Forum de FilmDeCulte
https://forum.plan-sequence.com/

Top John Ford
https://forum.plan-sequence.com/top-john-ford-t13997-30.html
Page 3 sur 3

Auteur:  Cantal [ 03 Déc 2014, 12:16 ]
Sujet du message:  Re: Top John Ford

Ouverture de la rétro aujourd'hui avec Les deux cavaliers...Choix d'un film rigolard et désenchanté, sympa pour le duo d'acteurs dans mon souvenir mais néanmoins étrange pour une ouverture. Ils ont voulu surprendre un peu.

En comptant sur mon petit tableau excel, ça fait 95 films (co-réal, court métrage compris), de quoi bien gaver les fordiens complétistes.

Présentation de JF Rauger de 20 min

http://www.cinematheque.fr/fr/dans-sall ... v,813.html

Auteur:  Tom [ 03 Déc 2014, 12:43 ]
Sujet du message:  Re: Top John Ford

Cantal a écrit:
Présentation de JF Rauger de 20 min

http://www.cinematheque.fr/fr/dans-sall ... v,813.html

Hey mais c'est nouveau ça ! Auraient-ils commencé à vouloir dynamiser un peu leur site ?

Auteur:  Cantal [ 28 Mai 2015, 08:58 ]
Sujet du message:  Re: Top John Ford

Extrait célèbre de l'interview de bogdanovitch



James Stewart plus loquace

Auteur:  Tetsuo [ 28 Mai 2015, 09:14 ]
Sujet du message:  Re: Top John Ford

Documentaire qui a été mis à jour des années plus tard avec des interviews complètement inutiles de Scorsese, Eastwood, Hill... Seul Spielberg raconte une anecdote très marrante et très parlante (à laquelle il aurait dû d'ailleurs méditer plus longtemps...).

Auteur:  Art Core [ 28 Mai 2015, 10:10 ]
Sujet du message:  Re: Top John Ford

Géniale l'anecdote de James Stewart.

Auteur:  Castorp [ 28 Mai 2015, 10:46 ]
Sujet du message:  Re: Top John Ford

Tetsuo a écrit:
Documentaire qui a été mis à jour des années plus tard avec des interviews complètement inutiles de Scorsese, Eastwood, Hill... Seul Spielberg raconte une anecdote très marrante et très parlante (à laquelle il aurait dû d'ailleurs méditer plus longtemps...).


Il parle du travelling de Kapo ?

Auteur:  Cantal [ 28 Mai 2015, 10:51 ]
Sujet du message:  Re: Top John Ford

Non de cadrage (si c'est bien le truc auquel pense Tetsuo)

Voir à la deuxième moitié

Auteur:  Tetsuo [ 28 Mai 2015, 10:53 ]
Sujet du message:  Re: Top John Ford

Oui, c'est ça.

Auteur:  Lohmann [ 05 Jan 2017, 11:41 ]
Sujet du message:  Re: Top John Ford

Revu tous les Ford que j'avais vu sans en avoir aucun souvenir + ceux que j'avais en stock. L'occasion de contribuer à ce top, et surtout de me rendre compte que ma perception a beaucoup évolué (dans mon souvenir je ne tenais pas Ford en très haute estime).

(1935) Le Mouchard (The Informer)
Je n'en avais aucun souvenir, pas plus du film que de Mc Laglen dans aucun des films de Ford. J'ai donc (re-)découvert un acteur exceptionnel, parfait dans tous ses seconds rôles, mais également excellent dans ce premier rôle. Très bon film, sans qu'il ait l'ampleur des meilleurs films de Ford. 4.5/6

(1939) La Chevauchée fantastique (Stagecoach)
L'un des deux seuls Ford que je tenais en très haute estime. Le souvenir d'une photo magnifique, d'un côté huis-clos parfaitement maîtrisé. Pas revu en 2016. 6/6

