime pas du tout le peu que j'ai vu de Sirk. Donc je redoute un peu.

Pour Mishima, je me rends compte que tu l'avais évoqué plus haut et que je ne t'avais jamais répondu. J'avais adoré également en effet, j'avoue que j'en ai peu de souvenirs (ça remonte à une vieeeeeille diffusion télé).

Auteur:  Cosmo [ 18 Jan 2021, 08:13 ]
Sujet du message:  Re: Rainer Werner Fassbinder

Le Marchand des quatre saisons
Joli film, assez pertinent dans les rapports de Hanz avec sa famille (le personnage de la sœur, Ana, est superbe), mais dont le basculement à mi-parcours me semble trop brutal, comme s'il manquait une scène. Pourquoi cette dépression soudaine ?
4/6

Auteur:  Lohmann [ 18 Jan 2021, 10:14 ]
Sujet du message:  Re: Rainer Werner Fassbinder

Cosmo a écrit:
Lohmann a écrit:
Cosmo a écrit:
Ce sont surtout ceux hérités des excès de Douglas Sirk qui m'inquiètent le plus.

Qu'est-ce que tu entends par là?


Oh je ne sais pas du tout, j'ai lu ça quelque part, et il se trouve que je n'aime pas du tout le peu que j'ai vu de Sirk. Donc je redoute un peu.

Si ça fait référence aux mélos flamboyant de Sirk (et je ne vois pas à quoi d'autres cela pourrait faire référence), rassure toi, Tous les autres s'appellent Ali est un remake de l'un d'entre eux (Tout ce que le ciel permet).

Auteur:  Baptiste [ 18 Jan 2021, 10:36 ]
Sujet du message:  Re: Rainer Werner Fassbinder

Lohmann a écrit:
Tous les autres s'appellent Ali est un remake de l'un d'entre eux (Tout ce que le ciel permet).


Ah bon? Vu hier soir, beaucoup aimé, le genre de film nécessaire pour rappeler le racisme systémique qui sévissait il y a encore peu en Europe, on a quand même fait un peu de chemin depuis même si bien sûr pas idéal... Les personnages sont d'abord assez monolithiques avant que des contrastes apparaissent avec le temps.

J'ai juste été gêné par la bascule assez brutale dans le drame, lorsque tout d'un coup Ali va voir ailleurs et devient méchant avec sa femme, alors qu'en plus tout commençait à se tasser.

Et en y réfléchissant ce matin, je m'aperçois que cela commence quand la femme envoie Ali à la cave aider une voisine... Que s'est-il vraiment passé dans cette cave? (sexe, intimidation...)

Auteur:  Lohmann [ 18 Jan 2021, 10:44 ]
Sujet du message:  Re: Rainer Werner Fassbinder

Baptiste a écrit:
Lohmann a écrit:
Tous les autres s'appellent Ali est un remake de l'un d'entre eux (Tout ce que le ciel permet).

Ah bon?

Loin du Paradis de Todd Haynes également.

Auteur:  Castorp [ 18 Jan 2021, 10:46 ]
Sujet du message:  Re: Rainer Werner Fassbinder

Baptiste a écrit:
Lohmann a écrit:
Tous les autres s'appellent Ali est un remake de l'un d'entre eux (Tout ce que le ciel permet).


Ah bon? Vu hier soir, beaucoup aimé, le genre de film nécessaire pour rappeler le racisme systémique qui sévissait il y a encore peu en Europe, on a quand même fait un peu de chemin depuis même si bien sûr pas idéal... Les personnages sont d'abord assez monolithiques avant que des contrastes apparaissent avec le temps.

J'ai juste été gêné par la bascule assez brutale dans le drame, lorsque tout d'un coup Ali va voir ailleurs et devient méchant avec sa femme, alors qu'en plus tout commençait à se tasser.

Et en y réfléchissant ce matin, je m'aperçois que cela commence quand la femme envoie Ali à la cave aider une voisine... Que s'est-il vraiment passé dans cette cave? (sexe, intimidation...)


Y a un topic !

Page 5 sur 7 Heures au format UTC + 1 heure
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
http://www.phpbb.com/