Une force démoniaque surnaturelle hante le village de Marienbad. La construction d'un barrage va engloutir le village dans l'espoir qu'elle contiendra cette malédiction. Quarante ans plus tard, une série de disparitions et de morts mystérieuses menace le village de Debaria, construit au bord du lac...
Production espagnole réalisée par l'homme responsable du Dentiste, La Malédiction des profondeurs est le film qui te fait dire qu'on ne te montre pas tout de la nouvelle vague fantastique espagnole. Soit ici du B tendance Z qui obéit à la sainte trinité de l'horreur foirée: c'est laid (ah putain ces effets post Hugo déliriens), c'est con (et incompréhensible) et c'est chiant (avec en star une sorte de Maria Sharapova espagnole, plus Maria que Sharapova, totalement amorphe). Le film essaie de multiplier les ingrédients mais tout s'annihile dans une non structure au sens dramatique proche du nul.
Il y a néanmoins une scène merveilleuse d'orgie où tous les gus lors d'une fête commencent à se chauffer une fois qu'un sort de luxure a été lancé (eh oui). Ah tu sens l'impro façon sexe qui se désintègre, entre l'échappée d'un Kustu qui plonge ses seins dans de la crème, le curé qui chope un bouc pour le prendre, le mec qui agite son cul comme un gogo au Raidd bar, ou la nana qui, pour être trop fatale trop décadente, lèche son collier de perles - idée génialement conne. Tout ça dans un sérieux absolu évidemment.
0/6
Bon quand le mec essaie de te proposer tous les autres films de son vidéoclub en remplacement (mais je les ai déjà vus coco), tu sens qu'il y a anguille. Moi je voulais voir Des zombies dans l'avion
... mais je n'ai pas eu gain de cause.