(1940) Les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath)
Je ne me souvenais que de la première scène lorsque Fonda arrive dans la maison familiale abandonné. Je reconnais beaucoup de qualité au film, je comprend que certains le place tout en haut de leur panthéon, mais personnellement il ne me touche pas vraiment, trop verbeux, un poil trop outrancier dans sa démonstration. 4/6

(1946) La Poursuite infernale (My Darling Clementine)
Objectivement la plus belle mise en scène de tous les films de Ford vus/revus en 2015. Fonda est extraordinaire, au point qu'il écrase tout le reste du casting, qui ne me convainc pas vraiment (Mature, les rôles féminins). Petit bémol également sur la facilité avec laquelle la mort des deux frères est balayée d'un revers de main. 5/6

(1948) Le Massacre de Fort Apache (Fort Apache)
Tuerie monumentale, film que j'avais vu et dont je n'avais aucun souvenir, ce qui me semble tout à fait inexplicable. Alors que My Darling Clementine est porté par un seul homme, Fort Apache l'est par une brochette d'acteurs tous à leur meilleur, en particulier le magnifique couple père/fille Fonda/Temple. Elle, en jeune femme capricieuse parce que trop chérie par son père, est probablement le plus beau personnage féminin de tous les Ford que j'ai vu, tandis que Fonda exprime une douleur intérieur (la mort de sa femme) avec une économie de moyen ultra-moderne. Le film est un enchaînement ininterrompu de scènes magnifiques (à commencer par la fameuse scène du bal), je le place direct dans la liste de ceux que je veux voir/revoir jusqu'à la nausée. 6/6

(1949) La Charge héroïque (She Wore A Yellow Ribbon)
Sympathique (heureusement qu'il y a McLaglen) mais limité. 3/6

(1950) Le Convoi des braves (Wagon Master)
Aucun souvenir, j'ai commencé à le revoir sans trouver cela particulièrement transcendant. 4/6

(1950) Rio Grande
Celui là va prendre une place particulière parce que sans lui je ne me serais peut être pas relancé dans le visionnage (et la réévaluation) de tous les Ford que j'avais vu sans les apprécier. Sans être aussi fort que les meilleurs westerns de Ford, c'est tout de même très solide. 5/6

(1952) L'Homme tranquille (The Quiet Man)
Pas vraiment emballé lorsque je l'ai vu (Maureen O'Hara m'insupporte vraiment dans celui-là), il reste quand même une multitude de détails très attachants en tête, ce qui me semble être l'une des principales caractéristiques de Ford, cette attention portée aux détails qui font tous sens, qui rajoute une 2ème/3ème couche de lecture à chaque scène. 4.5/6

(1953) Le soleil brille pour tout le monde (The Sun Shines Bright)
Le dernier que j'ai vu (hier soir), le plus crépusculaire et le plus humaniste à la fois. Pas un acteur que je connaisse, Winninger (qui m'a fait un peu penser à Laughton) est excellent dans le rôle du Judge Priest. Ford va faire une quinzaine de film après celui là, et pourtant celui-ci à le goût du dernier, film somme, profusion de détails et de référence à sa filmo/ses thématiques et sentiment de frustration que je n'arrive pas à en saisir plus de la moitié. Quelques scènes absolument fantastiques, tant visuellement quand dans l'émotion ressentie. Il faut absolument que je le revois quand j'aurais vu beaucoup plus de films de Ford. 5/6

(1956) La Prisonnière du désert (The Searchers)
Ma plus grande incompréhension du cinéma de Ford. Je reconnais les qualités des Raisins de la colère et je sais pourquoi je ne l'apprécie pas plus que cela, mais celui-là j'y suis totalement hermétique, hormis quelques scènes éparses (en particulier lorsque Wayne/Hunter sont encadrés à droite et à gauche par les indiens) je ne vois pas ce que le film a de si particulier qu'il est considéré comme l'un des must de sa carrière. Peut être suis-je trop gêné par sa gestion de la temporalité (une scène dans la neige, une neige dans le désert, hop il s'est passé 2 ans). 4/6

