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Robert Bresson
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Auteur:  Baptiste [ 12 Mar 2010, 15:21 ]
Sujet du message:  Re: Robert Bresson

Oui voilà, c'est pour ça que je parlais de fondamentalisme. Bresson voulait retourner à l'origine et le pourquoi du cinéma, les autres non, car on peut gager que ça ne les intéressait pas plus que ça. Ils ont fait évoluer le matériau de base, y a pas de jugement "compris/pas compris" à avoir.

Auteur:  Marlo [ 12 Mar 2010, 15:32 ]
Sujet du message:  Re: Robert Bresson

Baptiste a écrit:
Oui voilà, c'est pour ça que je parlais de fondamentalisme. Bresson voulait retourner à l'origine et le pourquoi du cinéma, les autres non, car on peut gager que ça ne les intéressait pas plus que ça. Ils ont fait évoluer le matériau de base, y a pas de jugement "compris/pas compris" à avoir.


Oui mais non, ça c'est pas plus vrai que mon "totalement compris" (d'ailleurs si je devais le redire je changerais plutôt par "totalement exploité" même si vous ferait encore grincer des dents).
Je ne vois pas en quoi Bresson souhaitait retourner au cinéma d'origine, au contraire il l'amène sur d'autres rails, sur des territoires inconnus. Son cinéma me parait plus expérimental que ceux qui se sont mis à balancer de la musique dans un film, chose finalement on ne peut plus logique et attendue.
Son cinéma n'a aucun rapport avec le "matériau de base", comme tu dis.
Tu as déjà vu des films de Bresson ?

Auteur:  Film Freak [ 12 Mar 2010, 15:39 ]
Sujet du message:  Re: Robert Bresson

Marlo a écrit:
Baptiste a écrit:
Oui voilà, c'est pour ça que je parlais de fondamentalisme. Bresson voulait retourner à l'origine et le pourquoi du cinéma, les autres non, car on peut gager que ça ne les intéressait pas plus que ça. Ils ont fait évoluer le matériau de base, y a pas de jugement "compris/pas compris" à avoir.


Oui mais non, ça c'est pas plus vrai que mon "totalement compris" (d'ailleurs si je devais le redire je changerais plutôt par "totalement exploité" même si vous ferait encore grincer des dents).

Bah c'est surtout qu'au contraire il l'exploite pas totalement...

Auteur:  Marlo [ 12 Mar 2010, 15:41 ]
Sujet du message:  Re: Robert Bresson

Film Freak a écrit:
Bah c'est surtout qu'au contraire il l'exploite pas totalement...


Parce qu'il n'y a pas de musique ni de plans-séquences ?

Auteur:  Film Freak [ 12 Mar 2010, 15:47 ]
Sujet du message:  Re: Robert Bresson

Marlo a écrit:
Film Freak a écrit:
Bah c'est surtout qu'au contraire il l'exploite pas totalement...


Parce qu'il n'y a pas de musique ni de plans-séquences ?

Disons que s'ils s'imposent des "restrictions", je dirai pas que c'est un des rares à "totalement l'exploiter".
Ca n'amoindrit pas du tout ses films hein, mais c'est ni plus ni moins exploité qu'un autre film quoi...
Mais là c'est un peu comme si tu disais "ouais le cinéma pur c'est le Dogme".
Tu peux dire qu'il fait un cinéma épuré, évite un maximum les artifices, que ce soit la musique ou une mise en scène qui soulignerait trop l'effet, mais les termes grandiloquents comme "c'est l'un des rares qui a totalement compris/explotié le cinéma" ou "c'est du cinéma pur", c'est un peu péteux et sans grand sens au final.

Auteur:  Marlo [ 12 Mar 2010, 15:57 ]
Sujet du message:  Re: Robert Bresson

En l'état vu que c'est un cinéma qui me bouleverse plus que tout autre, à part quelques exceptions, et vu qu'il n'y a pas recours à des artifices ou d'autres arts, il me semble naturel pour moi de parler de réalisateur qui a totalement exploité les moyens propres au cinéma. C'est quand même du cinéma sans filet si je puis dire vu qu'il n'y a pas le jeu des acteurs, les rebondissements du scénario, la beauté des images ou de la musique pour sauver le tout.
Et quand au terme de pureté c'est à la base quelque chose de sensoriel. Quand je vois ces films je sens la grâce et la pureté, tout simplement.

Auteur:  Baptiste [ 12 Mar 2010, 16:15 ]
Sujet du message:  Re: Robert Bresson

Marlo a écrit:
Baptiste a écrit:
Oui voilà, c'est pour ça que je parlais de fondamentalisme. Bresson voulait retourner à l'origine et le pourquoi du cinéma, les autres non, car on peut gager que ça ne les intéressait pas plus que ça. Ils ont fait évoluer le matériau de base, y a pas de jugement "compris/pas compris" à avoir.


