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Sicko (Michael Moore - 2007)
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Auteur:  Karloff [ 18 Sep 2007, 20:46 ]
Sujet du message: 

J'aime bcp Moore et son travail, mais je trouve le film assez feignant sur la forme... Là ou Bowling était incroyable (du court animé de South Park, la forme Borat avec lui en train d'acheter des armes)

Auteur:  Z [ 18 Sep 2007, 20:49 ]
Sujet du message: 

jiko a écrit:
Son film est une demonstration faite pour sidérer, pas pour faire réflechir.

Citation:
C'est la question de la différence entre le tract et la littérature.


Y a un peu de ça, oui.

Citation:
PS : Je me rappelle à l'instant la scène du bateau pour Guantanamo. C'est drôle, et en une scène, par l'humour, on saisi toute l'absurdité du système et du discour des politiques, de manière bien plus intelligente et profonde que dans tout le reste du film.


Pour moi, c'est la grosse faiblesse du film cette farce absurde.

Auteur:  Film Freak [ 18 Sep 2007, 20:53 ]
Sujet du message: 

Karloff a écrit:
J'aime bcp Moore et son travail, mais je trouve le film assez feignant sur la forme... Là ou Bowling était incroyable (du court animé de South Park, la forme Borat avec lui en train d'acheter des armes)


C'est clair, c'était tellement riche, visuellement, scénaristiquement, thématiquement, etc...c'était fort.

Auteur:  Tiny Tears [ 23 Sep 2007, 00:18 ]
Sujet du message: 

bon, of course, je suis complètement d'accord avec zad et jiko qui ont déjà très clairement exprimé ce que j'ai ressenti.
je rajoute un petit mot sur l'épisode du don, que j'ai trouvé particulièrement odieux et déplacé. qu'est-ce que ça vient foutre là-dedans? moore a-t-il besoin de justifier son propos initial en faisant acte de solidarité/charité chrétienne envers son "ennemi"? tout ça pour se donner une fois de plus le beau rôle aux yeux des spectateurs, et cela, au dépend de la femme du mec (on ne sait pas ce qu'elle a d'ailleurs mais appremment, il lui manque le prix d'un doigt :? )?
c'est juste trop et à ce moment-là, j'ai juste envie de lui péter la tronche, saoûlé que je suis qu'il utilise les malheurs des gens pour ses petits besoins de cinéaste du samedi soir.
après, c'est peut-être juste une autre connerie, va savoir...

Auteur:  Zad [ 23 Sep 2007, 06:10 ]
Sujet du message: 

Tiny Tears a écrit:
c'est juste trop et à ce moment-là, j'ai juste envie de lui péter la tronche, saoûlé que je suis qu'il utilise les malheurs des gens pour ses petits besoins de cinéaste du samedi soir.


l'article des Cahiers évoque Julien Courbet...

Auteur:  Tiny Tears [ 23 Sep 2007, 10:52 ]
Sujet du message: 

moore disait lui-même qu'il était content de faire un cinéma de divertissement.
j'avais déjà trouvé qu'il allait loin avec charlton heston et la photo, là il pousse encore.

Auteur:  Le Pingouin [ 25 Nov 2007, 14:37 ]
Sujet du message: 

Grosses larmounettes sur les premiers témoignages, terrifiants d'injustice, et qui marquent bien (bon, j'suis malade et crevé, j'ai les nerfs en pelote), et puis le film déroule sa démonstration, use (et abuse) du "c'est mieux ailleurs" qui est vrai (ne déconnons pas), mais qui tourne le propos vers un faille, le "oui, c'est mieux, mais nous Français on sait aussi que c'est imparfait", qui casse pas mal la démonstration toujours trop clean de Moore, qui ne va pas chercher les petites bêtes puisqu'il fait du militantisme. Le passage sur Hillary est très fort, autant que celui sur Guantanamo est de trop. Le chèque, bon, je me dis toujours que le grand homme est celui qui aide sans le dire, sans se montrer, Moore pour moi devient petit en faisant ça, c'est pas classe comme truc, même dans la démonstration. Limite, il signe le chèque, il l'envoie au type avec une lettre en lui disant "moi je te déteste pas, je t'aide", et c'est à l'autre de dire ou non ce qu'il en pense. Là dans le film, ça rejoint le côté "trop" de Moore qui m'agace régulièrement.

Reste un film bien foutu, qui passe le message, qui lâche des grosses vérités sur des audiences plus grosses que la moyenne et au moins, montre que Moore avec tous ses défauts, tente de faire bouger les choses. Et c'est toujours la même situation, on peut être en désaccord, mais on ne peut pas être contre lui, parce que ce qu'il fait est juste, au final.

4/6

Auteur:  Z [ 25 Nov 2007, 16:53 ]
Sujet du message: 

Le Pingouin a écrit:
Le chèque, bon, je me dis toujours que le grand homme est celui qui aide sans le dire, sans se montrer, Moore pour moi devient petit en faisant ça, c'est pas classe comme truc, même dans la démonstration. Limite, il signe le chèque, il l'envoie au type avec une lettre en lui disant "moi je te déteste pas, je t'aide", et c'est à l'autre de dire ou non ce qu'il en pense. Là dans le film, ça rejoint le côté "trop" de Moore qui m'agace régulièrement.


Boah, il précise bien qu'il a les moyens financiers de faire ce genre de geste, ce qui en amoindrit le caractère exemplaire. Moi je trouve ça énorme, parce que notre première pensée ne va pas à Moore (genre "wow qu'il est mignoooon") mais plutôt à l'autre type qui dépense beaucoup d'énergie à ternir l'image de Moore. Je veux dire, ce serait comme imaginer Bush faire un chèque à Moore une fois que ce dernier serait atteint d'un cancer de la vessie...

Y a un doc anti-Moore qui passe cette semaine ou la suivante sur canal me semble-t-il, quelqu'un sait ?

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