(1958) La Dernière Fanfare (The Last Hurrah)
Pas revu. 4/6

(1959) Les Cavaliers (The Horse Soldiers)
Revu dans son intégralité, bon film mais loin derrière ses meilleurs westerns. 4/6

(1961) Les Deux Cavaliers (Two Rode Together)
Revu la première demie-heure dans son intégralité puis le reste en accéléré. J'aime beaucoup l'ouverture (Stewart qui se balance sur sa chaise, rappel du Fonda de My Darling Clementine), mais globalement pas emballé plus que cela. 4/6

(1962) L'Homme qui tua Liberty Valance (The Man Who Shot Liberty Valance)
Le premier film que j'ai adoré de Ford, le premier film qui m'a fait accepté que Wayne n'était pas qu'une montagne réactionnaire inexpressive. Pas revu, je me demande jusqu'où il pourrait monter dans mon top personnel maintenant que j'apprécie beaucoup plus Ford. 6/6

(1963) La Taverne de l'Irlandais (Donovan's Reef)
Pour amoureux de baston, film pas honteux mais tout à fait dispensable. 3/6

(1964) Les Cheyennes (Cheyenne Autumn)
La première partie fait parti de ce que j'ai vu de plus beau chez Ford, impossible de ne pas penser à son influence sur Leone (l'attente des indiens m'a inévitablement renvoyé à l'ouverture d'Il était une fois dans l'Ouest). J'aime beaucoup la séquence centrale également où Stewart reprend (une nouvelle fois) le rôle de Fonda dans My Darling Clementine (il rejoue carrément la scène du poker). Par contre la dernière partie est beaucoup plus faible à mon goût. 4.5/6

Auteur:  Arnotte [ 05 Jan 2017, 12:16 ]
Sujet du message:  Re: Top John Ford

En fait Lohmann il est balèze en "patrimoine".

Auteur:  Lohmann [ 06 Oct 2019, 16:07 ]
Sujet du message:  Re: Top John Ford

Nouvelle salve après une rétro sur TCM et quelques autres vus (ou revus) entre temps.

- (1926) Trois Sublimes Canailles (Three Bad Men)
Je comprends Skip qui en fait le premier chef d’œuvre de Ford. Tout y est déjà, trop parfois (ce que je lui reprocherai essentiellement, certaines sous-intrigues étant traitées de façon trop sommaire ou de manière trop académique). Ça démarre assez lentement pour rapidement prendre un rythme de croisière endiablé, rarement vu quelque chose d'aussi moderne dans le cinéma muet.
4.5/6

- (1928) Les Quatre Fils (Four Sons)
Étonnante régression après le modernisme de Three Bad Men, pour fanatique de cinéma muet à l'atmosphère pesante.
2/6

- (1935) Steamboat Round the Bend
Mon premier Will Rogers, acteur on ne peut plus fordien mais bien mal entouré ici (le jeune couple McGuire/Shirley n'est vraiment pas bon). L'intérêt principal du film réside bien plus dans ses détails (les nouveaux prophètes pléthoriques, le musée de cire) que dans son intrigue principale, trop empesée. La course de vapeurs renvoient directement à l'homérique course à l'or de Three Bad Men.
4/6

- (1936) Je n'ai pas tué Lincoln (The Prisoner of Shark Island)
Proche esthétiquement du Mouchard, quelques scènes saisissantes (les courtes scènes de procès et la pendaison surtout) mais le film manque globalement d'envergure.
4/6

- (1939) Vers sa destinée (Young Mister Lincoln)
Loin de partager vos avis dithyrambiques, pompeuse et larmoyante hagiographie de Lincoln avec interminable scène de procès.
3/6

