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Redacted (Brian de Palma, 2007)
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Auteur:  Karloff [ 19 Déc 2008, 17:51 ]
Sujet du message: 

Mon dealer à HK me proposait aussi Hellboy II... Huit mois avant sa sortie mondiale.

Auteur:  Tonton [ 19 Déc 2008, 17:52 ]
Sujet du message: 

Avec sous-titres belges ?

Auteur:  Zaphod [ 20 Déc 2008, 00:33 ]
Sujet du message: 

the black addiction a écrit:
Mais j'en ai parlé, je vais pas me répéter... Ta principale question Zaphod c'est: pourquoi on a aimé ?

Pas totalement, parce que ça n'est pas trop.
C'est votre propos sur la représentation que j'aimerais comprendre.
Mais je repartirais de ton premier message, si tu préfères.
(mais à tête reposée parce que j'ai un peu du mal sur certains termes de ton message...)

the black addiction a écrit:
Donc voilà, ce que j'avais retenu des objections c'est "le film c'est Voyage au bout de l'enfer"... et alors ?

Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire... (surtout qu'il ne me semble pas avoir vu ce film cité avant dans ce fil).

Auteur:  the black addiction [ 20 Déc 2008, 12:16 ]
Sujet du message: 

Zaphod a écrit:
Mais je repartirais de ton premier message, si tu préfères.



Mais pas forcement de mon message, mais que ce qu'on a dit compte quand même dans vos objections, sinon l'échange ne me parait pas possible, on a l'impression d'avoir écrit du vent durant vingt pages, c'est peut être comme ça que tu perçois nos propos mais c'est la raison de mon appréciation du film.

Sinon j'ai dit Voyage au bout de l'enfer mais ce n'était qu'un exemple, Redacted est un "remake" de Outrage, qui lui est un film de guerre, mais Redacted ne peut pas être un film de guerre total, car il passe par le prisme de quelque chose d'autre, la mise en abyme de la représentation de la guerre.

Bon, si tu veux vraiment avoir une conversation je veux bien m"y remettre, quand j'aurai le temps.

Auteur:  Karloff [ 20 Déc 2008, 12:17 ]
Sujet du message: 

Pour moi, le film ressemble plus à du Lars von Trier et à ses installations qu'à Outrages.

Auteur:  the black addiction [ 20 Déc 2008, 12:20 ]
Sujet du message: 

Karloff a écrit:
Pour moi, le film ressemble plus à du Lars von Trier et à ses installations qu'à Outrages.


Oui c'est un rapprochement intéressant en effet, d'ailleurs il faut que je les revois les deux Lars radicalement conceptuel. *en plus y a deux actrices de folie*

Auteur:  Zad [ 20 Déc 2008, 12:27 ]
Sujet du message: 

complètement, c'est le film qui m'a fait réinterroger mon rapport à LVT...

Auteur:  Karloff [ 20 Déc 2008, 12:29 ]
Sujet du message: 

Depuis le temps que je le clame... Le générique de fin est clairement un "hommage"

Auteur:  Zad [ 20 Déc 2008, 13:03 ]
Sujet du message: 

si tu reprends le topic depuis le début, tu verras que je te disais que le film allait te plaire notamment parce qu'il avait à voir avec LVT.

Auteur:  Zaphod [ 20 Déc 2008, 14:40 ]
Sujet du message: 

the black addiction a écrit:
on a l'impression d'avoir écrit du vent durant vingt pages, c'est peut être comme ça que tu perçois nos propos mais c'est la raison de mon appréciation du film.

Pas que c'est du vent, parce que ça voudrait dire que je trouve vos propos stupides, là c'est plus que je ne les comprends pas.

the black addiction a écrit:
Sinon j'ai dit Voyage au bout de l'enfer mais ce n'était qu'un exemple, Redacted est un "remake" de Outrage, qui lui est un film de guerre, mais Redacted ne peut pas être un film de guerre total, car il passe par le prisme de quelque chose d'autre, la mise en abyme de la représentation de la guerre.

Tu considères Redacted comme plus proche de Voyage au bout de l'enfer, où tu trouves ça ridicule de le comparer à lui ?