Oui mais non, ça c'est pas plus vrai que mon "totalement compris" (d'ailleurs si je devais le redire je changerais plutôt par "totalement exploité" même si vous ferait encore grincer des dents).
Je ne vois pas en quoi Bresson souhaitait retourner au cinéma d'origine, au contraire il l'amène sur d'autres rails, sur des territoires inconnus. Son cinéma me parait plus expérimental que ceux qui se sont mis à balancer de la musique dans un film, chose finalement on ne peut plus logique et attendue.
Son cinéma n'a aucun rapport avec le "matériau de base", comme tu dis.
Tu as déjà vu des films de Bresson ?


Matériau de base qui est l'invention des frères Lumière. Bresson cherche à faire des films s'appuyant seulement sur le cadre, le mouvement à l'intérieur du plan, et le montage, toutes techniques disponibles seulement par l'invention des Lumière (l'invention du cinéma quoi) alors que la musique ne relèvent pas d'eux. Je crois qu'on est assez d'accord sur ça; ce que je conteste c'est les sous-entendus derrière tes propos qui établissent une hierarchie objective alors qu'on peut très bien argumenter que les réalisateurs qui ne mettent pas en place ce cinéma pur ne le font pas parce qu'ils ont leurs raisons, et à mon avis l'un d'elles serait qu'ils considèrent les outils hors-invention-du-cinéma comme des outils intéressant pour faire évoluer le cinéma, comme art hybride.
Et oui, j'ai déjà vu des films de Bresson, mais je ne peux pas me targuer de bien le connaître comme toi.

Auteur:  Tetsuo [ 12 Mar 2010, 16:17 ]
Sujet du message:  Re: Robert Bresson

Mais y'a de la musique dans Bresson, arrêtons de dire n'importe quoi !
Bresson a voulu nettoyer le cinéma de toute théâtralité, l'émotion ne passe pas par un jeu de comédien mais par une manière de filmer des corps en mouvement et des êtres, de capter leur "être au monde", et ça, il n'y a que le cinéma qui puisse le faire, c'est sa grande spécificité sur les autres arts. C'est en ce sens que Bresson fait un cinéma pur, parce que l'émotion qu'il suscite n'est possible qu'au cinéma, parce qu'il touche à son essence. Et dans ce domaine il est allé beaucoup plus loin que d'autres, il a été plus rigoureux. Après je pense que des mecs comme Ozu et Rosselini ont aussi approché "l'essentiel" du cinéma.

Auteur:  Tetsuo [ 12 Mar 2010, 16:24 ]
Sujet du message:  Re: Robert Bresson

Baptiste a écrit:
Matériau de base qui est l'invention des frères Lumière. Bresson cherche à faire des films s'appuyant seulement sur le cadre, le mouvement à l'intérieur du plan, et le montage, toutes techniques disponibles seulement par l'invention des Lumière (l'invention du cinéma quoi)


C'est faux, c'est une erreur de considérer Bresson par le biais des aspects purement techniques (bien que la technique chez lui soit des plus rigoureuses, c'est peut-être même le plus rigoureux des cinéastes). Bresson veut surtout faire des films à base d'êtres, à base de corps, à base d'âmes. La technique n'est là que pour mieux capter tout ça. Et la musique peut tout autant y participer.

Auteur:  Baptiste [ 12 Mar 2010, 16:38 ]
Sujet du message:  Re: Robert Bresson

Il y a quand même très peu de musique, de ce que j'ai vu...

Si la spécificité du cinéma est de capter l'être dans le monde, c'est grâce à l'image en mouvement, qui est une technique inventée par les Lumière. Mais je n'ai jamais dit que Bresson était asservi par la technique, il choisit celle qu'il lui permet de montrer ce qui l'intéresse de montrer, comme les autres.

Auteur:  Tetsuo [ 12 Mar 2010, 17:01 ]
Sujet du message:  Re: Robert Bresson

Marlo a écrit:
Oui c'est ça, je pense que Bresson est un des rares réalisateurs à avoir totalement compris le cinéma. Par exemple j'adore Kubrick mais j'ai l'impression qu'il y a un monde entre les deux. Kubrick compte encore beaucoup sur la photographie, les acteurs, la musique, quand Bresson lui ne compte que sur le cinéma pur. Je ne dis pas qu'il n'y a que de la place pour les réalisateurs comme lui (sinon je n'aimerais pas De Palma) mais c'est quelque chose de suffisamment rare pour être signalé et défendu.