- (1939) Sur la piste des Mohawks (Drums Along the Mohawk)
Son film le plus ouvertement patriotique, Fonda (entourés de second rôles palots) droit dans ses bottes pour défendre sa terre contre les torries (non rôle de Caradine) et leurs alliés Mohawks. Pas de place pour l'humour, on ne rigole pas avec l'indépendance US.
3/6

- (1941) Qu'elle était verte ma vallée (How Green Was My Valley)
Surpuissant. J'ai rarement eut le sentiment comme avec celui-ci qu'une deuxième (voir plus) vision serait nécessaire afin de bien appréhender tout ce qu'il brasse. Les plafonds sont bas aux Pays de Galles, comme l'avenir est sombre.
5.5/6

- (1948) Le Fils du désert (Three Godfathers)
Ford fait du DeMille, pas des plus subtil.
3/6

(1950) Le Convoi des braves (Wagon Master)
J'ai pas perdu mon temps à le revoir celui-ci, un pur concentré de l'Ouest américain en 85 minutes avec indiens, hors-la-lois, bonimenteur et fille de joie qui croisent la route d'un convoi de colons mormons. La finesse d'écriture est admirable et les scènes épiques s'enchainent parfaitement jusqu'à une fin un poil sursignifiante (le seul point "faible" que je relèverai). Finalement très proche de Stagecoach, qu'il surpasse sur bien des points.
5.5/6

- (1950) Planqué malgré lui (When Willie Comes Marching Home)
Pochade à la manière de La Taverne de l'Irlandais en plus réussie, regard ironique sur les motivations de certains américains à s'engager pour combattre lors de la seconde guerre mondiale (dont le but aurait été avant tout de revenir couvert de gloire - on est pas très loin de ce que Ford traitera dans Liberty Valance).
4.5/6

- (1953) Mogambo
Honnête film d'aventure avec casting de stars bien peu fordien.
4/6

- (1957) L'aigle vole au soleil (The Wings of Eagles)
Second film de Ford que je n'aime pas, je trouve ces fresques qui s'étendent sur plusieurs dizaines d'années casse gueules et les atermoiements du couple Wayne/O'Hara sont vite lassant.
2/6

- (1958) La Dernière Fanfare (The Last Hurrah)
Même s'il n'est pas totalement exempt d'un certain manichéisme, il s'agit peut-être du meilleur film hollywoodien traitant de politique, avec un Spencer Tracy phénoménal.
5/6

- (1960) Le Sergent noir (Sergeant Rutledge)
Intentions louables mais exécution pataude.
4/6

Mon top 5 (à mi-parcours) :
1. Le Massacre de Fort Apache (6/6)
2. Le Soleil brille pour tout le monde (5.5/6)
3. Le Convoi des braves (5.5/6)
4. L'Homme qui tua Liberty Valance (5.5/6)
5. Qu'elle était verte ma vallée (5.5/6)

La suite :
- La Poursuite infernale (5/6)
- La Dernière fanfare (5/6)
- La Chevauchée fantastique (5/6)
- Rio Grande (5/6)
- Le Mouchard (4.5/6)
- Trois sublimes canailles (4.5/6)
- Les Cheyennes (4.5/6)
- Planqué malgré lui (4.5/6)
- Les Cavaliers (4.5/6)
- L'Homme tranquille (4.5/6)
- Les Raisins de la colère (4/6)
- Steamboat round the bend (4/6)
- Je n'ai pas tué Lincoln (4/6)
- Le Sergent noir (4/6)
- La Prisonnière du désert (4/6)
- Mogambo (4/6)
- Les Deux cavaliers (4/6)
- La Charge héroïque (3/6)
- Le Fils du désert (3/6)
- La Taverne de l'irlandais (3/6)
- Vers sa destinée (3/6)
- Sur la piste des Mohawks (3/6)
- Les Quatre fils (2/6)
- L'Aigle vole au soleil (2/6)

Page 3 sur 3 Heures au format UTC + 1 heure
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
http://www.phpbb.com/