Une actrice d'âge mûr part à Rome avec son mari pour soigner la mauvaise santé de ce dernier. Mais il meurt lors du voyage. Seule dans la ville italienne, Karen Stone fait la rencontre d'un jeune homme séduisant.
En fait elle se retire pas du tout à Rome pour soigner son mari *fin d'un mythe: les mecs d'allocine n'ont pas vu tous les films du monde* mais parce qu'elle est actrice vieillissante, serrée à la ceinture par les rôles de jeunettes dans lesquels elle se travestit. Parce que le film parle du vieillissement comme d'une douleur et une punition, avec la recette Tennessee Williams de l'alcoolique désespérée varié en artiste dépressif avec un canon qui traine à côté (et parfois un canon alcoolique aussi). Le Visage du plaisir a pour lui la puissance crépusculaire du sujet, le décor de rêve (Rome abandonnée aux amours décadentes) et une actrice qui tue (Vivien Leigh avec une nièce pas super shiny happy people de Blanche Dubois genre je meurs 3 secondes après) mais je trouve parfois que le film manque de vagues, de coups de sang, d'un peu plus d'abdo sur ses ventres mous, peut-être d'un réal avec plus de caractère à la baguette. La fin est magistrale par contre.
Warren Beatty (24 ans à l'époque) rentre parfaitement dans la tradition de canons made in Tennessee après Brando ou Newman mais je suis pas convaincu par son accent italien hum (et il fait flipper quand il sourit).
3-4/6