C'est surtout que Kubrick était plus instinctif, il n'a pas vraiment théorisé son art (tant mieux d'ailleurs parce qu'il était assez nul pour parler de cinéma, ça l'aurait tué), là où Bresson avait une idée très précise de ce qu'est, ou ce que doit être, le cinéma.
Mais je crois qu'ils sont beaucoup plus proche qu'on ne pourrait le croire dans leur façon d'appréhender le cinéma. Kubrick joue énormément sur la captation aussi, sur l'évènement. Il multipliait les prises pour faire craquer les acteurs, pour que quelque chose sortent d'eux, leur échappe, quelque chose qui va bien au-delà de leur performance de jeu. Ce n'est pas tellement différent de Bresson, bien que l'un va vers l'atténuation (en se concentrant sur le geste) et l'autre vers l'exagération. Je pense que la grande différence entre eux était plus au niveau spirituel, au niveau de leur manière d'appréhender l'humain, de leur croyance. Je me sens plus proche de Kubrick mais je trouve Bresson plus beau.

Auteur:  Mr Chow [ 12 Mar 2010, 17:07 ]
Sujet du message:  Re: Robert Bresson

Marlo a écrit:
C'est quand même du cinéma sans filet si je puis dire vu qu'il n'y a pas le jeu des acteurs, les rebondissements du scénario, la beauté des images ou de la musique pour sauver le tout.


Personnellement, j'ai le sentiment d'y voir une intention de les éviter peu naturelle dans ses films, donc à ce niveau je ne trouve pas ça pur du tout (à compter que ce concept soit valable ici comme ailleurs)... Mais c'est sans doute plus une idée de la pureté que la pureté. On peut se faire surtout à l'idée contre Bresson que la théatralité est un élément du cinéma et qu'il est fondamentalement impur... comme le théâtre lui-même et à l'infini!

Mais si c'est prioritairement pour une expérience sensorielle vis à vis d'une "idée" de pureté, pourquoi pas.

Auteur:  Tetsuo [ 12 Mar 2010, 17:15 ]
Sujet du message:  Re: Robert Bresson

Baptiste a écrit:
Il y a quand même très peu de musique, de ce que j'ai vu...

Si la spécificité du cinéma est de capter l'être dans le monde, c'est grâce à l'image en mouvement, qui est une technique inventée par les Lumière. Mais je n'ai jamais dit que Bresson était asservi par la technique, il choisit celle qu'il lui permet de montrer ce qui l'intéresse de montrer, comme les autres.


Mais le son, chez lui, est presque plus important que l'image. Et le son c'est pas les Lumière, c'est pas l'origine du cinéma. Ce qui intéresse Bresson, c'est la spécificité du cinéma, ce dont lui seul est capable de faire, et il n'hésitait pas pour ça à avoir recours à n'importe quelle possibilité technique envisageable, y comprit l'alliance de la musique et de l'image. Ce qu'il trouvait anti-cinématographique, c'était avant tout le théâtre !

Auteur:  Tom [ 29 Aoû 2010, 19:49 ]
Sujet du message:  Re: Robert Bresson

En en profitant d'écrire dans un cyber pour pouvoir poster des messages qui dépassent trois lignes... Vais finir par me faire tous les tops de cette section...


Réalisateur que j'adore, surtout pour l'inestimable contre-exemple qu'il constitue pour le cinéma national (dans le genre "on peut faire en France autre chose que du petit naturalisme casse-couille café du commerce..."), mais je me rend compte que finalement j'en ai peu vu...

1945 : Les Dames du Bois de Boulogne - 4.5/6
C'est très agréable à regarder, mais c'est tellement moins "pur" que ce qui va suivre, avec du coup l'air de pas toujours s'assumer (comme s'il s'obligeait à répondre à certains gimmicks du film français de l'époque) que ca manque un peu de puissance. Le plan de la voiture à la fin (avec les allers-retours paniqués pendant le dialogue tout calme) est un des meilleurs de toute sa filmo.

1951 : Journal d'un curé de campagne - 6/6
Mon deuxième préféré. Je sais que beaucoup vient du roman original, mais ça n'empêche : c'est sublime. A partir de ce personnage plus-sec-tu-meurs, façon petit geek autiste retranché dans sa fantasmagorie intérieure (et pourtant jamais regardé de loin : il me semble en fait que, par un instant, le film ne remette en doute sa vision du monde), Bresson arrive à déployer une émotion exceptionnelle à partir de rien. C'est dingue de voir comment avec des outils aussi assechés et morts (cette bourgade statique, pincée, étriquée, cette absence d'évènements) on en arrive à voir s'étaler une peinture quasi-mythologique ou se croisent Oedipe et le cancer, le pêché originel et l'apparition de la vierge sous les traits d'une enfant grossière... Ce dernier passage, avec la lanterne dans les bois et la gueule dans la boue, à l'époque ca m'avait littéralement fait chialer. Le film te le fait mériter, ce moment, il serre tellement les boulons en ne s'autorisant aucun minuscule écart que dès qu'il ouvre les vannes, même un peu, tu ne peux que te laisser emporter.