Auteur:  the black addiction [ 21 Déc 2008, 13:27 ]
Sujet du message: 

Non non je ne trouve pas ça ridicule du tout de le comparer à n’importe quel film de guerre, ce que je déplore c’est la vitesse à laquelle la comparaison tourne vite au désavantage de Redacted, tout simplement car il manque soit disant de spectaculaire. Alors qu’il ne traite pas des mêmes thématiques, et que ces dernières impliquent des différences.
Disons que souvent dans les films de guerres il s’agit de se rapprocher au maximum des émotions humaine lors de ces conflits, de rentrer dans les corps littéralement, exemple le plus majeur étant Apocalypse Now, ou plus récemment Valse avec Bachir, la représentation de la guerre par le prisme du rêve… Pourtant ça éloigne de la véracité des évènements, mais là ça ne choque personne. Comment produire quelque chose de similaire tandis que les images sont censées être vraies, donc loin de la dramatisation ? Ce serait un énorme contresens que de partir dans le même sens que les grands films de guerres classique. Souvent dans le film il n’est pas sensé y avoir de metteur en scène… du coup ça implique des choses, des choix et des routes à prendre, De Palma le fait radicalement. Du coup j’avais et j’ai toujours l’impression qu’on reproche au cinéaste d’être allé au bout de son idée… De plus c’est une fiction, mais une fiction perturbée par le nombre énormes de strates différentes de diffusion. Donc si c’est censé être de la reproduction du vrai (déjà le paradoxe rien que dans ma phrase), ou se situe donc De Palma ? Justement au cœur de ces images, en les détournant par de multiples procédés, montage ou emphase (par exemple les soldats qui s’ennuient sur la musique de Barry Lyndon). C’est un vrai film maniériste, s’inscrire au cœur d’un système de représentation pour en faire la critique, se placer au cœur du système, et non le critiquer de l’extérieur. Critiquer le manque d’éthique dans la diffusion des guerres est chose complexe, sans tomber dans la condescendance je veux dire, je trouve que le cinéaste a trouvé la solution parfaite. Mais j’en avais déjà parlé de tout ça…

Auteur:  Zaphod [ 21 Déc 2008, 14:27 ]
Sujet du message: 

the black addiction a écrit:
Non non je ne trouve pas ça ridicule du tout de le comparer à n’importe quel film de guerre, ce que je déplore c’est la vitesse à laquelle la comparaison tourne vite au désavantage de Redacted, tout simplement car il manque soit disant de spectaculaire.


Ca n'est pas vraiment le spectaculaire qui manque. (par ex. la scène avec la mine est spectaculaire).
Ce qui fait la force d'un Voyage au bout de l'enfer ce n'est pas son aspect spectaculaire.

Là je pense qu'on est assez loin d'un Voyage au bout de l'enfer, ça m'a plus fait penser (un peu) à Warriors (qui a une structure similaire, moins jusqu'au boutiste, et un style forcément plus téléfilm), parce que le conflit en est plus proche.

Pour le reste de ton message, je commence déja un peu plus à comprendre où tu en veux en venir.

Auteur:  DPSR [ 21 Déc 2008, 16:24 ]
Sujet du message: 

Karloff a écrit:
Mon dealer à HK me proposait aussi Hellboy II... Huit mois avant sa sortie mondiale.


Tu sais ton dealer à HK il ne fait rien de moins que de graver des divx choppés sur torrent

Auteur:  the black addiction [ 21 Déc 2008, 17:14 ]
Sujet du message: 

Zaphod a écrit:

Ca n'est pas vraiment le spectaculaire qui manque. (par ex. la scène avec la mine est spectaculaire).
Ce qui fait la force d'un Voyage au bout de l'enfer ce n'est pas son aspect spectaculaire.



Je tiens à préciser que je parlais d'un spectaculaire des émotions, une très forte mise en avant de cet aspect là, et c'est le cas de énormément de film de guerre.

Auteur:  Cyniquotron [ 19 Juin 2015, 20:06 ]
Sujet du message:  Re: Redacted (Brian de Palma, 2007)

Grosse déception que ce Redacted.

J'aime pourtant passionnément l'artificialité, et la manière de vulgarité, du cinéma de De Palma, son côté pompeux. Mais là, l'impression d'assister à un mockumentary sans intérêt lourdement surécrit. Je ne comprends pas le pourquoi des effets de transition ridicules, globalement ce qu'il tire du dispositif de la variété des sources d'images me paraît vain, surtout avec cette écriture - comme toujours chez De palma - d'une précision maladive. Je comprends encore moins la lourdeur du final avec les photos de blessés de guerre qui défilent; à ce titre, la comparaison avec le Dogville de LVT fait juste mal.

Peut-être que le cœur de ma déception vient de ce que De Palma, cinéaste de la pulsion scopique par excellence, cinéaste maniériste de l'artifice de l'image-mouvement, en vienne à une double lourdeur sur ces points : lourdeur moraliste sur la pulsion scopique, lourdeur du dispositif sur la démonstration de l'artifice. Un film très faible sur ce que l'ample filmo du réalisateur montre bien plus finement (de Sœurs de sang à Body Double).

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