Ah ça après un Bela Tarr faut décompresser
Quatre jeunes gays américains font tout pour perdre leur virginité avant la fin de l'été et leur entrée à l'Université.
Ca fait peur de loin, ça ne ressemble pas plus à du Bergman de près mais rien de détestable en fait. Le film tire pas mal de son capital sympathie dans le côté fauché décomplexé de la chose, titillant en toute conscience la corde du plus c'est con, plus c'est bon - jamais vraiment "bon" d'ailleurs vu que tout est très très approximatif, mais c'est pas méchant. Un peu comme une grosse sitcom acidulée, surcalibrée pour son public exclusif en assumant ses clichés gros comme Demis Roussos. Le décalque superflu d'American Pie ou les débordements scato n'étaient pas indispensables mais le côté smiley face des comédiens et du mood général, tout comme le petit pot pourri de la référence pop-camp *ah y'a du Mommie Dearest partout* est sympatoche.
Ca vaut ce que ça vaut mais ça donne pas envie de vomir comme du Queer as Folk quoi.
3/6