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Death proof (Quentin Tarantino - 2007)
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Auteur:  Noony [ 23 Mai 2007, 08:42 ]
Sujet du message:  Death proof (Quentin Tarantino - 2007)

Quentin, qu'est ce que c'est que cette merde?

Je me suis battu pour être avec toi dans cette "première mondiale". Même Goldie Hawn était là...

Immense déception pour moi. Quentin livre un film d'un rare ennui, en diluant ses scènes de dialogue au maximum: on pense souvent à Reservoir Dogs mais jamais on atteint la verve des discussions de son premier film, jamais on sourit en voyant ces discussions de tarés. Là on s'emmerde simplement devant ces nanas qui parlent cul. Alors c'est virtuose et tout mais là, ça suffit plus. C'est souvent horrible à écouter... Et puis Quentin, t'as pas encore assez de background pour faire des autoréférences! Si ce n'était que le Big Kahuna Burger, ça irait! Mais quand on parle de "foot massage", quand ta sonnerie de portable, c'est le sifflement de Kill Bill, quand les persos des filcs, ce sont ceux de Kill Bill, bah ça passe plus du tout.

Je comprends l'aspect "délire" du film. Mais c'est tellement inégal comme délire et c'est surtout tellement LONG que ça en devient fatigant. Je trouve les persos totalement ratés (sauf évidemment Stuntman Mike, génialement interprété par Kurt Russell) et le découpage en deux parties tellement disproportionnées laisse apparaitre les limites de ce remontage tardif. Je veux voir la version courte qui doit tellement mieux passer... Parceque la fin, ça le fait. On retrouve le Tarantino qui sait gérer du rythme, qui sait envoyer du gros quand il le faut. Y'a une poursuite à couper le souffle.

Le film a pas plu du tout hier soir en projo officielle et ça me parait logique.

Auteur:  JeeB [ 23 Mai 2007, 09:03 ]
Sujet du message:  Re: Death proof (Quentin Tarantino - 2007)

Noony a écrit:
Quentin, qu'est ce que c'est que cette merde?

Je me suis battu pour être avec toi dans cette "première mondiale". Même Goldie Hawn était là...

Immense déception pour moi. Quentin livre un film d'un rare ennui, en diluant ses scènes de dialogue au maximum: on pense souvent à Reservoir Dogs mais jamais on atteint la verve des discussions de son premier film, jamais on sourit en voyant ces discussions de tarés. Là on s'emmerde simplement devant ces nanas qui parlent cul. Alors c'est virtuose et tout mais là, ça suffit plus. C'est souvent horrible à écouter... Et puis Quentin, t'as pas encore assez de background pour faire des autoréférences! Si ce n'était que le Big Kahuna Burger, ça irait! Mais quand on parle de "foot massage", quand ta sonnerie de portable, c'est le sifflement de Kill Bill, quand les persos des filcs, ce sont ceux de Kill Bill, bah ça passe plus du tout.

Je comprends l'aspect "délire" du film. Mais c'est tellement inégal comme délire et c'est surtout tellement LONG que ça en devient fatigant. Je trouve les persos totalement ratés (sauf évidemment Stuntman Mike, génialement interprété par Kurt Russell) et le découpage en deux parties tellement disproportionnées laisse apparaitre les limites de ce remontage tardif. Je veux voir la version courte qui doit tellement mieux passer... Parceque la fin, ça le fait. On retrouve le Tarantino qui sait gérer du rythme, qui sait envoyer du gros quand il le faut. Y'a une poursuite à couper le souffle.

Le film a pas plu du tout hier soir en projo officielle et ça me parait logique.


Citation:
Death proof version longue de 2h, c'est le pied ! 6/6


Quel décalage 8)

Auteur:  The Xcapist [ 23 Mai 2007, 12:48 ]
Sujet du message: 

L'avis de Romain Le Vern, le rigolo de DVDrama: "génial, sans plus".
On applaudit.

Auteur:  Jericho Cane [ 23 Mai 2007, 15:42 ]
Sujet du message:  Re: Death proof (Quentin Tarantino - 2007)

Noony est fatigué. Très fatigué.

Faut le comprendre, y a une canicule de dingue ici.

Auteur:  Mon Colonel [ 23 Mai 2007, 15:52 ]
Sujet du message:  Re: Death proof (Quentin Tarantino - 2007)

Noony a écrit:
le découpage en deux parties tellement disproportionnées laisse apparaitre les limites de ce remontage tardif. Je veux voir la version courte qui doit tellement mieux passer...


heu non pas trop... putain 20 min en plus j'imagine pas le calvaire. On sait ce qui a été ajouté ?

Auteur:  Noony [ 23 Mai 2007, 17:29 ]
Sujet du message: 

Bah il semble que la scène de Lap dance soit retirée du film "court". Sinon je sais pas, les discussions sont peut être plus longues et plus nombreuses...

Auteur:  Mon Colonel [ 23 Mai 2007, 17:36 ]
Sujet du message: 

Noony a écrit:
Bah il semble que la scène de Lap dance soit retirée du film "court".


quoi il ont ajouté le scène de Lap Dance ??? Mais c'est complètement débile dans le cadre du double feature "Grindhouse" ... enfin bon d'un autre coté quitter à séparer les films autant les remonter complètement.