1956 : Un condamné à mort s'est échappé - 6/6
Le plus beau, et sans doute un de mes (mon ?) film préféré. Comment un film de prison arrive aussi bien à parler de "l'incarnation" - à être un film sur Dieu, en quelque sorte ? Je sais pas trop comment ça fonctionne... Il y a peut-être plus simplement une magnifique métaphore de son cinéma : une petite pièce vide, avec rien, contient pourtant assez pour organiser l'évasion du siècle. Tout est parti, n'y a plus un seul artifice, juste la pureté des actions, la virtuosité de la fuite, les sentiments d'enfants redécouverts un à un (la peur des bruits dans le noir, la première fugue dans le couloir vide, la relation "fraternelle" très brute). C'est quand même le film qui arrive à réveiller un sentiment religieux sur des types qui vident leur sceau à merde dans une cour... Bref, une prouesse, un vrai miracle, un phare sans pareil dans l'Histoire du cinéma français.

1959 : Pickpocket - 4.5/6
Vu y a très longtemps, et ça mérite du coup peut-être une revision. Il me semble que là ca va un peu loin : trop froid, trop serré, trop hermétique. Les personnages me semblent mous... Le seul moment où ça s'ouvre un peu, c'est dans ce superbe plan dans l'église, avec le type qui se retourne soudain violemment, en dévoilant son visage. Il y a à ce moment-là une image qui semble parler pour tout le film, comme une entrevue fulgurante de ce qui se passe à l'intérieur des persos. Mais je le ressens peu ou pas le reste du temps. Ca reste très classe, mais y a pour moi un ratage quelque part.

1962 : Procès de Jeanne d'Arc - 5/6
J'aime beaucoup la modestie de celui-là, son côté "petit film", qui semble presque prévu pour la TV par sa simplicité extrême, son accroche au texte original... C'est super prenant et ca file extrêmement vite, notamment grâce à un montage juste superbe, enfilage de regards en coin, d'écroulements, de tac au tac... Le film ne vise pas le point d'extase comme ses prédecesseurs, mais c'est un bloc tout à fait remarquable, maîtrisé de bout en bout, plein d'élégance.

1966 : Au hasard Balthazar - ?/6
Vu il y a beaucoup trop longemps : j'en ai un souvenir mou, mais j'ai vraiment pas confiance en mon jugement à cette époque là - ça devait être le 3è ou 4è film pré-1980 que je visionnais, donc bon...

1974 : Lancelot du Lac - 3.5/6
A part l'introduction glacante, j'accroche pas des masses. L'impression que la couleur (même si elle est bien foutue ici, dans une espèce d'opacité sombre) amène chez Bresson un côté naturaliste en trop, cassant l'équilibre classe et élégant des films précédents. Et qu'il a comme pas réajusté le tir en fonction...


Voilà, c'est quand même un des rares cinéastes français à pas me filer des boutons.

Auteur:  Lohmann [ 14 Juil 2016, 12:46 ]
Sujet du message:  Re: Robert Bresson

Ça fait trop longtemps que j'ai vu ses films, et j'aurais très envie de les revoir, tous. Top 5 des plus grands réalisateurs de l'histoire du cinéma, l'un de ceux où les films sont une totale évidence.

* 1943 : Les Anges du péché
Peu de souvenir

* 1945 : Les Dames du Bois de Boulogne
Bresson n'est pas encore Bresson, mais ça n'empêche pas le film d'être très beau, et Casarès est probablement la plus grande actrice française du 20ème siècle.
5/6

* 1951 : Journal d'un curé de campagne
Moins aimé que d'autres à l'époque, mais ça doit être le 2ème Bresson que j'avais vu, je n'arrivais probablement pas encore à tout apprécier (si j'y suis jamais parvenu)
4.5/6

* 1956 : Un condamné à mort s'est échappé (ou Le vent souffle où il veut)
6/6

* 1959 : Pickpocket
Dans mon top 10 ever. 6/6

* 1962 : Procès de Jeanne d'Arc
Moins emballé par celui là que par la majorité des autres.
Je me demande si ce n'est pas à cause de la version de Dreyer que j'aime moins celle de Bresson.
4.5/6

* 1966 : Au hasard Balthazar
5-6/6

* 1967 : Mouchette
5-6/6

* 1969 : Une femme douce
5-6/6

* 1974 : Lancelot du Lac
Souvenir d'un truc qui était sur le fil du ridicule, mais que j'avais beaucoup aimé
5/6

* 1977 : Le Diable probablement
5/6

* 1983 : L'Argent
Le premier que j'ai vu, adolescent, rejet total. A l'époque je lui aurais donné un bon gros 0/6.
C'est là tout le problème de Bresson, il faut réussir à s'échapper du carcan dans lequel le cinéma traditionnel nous a enfermé pour commencer à l'apprécier.
Très envie de le revoir évidemment.

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