Auteur:  Blissfully [ 27 Mai 2007, 16:17 ]
Sujet du message: 

Image

Je trouve le film trop bavard (enfin essentiellement dans la première partie) mais sinon c'est un joli pied de mon côté, une récréation pop colorée à générosité B de drive-in, exercice de style à l'image grattée et qui y va à fond les ballons dans le fétichisme sexy d'orteils de p'tites pépées et de grosses cylindrées vrombissantes, offrant quelques scènes assez dantesques. Et "assez" est de trop si je veux parler du crescendo final explosif, poursuite jouissive et casse-cou de son super-nerf d'action jusqu'au gag girl power final. J'en reveux.

Et bizarre, l'accueil du matin a été lui chaud bouillant.

5/6

Auteur:  Karloff [ 27 Mai 2007, 16:23 ]
Sujet du message: 

PAS UN ZEST

Commençons d'abord cette critique par un véritable coup de gueule. La distribution internationale de Grindhouse, le double programme conçu par Robert Rodriguez et Quentin Tarantino comme un hommage aux séries Z des années 60 et 70, est une honte. Plutôt que de prendre le risque commercial d'une seule diffusion, comme aux Etats-Unis, TFM a choisi de sortir les films séparément, brisant la cohérence du projet. Comment comprendre la rupture de ton qu'impose Le Boulevard de la mort, amputé de son saisissant contraste Planète terreur? Comment apprécier à sa juste valeur le changement génial de tempo.

Au heavy métal mariachi de Robert Rodriguez, Quentin Tarantino oppose la soul, ralentit l'action, dilue le plaisir en de longs plans séquences dialogués quand son compère mexicain multipliait les punchlines et les faux raccords de montage. Amputé de son miroir déformant et d’une partie de l’intérêt de Grindhouse, déclaration d’amour à un genre négligé, Le Boulevard de la mort a pourtant eu les honneurs d’une sélection au sein de la compétition officielle du 60e Festival de Cannes. Une initiative un peu hypocrite tant les films de genre ont longtemps été les parents pauvres de la Croisette. Jusqu’à un certain Pulp Fiction justement…


GIRL POWER

Peu de cinéastes peuvent se vanter d'avoir un style immédiatement reconnaissable. Dès le générique, Quentin Tarantino impose son univers et une façon unique de mettre en scène et en musique des dialogues d'une banalité pourtant abyssale. Son talent n'est pas seulement l'expression d'une cinéphilie immense. Si encore une fois Le Boulevard de la mort glorifie les films libres et fauchés des seventies, le réalisateur de Reservoir Dogs sublime le genre, en saisit la substantifique moelle pour faire office de passeur entre les générations et les chapelles de goût.

Bien sûr, il exerce toujours un puissant droit à la citation et certaines références sont évidentes, de Duel de Steven Spielberg aux longs métrages à poitrine opulente de Russ Meyer auquel le film aurait pu être dédié. Le casting est une nouvelle fois primordial. Kurt Russell -et sa gueule de vieux lion fatigué- incarne à lui tout seul le cinéma poussiéreux des années 70. Dans la première partie, il se frotte en chair et en tôle à des bimbos de son temps, qui se passent du vernis à ongles, choisissent des tubes sur un vieux juke-box.

Mais les filles du second épisode - beaucoup plus cyniques et modernes - vont lui résister plus que prévu... Quentin Tarantino prend toujours autant de plaisir à filmer et cette joie presque enfantine est communicative. Il signe deux séquences d'une virtuosité assez insensée: un accident de voiture décomposé en quatre séquences terrifiantes et une longue et géniale course-poursuite finale. Son amour pour le septième art suinte tellement à travers l'écran et la pellicule qu'il finit par convaincre les plus sceptiques. Gageons que le jury cannois sache récompenser ce passionnel exercice de style.

5/6

Auteur:  Blissfully [ 27 Mai 2007, 16:37 ]
Sujet du message: 

Ah et le générique de fin sur Laisse tomber les filles ( :shock: ) est génial.

Auteur:  Janet [ 27 Mai 2007, 21:41 ]
Sujet du message: 

Blissfully a écrit:
Ah et le générique de fin sur Laisse tomber les filles ( :shock: ) est génial.


ah ça, je m'en lasse pas depuis (enfin, de Chick habit hein, pas la vf)

Auteur:  Jericho Cane [ 27 Mai 2007, 21:51 ]
Sujet du message: 

J'adore le regard de Vanessa Ferlito et son lap-dance... J'adore le sourire coquin de Zoe Bell et sa folie insensée... J'adore les insultes de Tracie Thoms pendant la course-poursuite finale... J'adore les longs dialogues entre filles, etirés à l'extrême, et qui sont justement très "bis".... Et puis Kurt Russell, quoi. Vraiment, c'est le pied !

6/6

Auteur:  Jericho Cane [ 29 Mai 2007, 16:14 ]
Sujet du message: 

Tarantino s'explique enfin sur tout, sur la coupure en deux, sur le titre français :

http://festivaldecannes2007.blogs.alloc ... epond_.htm

Auteur:  Jericho Cane [ 29 Mai 2007, 16:24 ]
Sujet du message: 

edit

Auteur:  Jericho Cane [ 29 Mai 2007, 23:00 ]
Sujet du message: 

Le fameux test de la seconde vision ce soir, et ça tient parfaitement le coup !

On peut d'ores et déjà l'affirmer : c'est déjà un classique...

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